MAXXWELL

Line-up actuel

Cyril Montavon
: Guitare
Gilberto Melendez
: Chant
Kusi Durrer
: Basse
Hef Hafliger
: Guitare
Oli Haller
: Batterie

http://www.deezer.com/artist/276053

Chronique du dernier opus Tabla Rasa par Aux Portes du Métal :

C H R O N I Q U E

Je découvre Maxxwell avec leur troisième album, Tabula Rasa. Je ne suis donc pas spécialement bien placé pour commenter l'évolution du groupe suisse et vous dire si, effectivement, ces messieurs ont fait "table rase". En fait, ce qui m'a motivé pour chroniquer cet album est la très convaincante prestation du combo (à laquelle j'ai eu la chance d'assister) en première partie du concert de Michael Schenker donné à Vauréal en novembre dernier. Quand je me suis rendu compte, quelques jours plus tard, que l'album nous avait été proposé, je me suis dit qu'il serait peut-être bon de se pencher dessus... et je ne le regrette pas. Bon, j'ai quand même fait ma petite recherche et, a priori, le nom de cet opus est essentiellement justifié par le fait que le groupe a changé de chanteur et que la direction musicale serait un peu plus heavy et moderne. Soit. Voyons de quoi il retourne.

Nous sommes bien en présence d'un hard rock assez direct et musclé. Maintenant, pour ce qui est de l'approche "moderne", on va relativiser un peu. Si par moderne, on entend plus moderne que le hard tel qu'il était pratiqué dans les années 70 ou 80, ça marche. En revanche, ce cru 2014 sonne tout de même comme une sortie telle qu'on en entendait dans les années 90. Ce n'est pas vraiment une critique ou une façon de dire que Tabula Rasa n'est pas un bon disque, juste une constatation. De par le style abordé et la nationalité, on aura vite fait de rapprocher Maxxwell de Gotthard... mais en vérité, et comme vous l'avez compris avec les lignes précédentes, la copie rendue par le combo sent moins les 70's/80's et la charpente se veut plus heavy. La production va d'ailleurs dans ce sens et les gros riffs mis en avant sur les débuts de morceaux ne rigolent pas. Si vous voulez du hard costaud (qui reste mélodique et abordable), vous êtes à la bonne adresse. Partykings met tout de suite les pieds dans le plat, avec une rythmique en béton, un chant convaincant et du gros refrain avec des "wo ho ! wo oh !" fédérateurs. Fuck It durcit le ton avec un démarrage rapide et metal qui évoque bien plus Alter Bridge qu'Aerosmith. En tout cas, tous les morceaux ont une chose en commun : des sonorités et un style très américains. Cela s'applique également aux titres plus cool comme le radiophonique Nothing Changes My Mind.

Source : Aux Portes du Métal