London

Samedi 25 août

Un voyage à Londres, rien de tel pour améliorer son accent anglais. Prévu de longue date, le rêve devenait enfin réalité pour Mme Phil et mes deux filles, Maureen et Léa qui n'avaient pas encore eu l'opportunité de s'y rendre.
Léa revenait à peine d'un voyage en Scandinavie qui, il faut bien le dire, s'était très mal passé. En effet, les animateurs jouant aux grands seigneurs, n'avaient pas "pris le temps" de respecter les activités prévues comme par exemple se rendre sur le site des JO d'hiver à Lillehammer en 1994, tout simplement parce qu'ils s'étaient levés trop tard !!!!!!!!!!!
Bref, elle formulait de sérieux espoirs quant à ce périple londonien. Levés à 3 heures du matin, nous v'là partis après un temps record de préparation, soit une heure trente (3 filles à la maison, on peut effectivement appeler ça un "record") dans la nuit gabinienne direction la gare de la ville qui n'ouvrait qu'à 5h avec un premier train à 5h07. Ayant des craintes quant aux réactions des voisins car des valises sur le bitume, ça fait carrément du boucan (ben oui, pas de bus pour descendre à la "station" de Gagny, nous nous sommes guère attardés en chemin.
Le train, ponctuel pour une fois, nous emmène sans encombres (tout de même presqu'une heure de trajet) à Roissy qui, déjà, fourmille de monde.
Nous faisons enregistrer les bagages en soute et puis nous nous dirigeons vers la salle d'embarquement où nous nous octroyons un p'tit somme en quelque sorte récupérateur.
Puis résonne "Embarquement immédiat" pour Londres-Luton et c'est parti pour un vol d'une petite heure pour la capitale de ce que l'on appelle "La Perfide Albion".




Léa


Maureen



Nous arrivons à Londres aux alentours de 9h05. A l'arrivée à la gare de St Pancras que nous avons rejointe par le train munis bien évidemment d'un ticket (une prune, ça coûte 80 livres !!!!!!), la première chose était de se procurer la Travelcard qui nous garantira des déplacements dans Londres. Il s'agit en fait d'une carte hebdomadaire utilisable dans la capitable et la banlieue proche. Une file d'attente interminable se profile à l'horizon et c'est au bout d'une demi-heure que nous parvenons enfin au guichet. L'employé dans un anglais parfait nous fait savoir que pour constituer une Travelcard, il faut faire des photos................ (le Guide du Routard ne l'avait pas précisé). Nous v'là en route pour dénicher un Photomaton pour y faire des photos de déterrés (levés à 3 heures du matin, je vous le rappelle). Pas rasé, je ressemblais à Mesrine échappé de la prison de la Santé.


A St Pancras

Donc, re-file d'attente pendant un peu plus de 20 minutes pour établir cette foutue Travelcard pour 27 livres chacune. Mme Phil me fait savoir que nous pouvons dans le même temps en profiter pour acheter les tickets des visites qui, elles, se situent dans une banlieue plus lointaine. Pour ceux-ci, nous nous sommes contentés de nous acquitter du tarif complémentaire puisque la Travelcard nous permettait de nous rendre jusqu'à un certain point.

Ces quelques formalités effectuées après une bonne heure et trente minutes passée à St Pancras, nous nous rendons à Lancaster Gate, là où est situé l'hôtel. Il nous faut à peu près une toute petite demi-heure pour nous y rendre car il y a un peu de marche.



Nous soufflons quelque peu. Léa et Maureen manquent même de s'endormir alors qu"elles s'allongent sur le lit qui leur est attribué. Après nous être installés et avoir tout rangé au bout d'une petite heure, nous nous dirigeons vers Notting Hill pour nous y restaurer car il est déjà midi (heure anglaise). Notre choix s'est porté sur un petit restaurant de sandwiches et de wraps qui a pour nom Kitchen & Pantry et qui est situé sur Portobello Road. On se prend alors une méga averse et nous nous hâtons pour nous réfugier à l'intérieur du resto. Il y règne une ambiance très bruyante, musique à tue-tête et serveurs qui ne cessent de crier pour deséspérément entendre les commandes qui leur sont transmises. Bref, c'est un beau bordel. Ce que nous mangeons n'est pas original mais très bon.
On en profite pour se poser un peu.
Portobello Road est une rue très animée même Dire Straits lui a consacré une chanson. On y trouve de charmants petits magasins mais aussi des vendeurs ambulants qui font griller des saucisses, merguez en tout genre mais aussi concoctent des petits plats fort goûtus qui donnent envie. A la sortie, comme j'avais envie de m'améliorer en anglais, je prends le temps de m'entretenir pour lui part de mon entière satisfaction quant au modeste repas que nous avions pris. Je lui demande également si l'effet JO a eu des répercussions positives sur son établissement ce à quoi, il me répond par la négative parce que pendant cette période, les touristes ne sont pas forcément venus du côté de Portobello Road. Et puis, il insista sur le fait qu'il était difficile pour lui de s'acquitter du loyer parce qu'il ne faisait pas assez de recettes. Ceci dit, lorsque nous y sommes allés, l'établissement était bondé.

Malheureusement, le temps n'est pas de la partie et de nouveau, une trombe d'eau s'abat de nouveau sur nous.





Nous quittons Notting Hill Gate pour nous rendre directement chez Harrods, Mme Phil et mes filles tenant absolument à visiter ce célébrissime magasin. C'est vrai qu'il en impose avec sa façade majestueuse et imposante. Disposé sur plusieurs étages, on y trouve tout ce que l'on veut qui n'est pas toujours du meilleur goût. Le rayon jouets s'est déjà attifé de décorations de Noël alors que nous ne sommes que fin août.









Nous sommes certes bien fatigués mais pas suffisamment puisque nous trouvons la force de nous rendre sur deux hauts lieux musicaux à savoir l'Hammersmith Apollo (ex-Hammersmth Odeon, mais pourquoi, ont-ils changé le nom de cette salle mythique ?) et l'Earls Court (il y en aura d'autres durant ce voyage). Sous une pluie battante qui connaitra ceci dit une petite accalmie nous atteignons la façade légendaire de ce temple de la musique où, je le rappelle, bon nombre de live mythiques ont été enregistrés comme par exemple une partie du Live And Dangerous de Thin Lizzy, le Live At Hammersmith Odeon de Black Sabbath, Ziggy Stardust-The Motion Picture de David Bowie, le Live du Sensational Alex Harvey Band, j'en passe et des meilleures.












Direction ensuite l'Earls Court, théâtre des concerts légendaires du Zep en mai 1975 sous une pluie qui se fait de plus en plus drue, le temps de prendre quelques photos. J'avais prévu le coup puisque je me suis muni du boot The Earls Court Incident daté du 24 mai 1975.











Je tiens d'ailleurs à remercier ma famille d'avoir accepté d'effectuer ce petit crochet à vocation musicale car force est de reconnaître que nous étions bien nazes.
Un bon repas nous attendait dans un p'tit resto libanais situé justement près d'Earls Court. En effet, nous avions décidé de manger des "mezze" sur les conseils de Mme Phil qui, dans le passé, était allée dans un restaurant libanais sur Paris au demeurant excellent. Ca le fut car ce que nous avons mangé, fut raffiné (la serveuse l'était aussi.... )









La dernière photo traduit vraiment très bien l'état dans lequel nous nous trouvions. Accueillis très chaleureusement par les tenanciers de ce restaurant, nous avons,cependant, pris le temps de consommer sans trop nous éterniser car la journée du lendemain allait être bien remplie.

A SUIVRE

Merci Philounet j'attends la suite avec impatience et après on pourra passer à table !

Merci Phil.

Ils parlent français à Londres?
Parce que ça m'arrangerait au cas ou.

T'as pas l'ai rd'aimer al cuisine libnaise au contraire de Mme Phil.

Merci pour cette review magnifique, tu fais ça bien, c'est haletant j’attends la suite avec impatience surtout que j'y retourne bientôt à London, mais moi je ne sais pas faire un récit de cet acabit, merci Philounet

Phil, reporter sans peur et sans reproches, beau boulot mec

Dimanche 26 août

7h00 : les trompettes de la renommée résonnent dans le matin londonien. Toujours sur le pied de guerre, le Phil quand il s'agit d'aller visiter cette bonne ville de Londres.
Un programme chargé nous attend encore aujourd'hui : marché aux fleurs, Brick Lane, Camden Town, et Abbey Road.
Le petit déjeuner qui n'a rien d'anglais sauf à part les tranches de pain de mie se tient dans une salle, ma foi, très exigüe où s'amassent les pensionnaires de l'hôtel. Nous verrons par la suite que selon les jours et les horaires, celle-ci est plus ou moins animée. Ce matin-là, c'est plutôt calme. 4 tranches de pain de mie et deux p'tits cafés au lait (ce sont des petites tasses) avalés et c'est parti direction le le métro Lancaster Gate.
Pour nous y rendre, nous traversons une petite rue pavée non dénuée de charme qui a pour nom Bathurst Street. Cette rue a pour particularité d'accueillir "Les Ecuries de Hyde Park". Chaque matin, ce sont donc lavage des superbes chevaux qui y ont établi logis et vérification des fers le tout dans une ambiance très bon enfant.



Le trajet jusqu'au marché aux fleurs se fait sans encombres. Après une petite marche d'une dizaine de minutes, nous parvenons enfin à notre but d'où s'échappent les cris des vendeurs de rue. On y trouve bien évidemment toutes les fleurs possibles et inimaginables "fraichement cueillies" selon leurs dires. Voici quelques photos pour vous en convaincre.









Le long de ce marché se trouvent de charmants petits magasins où l'on déniche tous les produits typiquement anglais genre vaisselle aux effigies de la famille royale. Léa d'ailleurs se procurera un bien joli mug représentant l'Union Jack. Nous flânons et décidons de poursuivre nos pérégrinations vers Brick Lane, petit quartier très animé, essentiellement de magasins exotiques desquels des senteurs particulièrement épicées s'en échappent.








Au détour d'une rue.


Spéciale dédicace pour Js64 du forum Saxon.

Nous reprenons notre périple et nous dirigeons maintenant vers Camden Town haut lieu de l'excentricité londonienne et puis tout fan de musique doit forcément y passer. Pour y aller, il faut prendre la Northern Line (la ligne noire) qui comprend de nombreux embranchements et de fait, il convient de prêter attention à la bonne direction. Après un léger contre-temps, Camden Town nous sourit enfin et ce, grâce à ses couleurs et à son ambiance si chaleureuse. Paradis des fripes estampillées rock et de quelques disquaires, je parviens d'ailleurs à en localiser deux (bah oui, j'aimais bien Oeil de Lynx) où je me procurerai le Back To The Bars de Todd Rundgren et Appetite For Destruction des Guns 'n' Roses en vinyl rose !!!! Ah oui, il faut savoir que chez certains disquaires, le vinyl ne se trouve pas dans la pochette mais est rangé soigneusement dans une sorte de mini bibliothèque près du vendeur. Quand j'allais à Canterbury dans les années 70, c'était déjà le cas.
Léa se dégote un tee-shirt Audrey Hepburn qu'elle portera quelques jours plus tard. La rue principale fourmille de badauds en tout genre. Je pénètre pour ma part dans un magasin de tee-shirts pour y éventuellement dénicher le tee-shirt de Thin Lizzy que je recherche depuis des années à savoir celui où figure la pochette de Live And Dangerous. A l'intérieur du magasin, les vendeurs ne sont autre qu'un jeune punk et une jeune femme gothique qui, avec un accent indien très prononcé, me demande, apercevant mon tee-shirt du BSF : "Where did you buy your tee-shirt ? " Question à laquelle je répondis avec un SUPERBE ACCENT : "You won't find it here in London. It was homemade in France".











L'heure du repas arrive à grands pas. Pour ce faire, nous avons opté pour un resto hyper diététique qui répond au doux de Haché. Situé dans Inverness Road à savoir dans la même rue où je me suis procuré le Guns. Cet établissement propose un large choix de hamburgers dont on dit qu'ils sont les plus gros de Londres donc les plus caloriques. Hé hé !!!!!!!! Nous ne sommes pas déçus du voyage car lorsqu'arrive la commande, nous frétillons d'impatience. Ici, pas de steak surgelé, de la viande fraiche, (les serveuses aussi, merde, je m'égare !!!! ), des petits légumes fraichement coupés accompagnés de frites faites maison. Il nous faut à peu près une bonne demi-heure pour déguster ce mets de choix. C'est vraiment succulent. De toute façon, ne vous inquiétez pas, je vous transmettrai toutes les bonnes adresses à la fin de cette review.









Nous continuons, après ce repas copieux, à arpenter la rue principale qui fourmille, mes filles et Mme Phil scrutant attentivement des tee-shirts et des fripes tout aussi originaux les uns que les autres. Pour ma part, je repère quelques autres disquaires qui, malheureusement, ne répondent pas à mes attentes. Nous décidons à ce moment-là de quitter Camden Town.

Direction donc Baker Street pour aller visiter le musée Sherlock Holmes dont on dit qu'il est magnifique.

Une petite file nous précède devant le musée. Un policier de fortune fait patienter les visiteurs en se faisant prendre en photo à leurs côtés. Nous nous prêtons bien évidemment au jeu coiffés du célèbre chapeau de l'éminent détective et il est de bon ton d'arborer la fameuse pipe au coin des lèvres.





Enfin nous rentrons dans ce qui fut la demeure de ce célèbre héros de fiction, demeure qui comporte 3 étages rudes à atteindre. Les pièces sont magnifiques et respirent l'esprit victorien à plein nez. Des mannequins sont placés au centre de saynètes aussi insolites les unes que les autres. Sherlock et son plus farouche ennemi le Docteur Moriarty s'affrontent une nouvelle fois à travers des diatribes dont on s'imagine qu'elles sont raffinées et brillantes, cela va sans dire.
A la sortie du musée se trouvent une boutique consacrée aux Beatles où l'on y trouve tous les produits dérivés relatifs aux groupes et un magasin qui vend des tee-shirts de groupes que nous apprécions. Très onéreux et pas franchement beaux, je passe vite mon chemin et reviens sur la boutique Sherlock Holmes où Mme Phil me fait cadeau d'un livre sur Jack l'Eventreur.























Nous apercevant alors que nous essuyons une petite averse que nous avons oublié nos pébroques, nous faisons un crochet par l'hôtel. Nous ressortons tout de même même si le courage commence un peu à nous faire défaut, faire un tour du côté de St James's Park où nous profitons de la présence des célèbres écureuils londoniens pour nous poser un peu. Nous achevons l'après-midi sur la visite du London Museum qui, comme son l'indique, retrace l'histoire de la ville. C'est gratuit donc c'est bien.





L'heure du dîner approche et c'est un repas italien qui va combler nos papilles gustatives. Le resto s'appelle Zizzi's (aucun commentaire, vous autres ). Un peu onéreux ceci dit mais une bonne pizza contentera votre humble serviteur. A noter que nous nous étions fixés 12 livres par personne.





Après un repas une nouvelle fois, très copieux, nous prenons notre courage à deux mains pour nous rendre sur Abbey Road, lieu mythique pour les studios bien évidemment mais également pour le fameux passage piétons. Nous re-mimons la célèbre pochette du mythique album des Beatles mais dans le mauvais sens car à cette heure, cela s'avère dangereux compte tenu du fait que la circulation est malgré tout très dense. On se fait carrément engueuler par deux trois conducteurs et de fait, nous écourtons l'expérience pour rentrer "at home" bénéficier d'un repos bien mérité.

Merci Phil, merci, j'y étais à Camden moi aussi et je vais y retourner, tu racontes ça si bien j'ai trop envie de refaire une visite là-bas, mais moi je suis allé au Sticky et c'était si bon miam miam !!

Un restaurant à quique en bois, donnes moi l'adresse.... et le Its only rock n roll c'est ou et y a quoi mon Philounet !!

Wonderfouleu my Philouchounet

Visite de Londres sans gouter au pudding anglais?

Lundi 27 août

Il est, ma foi, relativement tôt lorsque le réveil sonne aux alentours des 6h45. Encore une fois, nous avons prévu une journée rude et bien chargée. Rude car nous devrons marcher à un rythme un peu plus soutenu compte tenu du fait que pour la dernière visite, nous ne devons pas nous présenter au delà d'un certain horaire. Après le temps de préparation, nous voilà une nouvelle fois partis arpenter les rues londoniennes.

La première visite s'avère être Mme Tussaud's, un musée de cire incontournable que j'avais visité, il y a de cela fort longtemps. Un peu onéreux tout de même mais bon, ce voyage à Londres se voulait être des vacances où l'on pouvait se faire un peu plaisir.

Passée la file d'attendre, nous atteignons une immense salle où se côtoient les stars du présent et du passé, stars regroupées par thème de prédilection. Pour ma part, je passe assez vite sur les Justin Bieber, Jennifer Lopez et consorts et patiente gentiment qu'elles me rejoignent même si je trouve le temps un peu long. Ma femme et mes filles se font prendre en photo aux côtés de certains de leurs idoles (Sean "C'est pas des" Connery, Johnny Depp, Orlando Bloom, George Clooney etc....)











Arrive enfin le "département musical" qui, au final, n'est pas si terrible que ça. A part les Beatles, Jimi Hendrix, Bob Marley et Freddie Mercury, ça fait un peu vache maigre. Pas de Stones, Led Zeppelin ou même de David Bowie. Ceci dit, j'immortalise ce que j'ai sous la main.











La visite se poursuit vers les personnalités politiques. Notre François est dignement représenté. Il est "normal" quoi.



Puis, c'est au tour de certains sportifs renommés d'être représentés en ce noble lieu. Successivement, nous rencontrons Usain Bolt et Pelé pour ce qu'il y a de plus intéressant.





Dans un musée tel que celui-ci, comment faire l'impasse sur les personnalités "au sang bleu" qui ont marqué l'histoire de la Perfide Albion. Sont successivement passés en revue Henry VIII, Charles Ier, Elizabeth Ière, Mary Tudor et bien évidemment la famille royale actuelle. Les représentations selon les cas sont plus ou moins réussies. Vous en jugerez par vous-mêmes.









L'histoire de l'Angleterre est ponctuée d'horreurs et c'est donc dans la Chambre des Horreurs que nous nous dirigeons. Prévenus par un geôlier machiavélique, nous pénétrons à nos risques et périls dans cette antre obscure. Des membres de l'équipe du musée, vêtus de haillons prennent un malin plaisir à effrayer les visiteurs. Pour ma part, je reste de marbre. En effet, ayant ingurgité de nombreux films dans les années 80, je pense avoir été vacciné.
Des cris stridents émaillent régulièrement notre progression, ma famille n'étant pas en reste dans ce domaine. Tour à tour, nous rencontrons des suppliciés qui implorent notre pitié. La France est à l'honneur puisque l'on y trouve les têtes guillotinées de Louis XVI, Robespierre, Marie-Antoinette, Hébert et Carrier.









La dernière partie est consacrée aux super-héros et naturellement, mes filles sont aux anges tout comme moi puisque lorsque j'étais ado, je bouffais du Strange, Spécial Strange, Titans et Nova. Les plus grands y sont représentés dans des répliques assez fidèles.





Nous quittons l'affluence de Madame Tussaud's pour en retrouver une autre puisque que nous avons l'intention de nous rendre au carnaval de Notting Hill, un spectacle haut en couleur d'après ce que l'on m'a rapporté. Eh oui, comme nous sommes des gens prévoyants, il y aurait selon nous, un "je ne sais quoi en moins" si nous n'étions pas parvenus à l'admirer.

Avant cela, nous effectuons un crochet par la librairie où fut tourné Coup de foudre à Notting Hill, film dont sont fans ma femme et mes filles. Elles se sont tapées l'Hammersmith Apollo et l'Earls Court, je peux bien me taper cette librairie.



Nous retrouvons l'animation de Portobello Road. Des étalages vendant des kebabs et des sandwiches exotiques en tout genre jalonnent le quartier.
Le cortège, soudain, apparaît accompagné d'une musique tonitruante et endiablée. Certains badauds réclament même une bise de la part des participantes qui sont vêtues de costumes étincelants. Ambiance bon enfant et liesse sont au programme de ce carnaval, ma foi, fort sympathique.







Pour la prochaine activité (qui a réjoui les filles lorsqu'on leur a révélé la teneur de cette surprise), à savoir les studios Warner Bros où fut tournée la saga Harry Potter, nous sommes quelque peu tenus par le temps. En effet, il n'est pas loin de 15h et nous n'avons toujours pris notre repas. Nous nous rabattons, de fait, sur un déjeuner exotique composé de brochettes de mouton et de pâtes épicées et parfumées sur un trottoir que tout le monde utilise afin de faire la même chose que nous. Quel régal.



Il est donc temps de partir et de laisser le carnaval à ses extravagances car il faut impérativement nous diriger vers les Warner Bros qui ne se trouvent pas à proximité. En effet, localisés à Watford Junction dans la banlieue nord de la ville. Comble de malchance, la station de Notting Hill Gate est fermée au public à cause de l'affluence.
Nous décidons, sur les conseils avisés d'un policier, de nous rendre à la prochaine station qui est Bayswater et ce, en se faufilant comme des damnés entre les passants . Malheureusement, nous nous trompons de direction et nous nous retrouvons à Notting Hill Gate. Re-belote et re-crapahutage jusqu'à Bayswater et là, je crois qu'à ce moment-là, nous avons pensé que les Warner Bros studios, c'était râpé. Il y avait quoi en faire un fromage parce que nous avions réservé et qu'il fallait arriver 45 minutes avant l'horaire précisé sur les réservations. De Watford Junction, il y a une navette qui nous emmène toutes les demi-heures.
Changement à Paddington puis à Willesden Junction puisque le train n'allait pas jusqu'à Watford Junction. Nous sommes donc contraints d'attendre presqu'une demi-heure, Mme Phil commençant à paniquer. Il est 15h50 lorsque le "bon train" arrive enfin. Oui mais il traine, ce con. Nous parvenons à notre but mais la navette s'est déjà barrée. Seule solution, le taxi. Un sikh, ma foi, fort sympathique, nous fait arriver JUSTE A L'HEURE.



Déjà une longue file d'attente nous précède et ce, malgré les réservations que nous avions prises sur le net. Bref, on s'en fout, on y est. Les yeux des filles pétillent, les miens se referment pour quelques instants. Ceci dit, il est vrai qu'on va en prendre plein les mirettes. Même si on n'est pas fan de Harry "Par terre", force est d'avouer qu'il y a de quoi être happé par cet univers de magie. On comprend mieux les sommes dépensées pour cette saga.









La visite dure plus de deux heures, ma femme et ma fille s'arrêtant presque partout. J'admire les décors mais je finis par m'assoir car le sac à dos commence à peser. Comme dirait Lag : "C'est dur d'être vieux !!!" Une fois, la visite effectuée, Maureen s'achète une baguette magique à 64 livres tout de même mais bon, on n'y retournera pas de sitôt. Les deux filles bénéficient d'un livre-souvenir gratuit grâce à la réservation effectuée sur Internet. Elles sont heureuses et nous font de grosses bises pour nous remercier.

Les quelques achats effectués, nous chopons la dernière navette et regagnons le centre de Londres (du côté de Bond Street) où nous devons impérativement manger. Il est 21h30 et reste à savoir si le resto prévu (un libanais) sert encore. Finalement, non. Sur les conseils de la serveuse de ce restaurant, nous nous rendons vers un autre établissement également libanais qui nous proposera des mets d'une rare qualité.





Bien fatigués par cette journée, nous rentrons "sur les rotules" où une nuit réparatrice nous fera repartir le lendemain pour de nouvelles aventures.

Un p'tit up !!!!!

Beau boulot tilted head

magnifique et une famille unie en plus

Oui mon petit Lag à camion, si le Philounet était désuni il ne serait pas sur ces superbes photos venue de London, à London on s'unit tous ensemble vois-tu, la dernière fois que je suis allé à London je me suis mélangé avec trois femmes, ça oui c'était de l'union !!!

chouette récit Phil

ça donne vachement envie d'y aller.

mais c'est quoi exactement la travelcard ? 1 sorte d'abonnement bus ? 1 carte pour le bus ? ou tu paies ton trajet dans le bus ? ...

et sinon chouette les photos devant l'Hammersmith et Earl's Court, si Peter Grant vivait encore je t'aurais dénoncé ! tu ne peux pas te promener avec 1 boot de Led Zep ! ça aurait été ta fête ! hé hé

l'Hammersmith Odeon, Appolo maintenant ne s'appelait ou ne s'est pas aussi appelé Hammersmith Palais ? j'ai déjà entendu ça dans 1 chanson de Michael Monroe ...

et chouette aussi les musées, mais pourquoi tu n'as pas choper la strat de Hendrix bordel ! ! !

et au vu de ce que vous avez mangé, vous devez avoir pris quelques kilos lol les hamburgers ça a du faire mal

Non, l'Hammersmith Palais est une autre salle.

http://en.wikipedia.org/wiki/Hammersmith_Palais

Ce London grâce à toi Philounet je vais y retourner mais je ne ferais pas des photos avec flamby non non pas ça !

Nous avons constitué un album-photo via Internet.

Le meilleur Fish & Chips

http://www.rockandsoleplaice.com/

et les meilleurs hamburgers : http://www.hacheburgers.com/