L'Actualité

Kadhafi dément avoir quitté son pays. Le numéro un libyen a démenti les informations selon lesquelles il aurait quitté la Libye pour le Venezuela lors d'une brève apparition en "direct" lundi 21 février en fin de soirée sur la télévision d'Etat, depuis sa résidence de Bab Al-Azizia à Tripoli.

"Je vais voir les jeunes sur la place verte. C'est juste pour prouver que je suis à Tripoli et non au Venezuela, et démentir les télévisions, ces chiens", s'est-il contenté d'affirmer en réponse aux informations diffusées lundi par plusieurs télévisions et médias internationaux, selon lesquelles il aurait quitté la Libye pour le Venezula, dirigé par son ami Hugo Chavez.

Répression sanglante des manifestations. Aux premières heures de mardi, le calme semblait revenu dans la capitale Tripoli. La veille, les forces armées du colonel Kadhafi se sont engagées dans un bras de fer de plus en plus sanglant pour le maintenir à la tête du pays.

Alors que les émeutes et manifestations contre le régime du dirigeant libyen ont gagné Tripoli pour la première fois depuis le début des troubles, des avions de l'armée de l'air libyenne ont ouvert le feu à munitions réelles sur des manifestants dans plusieurs sites de la capitale, faisant de nombreux morts, selon des témoins. Les forces de sécurité ont, quant à elles, mené une opération contre les "saboteurs et (ceux qui sèment) la terreur", faisant des morts, a confirmé la télévision d'Etat, sans en préciser le lieu.

D'autres témoins ont rapporté des affrontements meurtriers dans les quartiers Fachloum et Tajoura, à Tripoli, l'un d'eux qualifiant les événements de "massacres". "Des hommes armés tirent sans distinction. Il y a même des femmes qui sont mortes", a-t-il précisé, ajoutant que les mosquées du quartiers diffusaient des appels au secours par le biais de haut-parleurs.

La télévision officielle libyenne a démenti mardi les informations sur ces "massacres". "Ils disent qu'il y a des massacres dans plusieurs villes, villages et quartiers en Libye. Nous devons lutter contre ces rumeurs et mensonges qui font partie d'une guerre psychologique", est-il écrit sur un bandeau rouge qui passe sur la télévision Al-Jamahiriya. Ces informations "visent à détruire votre moral, votre stabilité et vos richesses".

On s 'y attendait un peu mais force est de constater que ce taré congénital de Kadhafi va faire payer très cher au peuple Lybien son envie de liberté, on parle déjà de plus de 500 morts, à mort salope!

Dans le genre enculé , il remporte la palme.

Heu, c'est pas gentil pour les adorateurs de la sodomie.

Et les fistons sont, aussi, ancrés à leurs sieges; alors que les membres du gouvernement demissionnent les uns après les autres.
Les Khadaffi auront du mal à garder le pouvoir après cela.

"Je me battrai jusqu'à la dernière goutte de mon sang", a martelé Mouammar Kadhafi, mardi 22 février, dans son premier discours en direct à la télévision depuis le début des manifestations réclamant son départ.

Dans ce discours, long, confus et véhément, le dictateur libyen a assuré qu'il n'était pas question de quitter le pouvoir comme l'ont fait d'autres dirigeants du monde arabe. Il a argué qu'il était "au-dessus des postes des chefs d'Etat", "un révolutionnaire", "un Bédouin". "Mouammar Kadhafi n'est pas un président et n'est pas un être normal contre qui on peut mener des manifestations", a-t-il insisté, parlant de lui à la troisième personne. "Si j'étais président, j'aurais démissionné. Mais je n'ai pas de titre, je n'ai que moi-même et mon fusil", a-t-il expliqué plus tard.

"PURGER LA LIBYE MAISON PAR MAISON"

Il a eu des mots très durs à l'encontre des manifestants, affirmant que toute personne armée sera passible de "la peine de mort". "Rendez vos armes immédiatement, sinon il y aura des boucheries", a-t-il lancé, menaçant de faire de la ville de Benghazi, foyer de la contestation, un "nouveau Falloudja" et un "nouveau Tiananmen". Il a menacé de "purger la Libye maison par maison" pour mater la révolte.

Le guide libyen a tenté d'expliquer le mouvement de révolte qui a fait au moins 200 morts, selon des ONG. "Ce sont des jeunes qui ont entre 16 et 18 ans. Ils sont en train d'imiter ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte. [...] Une minorité malade se cache dans les villes et donne de l'argent à ces jeunes pour les pousser à commettre de tels actes", a-t-il assuré, avant de se contredire, évoquant "une minorité terroriste qui veut transformer la Libye en émirat", des "barbus".

"NOUS ALLONS LEUR MONTRER CE QU'EST UNE RÉVOLUTION POPULAIRE"

Il a ensuite demandé à "toutes les mères", puis les pères, de sortir dans les rues et d'en prendre le contrôle. Mouammar Kadhafi a appelé ses partisans à descendre dans la rue dès mercredi pour manifester en sa faveur, exigeant en même temps de l'armée et de la police qu'elles reprennent la situation en main.

"C dans l'air" sur F5 en parlait tout à l'heure, rediffusable sur les box.

"Les rebelles seront condamnés à mort" a t-il dit.

Discours épouvantable de ce psychopathe !!
C' est un lieu commun de dire ça mais, si il n' y' avait pas eu le pétrole, Kadhafi n' aurait jamais régné pendant 42 ans, il a été l' ennemi n°1 pendant 20 ans (Lockerbie, l' embargo U.S. des 90's etc...), et depuis une décennie il serait redevenu fréquentable??!!
Mais de qui se moque t' on bordel??

Qui l'a maintenu au pouvoir , ce con ? Les puissances occidentales ? Cela m'étonnerait car je me souviens que lors de l'affaire de Lockerbie , les pays occidentaux avaient signé une sorte de "contrat" sur lui.

Tu parles, ça c' est pour la version officielle, pourquoi la C.I.A. lui a t' elle sauvé la mise en 1972??

Rappelle-moi. Il s'était passé quoi en 72 ?

Kadhafi, l'encombrant liseur

mercredi 23.02.2011, 05:10 - ERIC DUSSART
| LE TEMPS FORT |

Voilà un homme qui semblait avoir sacrifié sa carrière par amour. C'est joli, ça. Parce qu'il partage la vie de Michèle Alliot-Marie depuis plus de vingt ans, on disait Patrick Ollier résolu à taire toute ambition ministérielle. Elle successivement à la Défense, à l'Intérieur, à la Justice - « Que des ministères régaliens ! », soulignait-elle dans son bureau de la Chancellerie - pendant que lui se contentait d'un bref passage au perchoir de l'Assemblée. Belle preuve d'amour, tout de même, pour un homme qu'on disait en cour, logiquement « ministrable » au vu de son parcours.

Alors, pendant que sa belle commandait aux généraux, aux préfets ou aux procureurs, il s'occupait en nouant des contacts. En faisant des connaissances. Il fonda par exemple un groupe d'études franco-libyen à l'Assemblée, qui le mena, dit-il, près de dix fois à Tripoli depuis 2004 et le liait petit à petit à ce dictateur qui lui sembla gagner à être connu.

Grand ordonnateur dans la coulisse de la pittoresque visite de Mouammar Kadhafi à Paris en 2007, avec camping exotique dans les jardins de l'Élysée parmi d'autres caprices, Patrick Ollier tenta de rassurer les inquiets : « Il a été un terroriste, mais il a bien changé. Au point qu'aujour-d'hui, il lit Montesquieu. » On ne sait pas si quelqu'un d'autre que lui a vu un jour le vieux colonel à bouclettes Les Lettres persanes à la main, mais il resta un bon nombre de sceptiques, à commencer par Rama Yade, alors secrétaire d'État aux Droits de l'homme, qui a au moins eu le courage de dire tout haut qu'un dictateur qui lit reste avant tout un dictateur. Et puis, s'il demeure une trace écrite de cette encombrante visite, ce n'est pas une citation tirée de De l'Esprit des lois, mais ces dix milliards de contrats signés tous azimuts avec tant d'industriels français. Des réacteurs nucléaires (« À usage pacifique »... ), des infrastructures diverses, vingt et un Airbus, mais aussi... des armes, des hélicoptères et des avions de combat.

Si ces armes-là sont les mêmes que celles qui ont tiré sur la foule à Tripoli, il vaut mieux aujourd'hui s'appeler Rama Yade que Patrick Ollier. Et que Bernard Kouchner, aussi, qui se disait à l'époque si encombré d'un secrétariat d'État aux Droits de l'homme. Et on ne connaît pas tous les noms de ceux qui ont signé ces contrats avec le riche pays pétrolifère.

Ceux-là restent cois, aujourd'hui. Et tranquilles. Ce n'est pas comme Patrick Ollier et Michèle-Alliot-Marie, rattrapés par leurs amitiés tunisiennes et libyennes alors qu'ils sont enfin tous deux ministres. Comme c'est rageant. Mais pour eux, comme à tous ceux qui s'inclinent devant les oppresseurs, de l'Afrique à la Russie en passant par la Chine, faisant des affaires en oubliant la souffrance des peuples, il faut bien que vienne un jour le temps de rendre des explications. Et comme dirait Kadhafi, qui cite souvent Montesquieu : « Le ciel peut seul faire les dévots, les princes font les hypocrites. »

Phil a écrit:

Rappelle-moi. Il s'était passé quoi en 72 ?

Il a été victime d' un coup d' état, et c' est la C.I.A. qui lui a sauvé la mise afin de le maintenir au pouvoir.
Pour remercier les américains, Kadhafi a dégagé les bases US de la Lybie à la fin des 70's, et après il y' a eu les conflits avec l' administration Reagan puis celle de Bush père, les amerloques avaient failli avoir la peau de Kadhafi lors du raid sur Tripoli (dans les 90's) mais l' avaient loupé et tué sa fille.
Depuis lors, Kadhafi a fait quelques efforts pour devenir respectable avec l' aval de bons nombres de pays occidentaux...

Le coup d'état , je ne m'en souvenais pas. Par contre le raid sur Tripoli , j'aurais pensé que c'était plutôt au milieu des années 80 , 86 pour être précis car je me souviens être à l'armée à ce moment-là.

Le Monde Diplomatique, Vendredi 1 Mai 1987

Le raid américain contre la Libye
Des mensonges pour déstabiliser l'"ennemi public n° 1"

EN pleines vacances estivales, l'article que publie, le 25 août 1986, le très sérieux Wall Street Journal fait l'effet d'une bombe. Le quotidien des milieux d'affaires dévoile que "les Etats-Unis et la Lybie sont sur la voie d'un nouvel affrontement"; cette escalade trouverait sa source dans les indications recueillies par l'administration républicaine suivant lesquelles "Kadhafi a repris la planification et la préparation d'actes terroristes". Ce texte, qualifié de "digne de foi" par M. Larry Speakes, porte-parole de la Maison Blanche, fait immédiatement monter la tension en Méditerranée. Il inaugure une série de déclarations alarmistes d'officiels américains. Le général Bernard Rogers, commandant en chef des forces de l'OTAN en Europe, annonce que "Kadhafi a planifié et donné des instructions pour une reprise du terrorisme (1)". Début septembre, l'envoyé spécial du président Reagan, le général Vernon Walters, ambassadeur aux Nations unies, entame une tournée européenne. Il reprend les mêmes accusations auprès de ses divers interlocuteurs, parmi lesquels MM. Chirac et Mitterrand.

Un mois plus tard, le Washington Post révèle que toute cette campagne fait partie d'un plan préconçu, résumé dans un mémorandum de trois feuillets de M. John M. Poindexter, conseiller du président pour les affaires de sécurité nationale. "Un des éléments-clefs de la nouvelle stratégie, dit la note, est de combiner les événements, vrais et fictifs, à travers une campagne de désinformation (2)." Ce projet visant à déstabiliser M. Kadhafi pour le forcer - suivant la formule du président Reagan - "à se demander, chaque fois qu'il va se coucher, ce que nous allons faire (3)" - suscite un tollé dans la presse américaine. Pour le Wall Street Journal, "notre gouvernement monte des campagnes de désinformation complexes [dont] nous sommes aussi les victimes (4)". En signe de protestation, M. Kalb, porte-parole du département d'Etat, donne sa démission.

"Un geste d'autodéfense"

LE "bluff" américain suscite en France nombre de commentaires sur les médias et leur rôle. Personne toutefois ne relèvera qu'intoxiquer des journaux est un acte certes répréhensible, mais somme toute courant, alors que répercuter, par l'intermédiaire d'un envoyé spécial, des contre-vérités auprès de gouvernements alliés relève du sabotage de l'alliance dont M. Reagan aime tant à se réclamer. Cet épisode éclaire d'un jour nouveau les circonstances du raid du printemps 1986 contre la Libye.

Dans la nuit du 14 au 15 avril 1986, une trentaine d'avions américains bombardent des "objectifs militaires" à Tripoli et à Benghazi. Pour M. Larry Speakes, cette opération est un "geste d'autodéfense" après l'explosion d'une bombe, le 5 avril, dans une discothèque à Berlin-Ouest: un sergent de l'US Air Force a trouvé la mort. Elle a pour but "de prévenir et de décourager à l'avenir des attaques libyennes contre des victimes innocentes". Interminablement, la Voix de l'Amérique avertit les Libyens qu'ils devront "supporter une certaine responsabilité collective (5)" tant qu'ils continueront à obéir au colonel Kadhafi.

Pour emporter les réticences de gouvernements européens qui, à l'exception de celui de Mme Thatcher, rechignent à le suivre inconditionnellement, M. Reagan a envoyé M. Vernon Walters sur le Vieux Continent. Sans succès. Il affirme alors qu'il possède des preuves "directes, précises et irréfutables" de la culpabilité libyenne. Washington révèle que la CIA a capté des conversations entre Tripoli et son ambassade en République démocratique allemande et que ces enregistrements emportent l'adhésion. Le Figaro n'attend pas cette divulgation pour titrer, dès le 7 avril, "les Libyens derrière la tuerie (6)".

Et pourtant... Le 28 avril 1986, M. Manfred Ganshow, responsable d'un groupe d'une centaine d'enquêteurs de Berlin-Ouest chargés d'élucider les circonstances de l'attentat, répond à un journaliste: "[Je n'ai] pas plus de preuves que la Libye est liée à l'attentat que quand vous m'avez appelé deux jours après les faits. C'est-à-dire aucune (7)."

L'hebdomadaire ouest-allemand Der Spiegel rapporte que le décryptage des conversations téléphoniques par les experts des services de renseignement ouest-allemands avait abouti à des "résultats distincts" de ceux de leurs collègues américains. Ces "notables différences d'interprétation ont été rapidement mises de côté pour des raisons politiques (".

Dans les mois qui suivent, plusieurs journalistes américains poussent plus loin leurs investigations. L'un d'eux, Seymour Hersh, interroge un fonctionnaire des services de renseignement des Etats-Unis qui avait eu accès à nombre de rapports secrets. "Rien de ce que j'ai vu, lui assure ce responsable, ne prouvait une menace libyenne. Il ne s'y trouvait pas de quoi réagir comme nous l'avons fait en dénonçant Kadhafi comme l'ennemi public numéro un (9)." Lors d'une réunion en Europe, au printemps 1986, plusieurs responsables occidentaux, peu suspects de sympathie envers le terrorisme, mettaient en doute les assertions de la Maison Blanche sur le rôle central de la Libye dans les entreprises de déstabilisation.

Avant même le raid, l'hebdomadaire Newsweek avait posé la bonne question: "Pourquoi la Libye?" Et d'ajouter: "L'administration a reconnu que la Syrie et l'Iran sont plus impliqués dans le terrorisme que Kadhafi. Le groupe Abou Nidal, par exemple, est plus lié directement à la Syrie qu'à la Libye (10)."

Mais la Syrie, Etat puissant, peut servir de médiateur au Liban. Avec l'Iran, les tractations qui aboutiront au scandale que l'on sait avaient déjà commencé. Dans le cas de la Libye, des contraintes analogues n'existant pas, M. Reagan peut, au moindre coût, accroître sa popularité sans mettre en cause les "intérêts vitaux" des Etats-Unis. Faut-il vraiment s'indigner que la France ait refusé de le suivre sur ce terrain alors qu'elle risquait de subir, sur son territoire, une nouvelle flambée terroriste?

D'autant que la solidarité atlantique n'a pas poussé Washington à informer ses alliés de son véritable objectif: assassiner M. Kadhafi. Ce plan, concocté par MM. McFarlane, Poindexter et North - les mêmes qui seront impliqués dans l'"Irangate", avait reçu l'aval du président alors qu'il contrevenait à la loi qui proscrit les tentatives d'élimination des chefs d'Etat étrangers (11). Pour camoufler en "erreur" le décès du "guide de la révolution", l'administration se préparait à annoncer que celui-ci n'était que "fortuit et involontaire (12)". Malheureusement, "le Pentagone avait trop lu ses propres rapports sur la précision de la technologie des bombardements de nuit (13)", et M. Kadhafi en sortit indemne.

Par contre, la "précision technique exemplaire" vantée par le Figaro du 16 avril se solda par des dizaines de victimes civiles libyennes, dont la fille adoptive, âgée de quinze mois, de M. Kadhafi. Les centaines de coopérants américains et britanniques qui avaient été regroupés dans las bases militaires libyennes "transformées en quelque sorte en boucliers (14)" s'en sortirent sains et saufs. Du moins faut-il le croire puisque la presse et la radio qui avaient annoncé le calvaire de ces nouveaux otages se désintéressèrent de leur sort dès le lendemain du raid. Ce ne fut pas le cas de plusieurs coopérants occidentaux au Liban - dont deux Britanniques - qui furent assassinés en représailles. La dangereuse et mensongère croisade entamée par la Maison Blanche se clôturait, provisoirement, dans le sang.

Notes:

(1) Le Monde, 31 août-1er septembre 1986.

(2) International Herald Tribune, 3 octobre 1986.

(3) International Herald Tribune, 4-5 octobre 1986.

(4) International Herald Tribune, 3 octobre 1986.

(5) Cité par Libération, 21 avril 1986.

(6) Tuerie: action de tuer en masse, sauvagement (Petit Robert). L'attentat fit deux morts.

(7) Cité par Andrew Breslau, "Demonizing Qaddafy", Africa Report, New-York, mars-avril 1987.

( Der Spiegel, 21 avril 1986.

(9) Enquête reproduite par l'Evénement du jeudi, 26 février 1987.

(10) Newsweek, 7 avril 1986.

(11) Enquête de Seymour Hersh, déjà citée.

(12) Cité par Jeune Afrique, 4 mars 1987.

(13) US News and World Report, 12 mai 1986.

(14) Radio-France, journal de 8 heures, le 14 avril 1986. Voir aussi l'article "Les boucliers de Kadhafi", sur cinq colonnes, le Matin, 15 avril 1986.

Merci Phil, exact, je me perds parfois dans les dates

J'ecoutais sur RMC ce midi, que Kadhaffi avait fait des choses bien pour son pays en prenant la succession de El Sanoussi. Qu'il avait beaucoup fait pour la condition des femmes et refuser la main mise de la religion.
Après, ce n'est pas le premier à deriver. Rappellons-nous Hitler qui avait l'Allemagne derrière lui avant de peter un câble.

Pour ce qui est des appuis politiques français ou autres avec des Dictateurs ou Tyrans. Je pense que ce n'est pas si simple que cela. Et qu'il faut certainement avaler des couleuvres à certains niveaux et avec certaines personnes pour la ranquilité ou les besoins d'un pays.

Amin Dada, Saddam Hussein, Khomeiny, Mobutu, Duvallier (Bebe Doc) et pleins d'autres ont été reçus à des titres divers par la France. Cela ne voulait pas forcement dire que les Français ou les gouvernements étaient d'accord avec leurs "invités".

Araat n'etait-il pas devenu une personne frequentable sur ces vieux jours?

Je n'aurais pas aimé être Ministre des Affaires etrangères.

L'est de la Libye est sous contrôle des insurgés. Les grandes villes de Tobrouk, Ajdabiya et Benghazi, dans la province du Cyrénaïque, retiennent leur souffle en attendant la répression promise par Mouammar Kadhafi. Selon un armateur, tous les ports et terminaux du pays sont fermés.
>> L'évacuation des ressortissants continue, risque "catastrophique" d'exode massif. Près de 400 Français sont revenus en France, mercredi. Bruxelles se dit prêt à évacuer 10 000 personnes par la mer. Des ONG mettent en garde contre exode massif de Libyens vers l'Europe.
>> Kadhafi a appelé ses partisans à se mobiliser en sa faveur, mercredi, faisant craindre un redoublement des violences en Libye. Pour le ministre des affaires étrangères italien Franco Frattini, un bilan de 1 000 morts en Libye est crédible. Un bilan officiel fait état de 300 morts. Mercredi, la FIDH a estimé à 640 le nombre de victimes.
>> La communauté internationale appelle à la fin des violences. Nicolas Sarkozy a demandé des "sanctions concrètes" et la suspension des relations économiques avec la Libye. L'UE a assuré que de possibles sanctions étaient à l'étude.

L' Elysée Montmartre est en train de cramer...

Entendue et vue ce midi.
Un bâtiment de l'époque Eiffel.
Et un grand souvenir pour moi, mon second concert de Trust en 1989. Je pouvais les voir de près avant le concert.

J' adore cette salle, j' y ai vu MOLLY HATCHET et LYNYRD SKYNYRD, c' est une des plus anciennes salles de Paname_1807_

Extrait du site lepoint.fr

"Un important incendie était en cours mardi matin à l'intérieur de l'Elysée Montmartre, une salle de concerts du XVIIIe arrondissement de Paris, a-t-on appris auprès des pompiers.

L'établissement étant vide à cette heure de la journée, le sinistre ne semble pas avoir fait de victimes, selon les sapeurs-pompiers de Paris, mais il était trop tôt, peu avant 09H00, pour en avoir la certitude.

Le feu semble avoir pris vers 08H00 à l'intérieur du célèbre cabaret parisien devenu lieu de concerts au 72, boulevard de Rochechouart. Neuf centres de secours, 18 engins et 72 sapeurs-pompiers ont été mobilisés, a précisé à l'AFP un porte-parole des pompiers de Paris.

Créé en 1807 au pied du Sacré Coeur, sur une charpente métallique de Gustave Eiffel, l'Elysée Montmartre a été l'un des lieux de naissance du french cancan. Il a servi de décor à certaines des plus fameuses toiles du peintre Toulouse-Lautrec."

L'un de ses propriétaires fut Roger Delaporte, ex-Catcheur, ex-arbitre et ex-prsident de sa fédération. Il racheta l'Elysée-Montmartre pour en faire un haut-lieu de l'organisation de combat. Puis il a dû transformer la salle pour permettre d'en faire une salle de concert. Le catch ne faisant plus recette. Il a revendu en 1988.

AFP - 07/04/2011 à 14:12
La participation de Cantat à un spectacle donné à Avignon suscite un malaise :
Déjà vivement contestée au Québec, la présence de Bertrand Cantat à un spectacle créé au Festival d'Avignon suscite un malaise aussi en France: l'acteur Jean-Louis Trintignant a décidé d'annuler sa participation à "une manifestation où se produit l'homme qui a tué sa fille".
Bertrand Cantat doit composer la musique du choeur antique dans la pièce "Des Femmes - Les Trachiniennes, Antigone et Electre" de Sophocle, mise en scène par l'auteur-metteur en scène libano-québécois Wajdi Mouawad. Il l'interprétera sur scène avec trois autres musiciens.

Le spectacle sera présenté du 20 au 25 juillet dans la Carrière de Boulbon, qui peut accueillir 1.200 spectateurs, à 10 km d'Avignon.

Le Festival d'Avignon doit publier un communiqué dans l'après-midi pour expliquer sa position.

"Refusant d'être programmé dans une manifestation où se produit également l'homme qui a tué sa fille, le comédien Jean-Louis Trintignant, qui devait jouer lors du prochain Festival d'Avignon le spectacle +Trois Poètes Libertaires du XXe Siècle+, a décidé d'annuler la représentation", a indiqué jeudi son agent, Olivier Gluzman.

"Ce qu'il a fait c'est tuer une femme. Pour cela, il a fait quatre ans de prison. Ne pourrait-il pas se faire discret?", demande l'acteur dans une interview au Figaro.fr.
"Je l'avais trouvé sympathique, mais il a été incapable d'assumer quoi que ce soit après le drame, la mort de Marie en juillet 2003. Et aujourd'hui, c'est un homme que je déteste, et je vais dire une chose terrible, il s'est conduit comme une merde et il est l'homme que je déteste le plus au monde", ajoute Jean-Louis Trintignant.

Bertrand Cantat a été condamné en Lituanie à huit ans de prison pour avoir battu à mort sa compagne en 2003, puis transféré en France et remis en liberté en 2007.

La polémique est née au Québec où la pièce de Wadji Mouawad doit être présentée au Théâtre du Nouveau Monde (TNM) de Montréal en clôture des événements marquant son 60e anniversaire, en mai 2012.

Certains médias québécois ont prêté l'intention au théâtre de vouloir "faire applaudir un criminel".

Un député de l'Action démocratique (opposition, droite), Gérard Deltell, s'est dit "outré et scandalisé" et a proposé - sans succès - au parlement provincial du Québec le vote d'une résolution demandant au ministère fédéral de la Citoyenneté et de l'Immigration d'interdire au musicien l'entrée dans la province francophone.

Le musicien français est en principe "interdit de territoire" au Canada en raison de sa condamnation en Lituanie pour homicide involontaire. En effet, la loi canadienne interdit l'entrée dans le pays de tout étranger déclaré coupable d?une infraction qui, commise au Canada, serait "punissable d?un emprisonnement maximal d?au moins dix ans".

Dès le début de la polémique, la directrice du théâtre, Lorraine Pintal, avait confirmé sa décision d'inviter Cantat à composer la musique du spectacle de Wajdi Mouawad, qui est aussi programmé à Athènes, ainsi qu'à Namur (Belgique) et à Ottawa.

Quand le fait divers vous tombe dessus

Mon fils de 16 ans s'est fait braquer mardi en retrant du Lycée, trois mecs lui sont tombé dessus, l'on couché à terre et collé un pistolet sur la tempe pour lui voler son portable.
ma femme à passé 5 ou 6 heures en procédures et plainte mais, inutile de préciser que l'affaire n'aura aucune suite, le dossier et déjà enterré n'en doutons pas.
Deux cas similaire le même jour (mon fils n'a pas été le seul agressé et, une fille aurait aussi été agressée jeudi.

Curieux pays qui mets des radars de partout et qui refuse d'assurer un minimum de sécurité à ses enfants