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UFO : Making Contact At Hammersmith (London, 15/4/83)

En 2010, Ange fêtait ses 40 ans d'existence. Pareil évènement se devait d'être commémoré comme il le fallait. Ce que ne fit pas la presse mais que fit le groupe en organisant une tournée mémorable qui fera notamment halte à l'Olympia. Le co
ncert qui est capté sur ce double live qui est accompagné d'un DVD, est celui du 19 mars 2010 enregistré au Théâtre Sébastopol de Lille. L'univers angélique se compose depuis donc 40 ans de petites histoires racontées sur fond de rock progressif (Le Cimetière des Arlequins) parfois hard rock (Les Yeux d'un Fou et le Ballon de Billy) par le "Père", à savoir Christian Décamps, seul rescapé de la formation originelle du groupe. Ange a toujours été une histoire de famille et il n'est donc pas surprenant de voir le rejeton Tristan intégrer le groupe en 1995 pour y donner une coloration plus lyrique notamment grâce à la tessiture si particulière de sa voix. Certains détestent, moi j'aime. A travers cette écoute, je voulais rendre hommage à ce groupe incontournable dont je suis éperdument fan et qui a bercé et qui berce encore ma "satanée" existence.

Thin Lizzy : Live At Hammersmith Odeon, 27/11/81

West Palm Beach '75

Mais quelle daube, cet album !!!!!!!



Bon, réécoute à l'instant. Staying Power , un rythme à la Michael Jackson du plus mauvais goût. Et ça continue avec Dancer avec une pitoyable batterie électonique et un très bon solo de Brian, ceci dit. Back Chat ne vaut guère tripette et encore un Brian qui fait état de tout son talent en sortant un super solo. Le reste est à jeter. Body Language, sans doute le morceau le plus faible de l'album déjà qu'on touche le fond. Action This Day et son rythme lancinant m'agacent au plus haut point mais certes pas autant que les quatre précédents morceaux. On retrouve un peu plus certains phrasés queeniens (ceci dit,c'est quand même trop rare) mais une nouvelle fois, la rythmique a un son catastrophique. Put Out The Fire dont le riff introductif est quelque peu pompé sur It's Late se tient bien. Life Is Real (Song For Lennon) est une belle chanson qui renoue avec un talent certain de notre ami Freddie. Calling All Girls s'avère être d'une banalité affligeante (normal, Taylor n'a jamais été un super songwriter). On poursuit avec Las Palabras De Amor, un titre mid-tempo qui aurait très bien sa place dans un album de Zucchero mais certainement pas dans un album de Queen. Cool Cat aussi étonnant que cela puisse paraître, je l'ai toujours adoré notamment grâce à la perf vocale de Freddie. Under Pressure conclut cet album d'une façon presque convenable. Pourquoi ? Parce que cela fut un hit et qu'il y a David Bowie qui vient y taper la chansonnette, ce dernier s'étant certainement demandé ce qu'il était venu faire dans cette galère. Voilà, un album certes à part dans la disco du groupe que je trouve toujours aussi mauvais (surtout la première face, je parle d'un vinyl) après toutes ces années.