THE DOORS

Un canular a fait état de la mort de Ray Manzarek sur Facebook :

http://en.mediamass.net/people/ray-manzarek/deathhoax.html

ça n' était pas un canular hélas, quelle perte...

Densmore et Krieger projettent d'organiser un concert-hommage à Ray Manzarek qui est mort le mois dernier à l'âge de 74 ans :

John Densmore and Robby Krieger are planning to play a memorial show for The Doors bandmate Ray Manzarek, who died last month aged 74.

Happy Birthday, Jim !!!!!!!!! Il aurait eu 70 ans aujourd'hui.

Robbie Krieger et John Densmore ont donné le 5 décembre au Los Angeles County Museum un mini-concert de 4 titres lors d'une célébration en l'honneur de Jim Morrison. Cela devait être à la base une interview. Ils ont donc le projet de rejouer ensemble.

Surviving Doors members Robby Krieger and John Densmore played an unexpected four-song set at a Jim Morrison memorial event last week – and they’re planning to perform together again.

The pair had previously discussed the possibility of taking the stage together after the death of keyboardist Ray Manzarek brought them together earlier this year. They hadn’t been on speaking terms for nearly a decade following the launch of a spate of lawsuits.

Krieger and Densmore appeared side-by-side on December 5 to mark what would have been frontman Morrison’s 70th birthday. They were only expected to take part in a question-and-answer session, but they surprised and delighted the audience at the Los Angeles County Museum Of Art by playing a set including People Are Strange and Love Me Two Times.

Afterwards Krieger told Rolling Stone: “Jim would be happy if he were here, I think. After he died I thought, ‘In a couple of years people are never going to think about us any more. People are never going to realise how great these songs are.’

“If you listen to those albums, there’s so much in there that people still don’t even know about.”

Asked how Morrison might have celebrated his 70th, Krieger said: “I’m sure by this time he’d want to forget about his birthday. He’d want to forget how old he was.”

But despite enjoying his reunion with Densmore, the guitarist reflected: “It was more fun last night when John just came to my house and we played a few songs together. If we did this again it would be for some charity.

“We’re talking about a show – a tribute to Ray for his birthday, February 12. We’re going to try and get something together.”

Densmore added: “I had a lot of fun. I would do this again a few times, maybe.”



S'ils avaient la bonne idée de venir à Paris....

Le groupe au Conseil de Paris a soumis au vote un texte prévoyant de baptiser une place ou un bâtiment public au nom du chanteur des Doors, qui aurait eu 70 ans le 8 décembre.

Le Conseil de Paris, à l’initiative du groupe UMP, votera lundi ou mardi pour le principe de dédier un lieu, place ou équipement public, à la mémoire du musicien Jim Morrison qui a vécu et est mort à Paris en 1971, a-t-on appris vendredi. Les élus UMP soumettront au Conseil un «vœu» en ce sens, auquel l’exécutif socialiste «répondra favorablement», a dit à l’AFP Bruno Julliard, adjoint du maire Bertrand Delanoë chargé de la culture, saluant «une bonne initiative».

Le cofondateur et chanteur des Doors, mort à Paris le 3 juillet 1971 à l’âge de 27 ans, est enterré au cimetière du Père-Lachaise, où sa tombe est devenue un lieu de pèlerinage pour ses fans du monde entier. Mais aucun lieu ne porte son nom, font remarquer les cosignataires du «vœu», proposant «qu’un espace public parisien, place ou rue, établissement culturel, soit dédié à la mémoire de Jim Morrison», d’après le texte transmis à la presse.

Le «vœu», à l’initiative du conseiller de Paris Jérôme Dubus (UMP), insiste sur «la carrière exceptionnelle» de l’artiste américain, «chanteur, cinéaste, poète», à la tête d’un groupe parmi «les plus marquants de l’histoire du rock», et évoque aussi «son engagement contre la guerre du Vietnam». Il rappelle que Morrison, qui aurait eu 70 ans le 8 décembre, a vécu dans le quartier du Marais, au «17 rue Beautreillis» (IVe).

Pour Jérôme Dubus, «c’est étonnant» qu’aucun lieu dans la capitale ne porte encore le nom Morrison «étant donné son lieu particulier avec Paris». L’élu UMP a fait remarquer que certains dans son groupe s’étaient demandés si un tel artiste «mérite d’être commémoré ainsi». «Certes il a eu une vie assez controversée notamment à cause de ses addictions (...) mais c’est quelqu’un qui a marqué et il n’y en a pas tant que ça dans le monde du rock», a-t-il ajouté.

Y en a qui ont écouté les récents live qui sont sortis ? Bon, je vais faire les questions et les réponses :

Bright Midnight- Live In America : compil live vachement bien faite
Live In Detroit 1970 : excellente performance
Live In Boston 1970 : deux shows l'un à 19h, l'autre à 22h : pas bien du tout le Morrison qui est à la ramasse
Live In Pittsburgh 1970 : très bon show, tout est bien en place
Live In Philadelphia 1970 : très bon concert
Live In New York 1970 : un superbe coffret 6 CD contenant des shows enregistrés l'après-midi et le soir, shows dont une partie fut extraite pour Absolutely Live
Live In Vancouver 1970 avec Albert King en guest
Live At The Matrix 1967 : un réel document captant les premiers concerts, concerts malheureusement incomplets. Le coffret boot est largement plus intéressant
Live At The Aquarius Theatre (1st show)
Live At The Aquarius Theatre (2nd show) : deux shows sympas mais Morrison pas au mieux de sa forme.
Live At The Hollywood Bowl 1968 : un bon show avec un Morrison très théatral

Mes souhaits pour des sorties futures :
-une sortie officielle du Miami '69 (un concert pour l'Histoire) : la bande-son existe, je l'ai
-un concert du Whisky A Go-Go 1968

Voici quelques photos prises à l'arrache (puisqu'il était interdit de photographier) sur l'expo Jim Morrison :










Une photo connue et originale du Zep était à admirer ainsi que des photos de Hendrix, des Stones et des Who. A ce moment-là, j'ai été chopé par la patrouille.

John Densmore sera l' invité exceptionnel du Disquaire day 2014, à l' occasion de la sortie de son bouquin "Unhinged, Jim Morrisson’s legacy goes on trial", qu' on se le dise!
http://disquaireday.fr/john-densmore-invite-exceptionnel-du-disquaire-day-francais-2014/

Oui mais c'est où la dédicace, mon Kilou ?     

Je pense qu' ils vont donner l' info peu de temps avant sur leur site, reste vigilant petit scarabée.  

 

Track listing:

1.L.A. Woman — Jimi Jamison (Survivor), Ted Turner (Wishbone Ash) and Patrick Moraz (Moody Blues)

2.Love Me Two Times — Lou Gramm (Foreigner), Thijs van Leer (Focus) and Larry Coryell

3.Roadhouse Blues — Leslie West (Mountain), Brian Auger and Rod Piazza

4.Love Her Madly — Mark Stein (Vanilla Fudge) and Mick Box (Uriah Heep)

5.Riders On The Storm — Joe Lynn Turner, Tony Kaye (Yes), and Steve Cropper (Booker T. & The M.G.’s)

6.The Crystal Ship — Edgar Winter and Chris Spedding

7.Intro (People Are Strange) — Keith Emerson, Jeff “Skunk” Baxter and Joel
Druckman (John Fahey)

8.People Are Strange” — David Johansen (NY Dolls) and Billy Sherwood (Yes)

9.Touch Me — Robert Gordon, Jordan Rudess (Dream Theater), Steve Morse and Nik Turner (Hawkwind)

10.The Soft Parade — Graham Bonnet, Christopher North (Ambrosia) and Steve Hillage (Gong)

11.Hello, I Love You — Ken Hensley (Uriah Heep) and Roye Albrighton (Nektar)

12.Spanish Caravan — Eric Martin (Mr. Big) and Elliot Easton (The Cars)

13.Alabama Song (Whiskey Bar) — Todd Rundgren and Geoff Downes (Yes / Asia) and Zoot Horn Rollo (Captain Beefheart)

14.Break On Through (To The Other Side) — Mark Farner (Grand Funk Railroad) and Chick Churchill (Ten Years After)

15.Light My Fire — Ian Gillan, Rick Wakeman (Yes) and Steve Howe (Yes)

16.The End — Pat Travers and Jimmy Greenspoon (Three Dog Night)

Merci à Stormy.     

On va écouter ça. Ceci dit, l'univers des Doors, je connais bien pour avoir déjà tous les albums et pour avoir lu de nombreux ouvrages à leur sujet, j'émets quelques réserves quant à la capacité des participants à ce tribute à restituer les atmosphères si particulières liées aux angoisses morrisonniennes.  

BAD TRIP
Dans une interview donnée au magazine anglais «Mojo», la chanteuse confirme une version déjà écrite dans plusieurs livres.

La mort soudaine de Jim Morrison à Paris le 3 juillet 1971, à l’âge de 27 ans, est de moins en moins le mystère nébuleux qu’elle a été pendant de longues années. Aujourd’hui, c’est la chanteuse Marianne Faithfull, qui était alors proche du chanteur des Doors et vivait elle aussi en partie à Paris, qui revient sur le drame dans une interview donnée au magazine britannique Mojo.

Selon elle, Jim Morrison serait mort d’une surdose d’héroïne dans un bar parisien, le Rock and Roll Circus, et non chez lui, où il aurait été transporté par des proches après son décès. Et c’est Jean de Breteuil, alors petit ami de Faithfull et dealer des stars bien connu, qui lui aurait fourni la dose mortelle.

La chanteuse aurait refusé d’accompagner De Breteuil chez Jim Morrison, au 17 rue Beautreillis, près de la place des Vosges, où le chanteur vivait alors avec sa petite amie américaine, Pamela Courson. «Je sentais que quelque chose n’allait pas, explique la chanteuse, aujourd’hui âgée de 67 ans, dans Mojo. Du coup, je me suis dit que j’allais prendre quelques Tuinal [un barbiturique utilisé comme sédatif, ndlr] pour ne plus avoir à bouger. Et [Jean de Breteuil] est allé voir Jim Morrison et l’a tué. Je veux dire, je suis sûr que c’était un accident. Pauvre salaud. La dope était trop forte? Ouais. Et il en est mort. Et je ne savais rien de tout cela. Mais aujourd’hui, toutes les personnes connectées à la mort de ce pauvre type sont mortes. Sauf moi.»

C’est la première fois que la version d’une mort par overdose est ouvertement évoquée par Marianne Faithfuill, mais elle apparaît depuis longtemps dans divers ouvrages, notamment celui de Sam Bernett, animateur à la radio et à la télévision, qui travaillait alors au Rock and Roll Circus. Selon ce dernier, Morrison serait mort seul dans les toilettes de l’établissement, où il était parti tester l’héroïne vendue par Jean de Breteuil. Le corps sans vie du chanteur aurait ensuite été déplacé jusqu’à chez lui et installé dans sa baignoire.

C’est là qu’il a été retrouvé par Pamela Courson, au matin du 3 juillet, selon la version officielle. L’enquête de l’époque n’avait pas fait pratiquer d’autopsie et avait conclu à une mort causée par une insuffisance cardiaque et l’alcool.
Sophian FANEN

Elle avait déjà fait la même déclaration dans une interview en 2010. Sam Bernett, propriétaire du Rock And Roll Circus que l'on n'a pas cru à l'époque affirmait globalement la même chose à savoir que Morrison avait été trouvé dans les toilettes du bar parisien par des serveurs aux alentours de 2h30, victime d'une overdose d'héroïne et avait été discrètement évacué de l'endroit par son entourage. A ce propos, Hervé Muller est d'ailleurs allé jusqu'à dire que Bernett était responsable de non-assistance à personne en danger. C'est ce qu'il relate dans son ouvrage sobrement intitulé Jim Morrison paru en 2011.

La version de "la baignoire" selon laquelle Jim serait mort tranquillement a été également été cautionnée par Agnès Varda, célèbre réalisatrice qui, au passage, ne veut plus entendre parler de cette affaire. Varda s'est occupée des obsèques, sans aucun journaliste, et c'est seulement après que la nouvelle du décès a été officialisée.

Je vous recommande la lecture du Hors-série de Rolling Stone consacré à Jim Morrison paru en 2011 qui résume parfaitement la question.

Allez hop une p'tite piqûre de rappel pour un titre que j'adore extrait de Strange Days :

Un documentaire tourné en 68, intitulé Feast Of Friends sortira en DVD et Blu-ray le 11 novembre :

https://www.thedoors.com/store/feast-friends-8851

Sam Bernett a toujours évoqué la même histoire. Quant à la "non assistance à personne" possible, Hervé Muller devrait se renseigner pour savoir si celle-ci était encore possible à la découverte de Jim Morrisson dans les toilettes.
Et se remettre dans le contexte des années du drame. Rebvenir en arriere avec les mentalités d'aujourd'hui ne sert à rien.

Voici un documentaire consacré aux dernières heures de Jim :

Richard Bohringer aurait connu Jim Morrison à Paris en 1971 :

JEROME : Est-ce que c’est vrai que vous avez connu Jim Morrison, à Paris ?
RICHARD BOHRINGER : Oui. Bien sûr.
JEROME : Excellent. Comment vous avez connu Jim Morrison ?
RICHARD BOHRINGER : Parce qu’il y avait une boîte qui s’appelait Rock’n’Roll Circus, où tous les groups de rock’n’roll qui passaient par Paris, ou tous les musicos, on se retrouvait tous là. Et nous on ne savait pas très bien qui c’était Morrison à l’époque.
RICHARD BOHRINGER : Voilà, c’est pas du tout aller vers le film d’Oliver Stone hein. Jim Morrison. Mais pas du tout.
JEROME : Et c’est devenu votre pote ?
RICHARD BOHRINGER : Oui, mais comme on l’était tous, potes !
JEROME : A l’époque.
RICHARD BOHRINGER : On avait une attache particulière parce que certainement on buvait autant de bière l’un que l’autre et qu’on restait peut-être plus tard ensemble que d’autres, mais on était tous potes. J’ai été vedette américaine de Vince Taylor. Je faisais la première partie de Vince.

https://ssl-ds.static.rtbf.be/article/pdf/bohringer-1369902880.pdf

http://www.encoredunoir.com/2016/08/jim-morrison-et-le-diable-boiteux-de-michel-embareck.html