SCORPIONS

Frise-Poulet a écrit:

Il est quand même meilleur que le dernier ACDC c'est mieux chanté et puis la casquette est plus sympa je trouve beaucoup plus moderne tu en penses quoi toi mon Philounet ?

2ème écoute : et non, l'AC/DC est meilleur.

En écoute là :

https://www.deezer.com/album/9632126

Je me propose après deux écoutes supplémentaires (donc ça fait 3) d'effectuer un titre à titre de ce nouvel album :

-Going Out With A Band : cela débute sur un bon riff mid-tempo de temps à autre syncopé, Meine chantant bien, très bien même. Ce qui choque d'entrée de jeu, c'est cette production aseptisée au niveau de la batterie de Kottak.

-We Built This House : l'intro est sympa mais dans les secondes qui suivent, on sombre dans l'insupportable morceau sirupeux, limite variétoche indigeste.

-Rock My Car : le morceau est bon et se veut respecter une trame scorpionnesque ma foi, assez sympathique, utilisant les bonnes recettes du passé (peut-être ai je écrit quelque chose qu'il ne fallait pas?). Un bon riff, un solo étincelant, un chant impeccable.

-House Of Cards : la première ballade de l'album, de toute évidence, mielleuse à souhait à la différence que par le passé, les ballades ou plutôt les slows (pratiques pour emballer une nana que l'on attendait avec impatience dans les "boums" (aujourd'hui, les jeunes utilisent ce terme ringue qu'est "soirée")). J'ai perçu quelques réminiscences très lointaines du côté de Holiday.

-All For One : un morceau très convenu qui, pour moi, n'a aucune accroche et ce, aussi à cause de choeurs insupportables.

-Rock And Roll Band : ce morceau aurait pu être excellent puisqu'il contient un bon refrain mais encore une fois la production aseptisée de la batterie en altère l'énergie et l'efficacité. Correct.

-Catch Your Luck And Play : une bonne intro couplée avec un bon riff gâchés ensuite par un refrain très "bateau" qui nous fait dire tout de go : "Mais quand va t-il se terminer ce morceau ?"

-Rollin' Home : ce mid-tempo hyper aseptisé  qui, à aucun moment, ne retient l'attention de son auditeur, fait office de remplissage et les choeurs, une nouvelle fois sont insupportables.

-Hard Rockin' The Place : excellente intro pour un morceau se révélant être diablement efficace.


-Eye Of The Storm : Du sirupeux, en veux-tu ? En voilà. A force de trop axer ses compos sur les ballades, le groupe s'égare en essayant trouver coûte que coûte le refrain qui tue mais à chaque fois, ça ne passe pas car l'on sombre dans le mielleux bref l'anecdotique.

-The Scratch : le riff est bon pour un morceau enlevé sur un tempo presque boogie que l'on jugera, somme toute, satisfaisant avec un pont très rapide légèrement jazzy.

-Gypsy Life : Re-ballade contenant un refrain défiant toutes les lois de la mièvrerie.

BONUS TRACKS :

-The World We Used To Know : on touche le fond avec ce titre très "variétoche" au rythme très comparable à celui d'un Every Breath You Take de Police en beaucoup moins bien bref de l'indigeste pur jus. C'est certes bien chanté et c'est d'ailleurs un point positif pour notre Klaus national. Nous verrons ça en live, ceci dit. Le concert de la Fête de l'Huma s'était d'ailleurs bien déroulé pour lui. Je vous en avais fait part à ce moment-là.

-Dancing With The Moonlight : ce morceau avec un riff à la Can't Live Without You en intro est, somme toute assez sympathique, comme quoi ce titre déjà utilisé par Thin Lizzy (Dancing IN The Moonlight) peut être synonyme de réussite.

-When The Truth Is A Lie : encore un mid tempo très poppy teinté de guitare tantôt acoustique tantôt électrique qui ne restera pas dans les annales scorpionnesques.

-Who We Are : l'album se termine sur une ballade (tradition oblige) très courte donc forcément moins chiante qu'un Send Me An Angel vers lequel elle lorgne de toute évidence.

A l'écoute de cet album, c'est quand même un sentiment de profonde déception qui prédomine et qui m'envahit alors que Sting In The Tail, je sais je l'ai déjà dit, laissait entrevoir un léger espoir vers ce qui s'annonçait comme étant une sorte de retour aux bonnes vieilles recettes du passé matinées de modernité, ceci dit. Nous avons affaire à un album très inégal qui met en présence le bon "le "très bon" sur la durée d'un album, c'est définitivement terminé, désolé pour les die-hard fans et le "médiocre". J'ai sans doute exagéré en parlant de "daube" dans mon premier post mais il faut dire quand même que c'est TRES DECEVANT pour un groupe qui, on le sait, a "presque" renié Ce pourquoi nous l'aimions (j'ai bien dit "presque" car je ne voudrais pas que mes propos soient une nouvelle fois interprétés à mal par les die-hard fans) ici ou ailleurs. Un album qui, au final, n'a pas confirmé l'excellence de Sting In The Tail, album ô combien attachant qui sut à l'époque mêler le groupe qui nous avait tellement fait rêver en des temps immémoriaux à celui plus actuel et ce, grâce à des titres bien plus marquants que ceux proposés sur Return To Forever.

Merci Phil, mais je me pose une question: "Les tortellini jambon, avec ou sans Parmesan râpé??

Moi je préfère la fougasse Mentonnaise elle se mange sans casquette

Scorpions fait son grand retour dans les bacs. Le groupe mythique de hard rock allemand a effet choisi de ses célébrer ses 50 ans de carrière avec un nouvel opus « Return to Forever », mélange de titres jamais publiés dans les années 80 et de morceaux composés spécialement pour cette galette. A cette occasion Concertlive a rencontré le chanteur de la formation, Klaus Meine, qui revient sur ce nouvel album et dévoile les premiers éléments de ses concerts à venir.

Lors de la dernière rencontre de Concertlive.fr avec Scorpions, le groupe confiait vouloir tout arrêter. Pourtant le combo de passionnés est de retour fort de ses cinquante ans de carrière et d'un nouvel album. Il est même près à reprendre les routes à travers le monde en 2015 et à s'offrir des concerts en France dès cet été.

C'est dans son hôtel parisien que nous avons rencontré le chanteur de la formation Klaus Meine. Il se prête au jeu de l'interview le sourire aux lèvres et confie son plaisir d'être encore sur le devant de la scène.

Concertlive : Comment décririez-vous ce nouvel album?

Klaus Meine : Je dirais que c'est un album de Scorpions avec l'ADN de Scorpions ce qui veut dire qu'il est rock. Je pense qu'il a ce que nos fans aiment. On y retrouve des morceaux qui n'ont jamais été publiés et qui datent des années 80 /début des années 90. Ces morceaux attendaient depuis tout ce temps mais n'avaient pas pu sortir sur des albums parce qu'ils n'avaient pas été terminés ou qu'il manquait des paroles. Mais ce n'est pas tout. Depuis les deux dernières années et notre MTV Unplugged, nous avons commencé à écrire de nouveaux titres. La fin de l'année 2014, nous l'avons passé à écrire de nouvelles chansons.

CL : Comment avez-vous sélectionné les anciens morceaux qui figureraient sur l'album ?

KM: Comme nous avons confiance en nos producteurs et qu'ils sont nos amis nous leur avons demandé de choisir les titres que nous allions utiliser. Nous avions bien sûr nos préférés, mais eux ont senti les chansons qui avaient du potentiel.

CL : C'est le MTV Unppluged qui vous a donné l'envie d'écrire de nouveaux titres ?

KM: Quand cette opportunité s'est présentée nous avons voulu y jouer de nouveaux titres en plus des classiques. Nous voulions que ce show soit très attractif et tout le monde est venu avec de nouvelles idées dans ce sens. Rudolf Schenker (guitariste, ndlr) voulait un morceau où en plus de jouer de la guitare il chanterait et moi j'avais un morceau dans lequel je jouait également de la guitare.

C'est à ce moment que la porte de la créativité s'est ouverte de nouveau pour nous. Quand nous sommes entrés en studio pour « Return to forever » nous nous sommes rendus compte que nous avions beaucoup de nouveaux titres. Nous avons commencé à travailler sur cet opus dès 2011 avec cette envie de revenir à nos titres 80's. Ça s'est construit au fur à et mesure alors que nous tournions dans le monde et revenions régulièrement en studio. C'était une situation très confortable pour nous puisque nous nous sommes retrouvés avec un double album tout d'un coup.

CL : Pourquoi ce titre « Return to forever » ?

KM: Parce que nous voulions souligner le fait que c'est une fin ouverte. Nous ne voulons plus faire de prédiction ni de promesse concernant notre futur. Tout pourrait finir demain ou ça pourrait continuer. On pourrait continuer à vivre ce rêve. Après toutes ces années, c'est un privilège de continuer à jouer partout dans le monde. De plus cette année nous avons même la chance de jouer dans de nouveaux pays comme la Chine par exemple.

CL : Avant cet album, vous parliez de tout arrêter. Qu'est ce qui vous a donné l'envie de revenir ?

KM: C'était une forme d'émotion. Il y avait encore des lieux où nous avions envie d'aller. Mais il y a aussi le public. Quand on voit les gens qui viennent à nos concerts on s'est rendu compte qu'il y avait de jeunes enfants qui venaient nous voir pour la première fois et nous demandaient quand on reviendrait. C'est super de jouer devant trois générations.

On a réalisé que c'est facile à dire mais c'est presque impossible de s'arrêter à ce stade. En 2010 quand nous avons annoncé la fin du groupe je me suis dit qu'après toutes les dates programmées du temps se serait écoulé. Je deviens plus vieux et nous pensions que nous n'aurions plus la force de continuer avec ce tempo, jouer autant de shows dans une trentaine de pays. Ça prend beaucoup d'énergie. Et puis nous voulions casser ce cercle « tournée, studio » dans lequel nous étions. C'était bon à ce moment-là de se dire que nous avions atteint la ligne d'arrivée. Et puis quand l'offre de MTV est arrivée nous aurions dû refuser et dire que le groupe s'était séparé. Mais bien sûr nous n'avons pas fait ça et avons vu ce show comme un nouveau challenge. Et puis aujourd'hui nous avons cet album, un film également et nous nous rendons compte qu'en 2015 nous devrions apprendre à dire 'non'.

CL : Vous sentez que vous avez encore de nouveaux enjeux avec Scorpions ?

KM: On verra ce que la vie nous amène. On ne sait jamais et aujourd'hui nous apprécions les choses au jour le jour. Nous avons perdu récemment un très bon ami qui était également notre tour manager et nous avons vu que tout peut s'arrêter du jour au lendemain. Notre génération de groupe , nous avons commencé dans les année 60's comme AC/DC ou Motörhead, ça fait longtemps qu'on est là. Un jour cette ère devra toucher à sa fin naturellement. Du coup nous pensons que c'est un privilège d'être encore là.

CL : C'est justement le 50ème anniversaire du groupe. Était-ce important pour vous de le célébrer avec vos fans ?

KM: En fait Rudolf a fondé le groupe en 1965. Et il a trouvé un livre dans lequel sa mère tenait les comptes. Il faut dire que ses parents lui avaient prêter de l'argent pour acheter du matériel. Elle y notait les frais d'essence, de déplacements pour qu'on puisse lui rendre les sommes par la suite. Rudolf a trouvé ce livre quand il a regardé dans ses affaires et en regardant les dates il s'est dit 'Wahou septembre 65'. Il en a parlé à notre manager qui nous a dit qu'il n'y avaient pas tellement de groupes qui peuvent fêter leurs 50 ans et a voulu qu'on le fasse. Il a eu de super retours de notre labels et des promoteurs dans le monde qui nous ont dit que ce serait vraiment cool si on pouvait repartir en tournée et célébrer ça avec nos fans.

CL : Vous avez des concerts prévus l'hiver prochain en France. A quoi les fans peuvent-ils s'attendre ?

KM: On en est juste aux rendez-vous avec la production. Nous savons qu'il y aura un nouveau décor, une nouvelle setlist. Bien sûr nous jouerons nos classiques mais il y aura aussi de nouveaux morceaux dans le show. Le premier concert se fera en Chine en mai. Ce sera un tout nouveau spectacle mais à ce stade je ne peux pas donner beaucoup de détails.

Mon dieu

Dis-moi, Frisou, as-tu quand même écouté des albums comme Virgin Killer, Fly To The Rainbow et Tokyo Tapes avec le guitariste Uli Jon Roth ?

Non mon Philounet mais je vais le faire de ce pas par contre j'aime bien la version de  I Can t explain

Avec Roth, c'est un peu plus hendrixien...

Phil a écrit:

Dis-moi, Frisou, as-tu quand même écouté des albums comme Virgin Killer, Fly To The Rainbow et Tokyo Tapes avec le guitariste Uli Jon Roth ?

Tu oublies l' excellent "In trance" mon Penchounet

Ils vont choisir une ballade pour pas effrayer l'audimat de l’émission.

Sinon, après plusieurs écoutes de l'album, madame l'aime beaucoup, je dirais que la première moitié de l'album est interessante. Moins les derniers morceaux. J'attends de voir ce que certains titres vont donner en live sans les choeurs et autres "habillages" sur l'album.

Quoi qu'au Hellfest, pas sur que les Scorps jouent beaucoup de ces titres. Plutôt une suite de succes pour plaire au plus grand nombre.

Je n' ai pas entendu grand chose de positif sur ce skeud

Cet album est grandiose j'adore

Il est mauvais, point barre.

Il est juste un peu meilleur que le dernier ACDC point virgule

Il est très mauvais, point de suspension......

Moi je dirais mieux ils sont bons mais à rien, point noir.......

Aujourd'hui, c'est toute la question, point d'interrogation...

Celui d'ACDC est légèrement plus mauvais, point de vue........

Quand je pense qu' ils vont passer chez Patrick Sébastien le 4 avril, avec Chico & The gypsies &François Valéry, entre autres cadors...j' en attrape un point de côté!

Trust, époque album "IV" était passé chez Drucker un samedi soir chanter "Ideal". J'en étais très content à l'époque. Ca me permettait de les voir a la teloche, ce qui n'était pas si courant.

Scorpions a déjà du faire des emissions de variet en France me semble-t-il. Ils sont les rois de la balade et touchent un large public.

Oui, ils étaient passés à la Star ac je crois .
J' avais vu TRUST chez Drucker, ils n' avaient pas fait un truc avec CABREL ??

J'avais vu Chuck Berry chez Dorothée j'étais au point mort ce jour là