AC/DC

RJDio a écrit:

Ben moi je l'aime bien cet album.
Il n'atteindra peut-être jamais les hauteurs d'un "Highway to hell" ou d'un "Back in Black" mais je le trouve d'un bon niveau d'écoute.
Le fait qu'il existe et avec ce line-up est déjà une belle surprise. On n'aurait pas été nombreux à la fin de la dernière tournée d'imaginer cela.
Brian Johnson écarté pour ses problèmes d'audition, Phill Rudd empêtré dans des soucis judiciaires, Cliff Williams annonçant sa retraite et enfin Angus ayant perdu a quelques semaines d'intervalles ses frères Georges et Malcolm................ Ca fait beaucoup pour un seul groupe, non?

Et pourtant quelques photos, quelques rumeurs et les aficionados des kangourous reprenaient espoir de les entendre de nouveau et de les revoir sur scène.
Les entendre c'est fait grâce à cet album. Pour les voir, cela reste un espoir tant que ce Covid 19 se baladera sur toute la planète.

AC/DC reste debout et le montre au monde entier même aux plus pessimistes.

Voilà la chronique que j'en avais fait pour daily rock , elle sortira sur le site dans quelques jours:

« C’est toujours la même chose. »
« Brian Johnson est vraiment un chanteur limité »
« Autant écouter les précédents ça coûte moins cher »

Voilà ce que l’on peut lire sur les forums, et entendre dans les conversations quand arrive la délicate question du dernier album d’AC/DC. Pourtant, depuis sa sortie, "Power Up" atteint le sommets des ventes un peu partout, et parvient même à glisser ses riffs sur plusieurs stations de radio. Alors qu’est-ce qui pousse tant de gens à acheter le dernier album d’un groupe jouant toujours les mêmes 2 ou 3 accords ?

Pour comprendre, il faut avoir entendu cette musique à 12-14 ans. A cet âge, vous ne cherchez pas une musique alambiquée, fine ou mélodieuse, mais une came assez forte pour vous faire oublier les tourments de l’adolescence. Alors vous tombez sur ce lutin en costume d’écolier, ce hard blues tendu comme un string de strip-teaseuse et vous comprenez enfin que le monde a de l’intérêt. Bien sûr, Bon Scott devient votre dieu, celui qui a écrit vos hymnes inoubliables, des leçons de vie aussi essentielles que "Dog Eat Dog" ou "Problem Child".

La période précédent "Highway to Hell" fût la plus puissante de cette époque, pour la simple et bonne raison que le groupe bénéficiait de la production la plus dépouillée possible. Vanda et Young ont vite compris qu’AC/DC était une bête qu’il ne fallait pas enfermer, alors ils se sont contentés de faire tourner les bandes pendant que le groupe jouait. Puis vint "Highway to Hell" et sa production plus soignée, qui figeait la musique du groupe dans une formule bien rodée.

AC/DC ne cherchait pas l’innovation, il se contentait de varier les tempos, ses deux ou trois accords lui offrant des possibilités presque illimitées. Même à leurs débuts, Bon Scott n’a su s’éloigner de leur schéma sacrée que le temps d’un "It’s a Long Way to the Top (If Wou Wanna Rock n Roll), et deux ou trois autres friandises mélodiques ou plus lascives. Après son départ, Brian Johnson a obligé les frères Young à se fixer sur une formule sécurisante. Dans un premiers temps, le riff vous rentre dedans comme un train lancé à pleine vitesse, Brian Johnson braille ensuite ses premiers cris de guerre, qui débouchent sur des cœurs vindicatifs, explosant dans un solo cours mais cinglant.

C’était simple, direct, accroché au blues comme un morpion à son testicule, c’était la base du vrai truc. Cela fait plus de trente ans que les australiens secouent l’héritage du vieux Chuck Berry comme des dingues, et ce n’est pas Airbourne qui parviendra à les éclipser. Voilà où se situe le génie d’ACDC, personne ne sait jouer leur truc mieux qu’eux. Ils sont au blues ce que les Ramones furent au punk, des sauvages méprisés mais inégalables, et cette énergie sera enterrée avec eux. Alors on met ce disque dans le lecteur en se disant que, cette fois, on ne se fera pas avoir, qu’on est trop intelligent pour encore s’enthousiasmer face à un truc aussi primaire.

Et puis ce bon vieux hard blues vous prend encore par les tripes, on se souvient des heures passées à écouter "Balbreaker", "Back in Black", et bien sûr "Highway to Hell", le casque suivant difficilement notre tête battant la mesure. Alors oui, c’est toujours la même chose, ce n’est pas très artistique, on ne peut même pas appeler ça un chef d’œuvre.

AC/DC a pris le Rock n Roll dans ce qu’il a de plus littéral, il est revenu à la simplicité irrésistible de son idole Chuck Berry. Et, après tant d’années, il continue à dire merde à tous ceux qui voudraient le voir évoluer. Fuck it ! Après tous ce n’est que du Rock n Roll ! Et c’est déjà beaucoup.

Tu as dû écouter AC/DC à cet âge pour avoir écrit cette chronique quoi que des "vieux" (de mon âge) qui ont découvert ce groupe aussi jeunes, ont toujours (ou presque) sabré ce qui a suivi l’après Bon Scott. Pourtant ils sont très nombreux à se précipiter dans les stades des que les Aussies pointent le bout de leur Rock.
-"Ouais! Back In Black est pas mal mais bon........
-"Ouais! Ok! Fot Thoose About The Rock ......................
Et pareil pour The Razor Edge et les autres.

Tous remuent de partout sur les succès qui ont suivi l'époque de Bon. Tous aiment voir la volonté de Brian continuer sa carrière de chanteur malgré les critiques et beaucoup se sont attristés du départ de celui-ci pour ses problèmes d'audition.

Attendons de voir s'il y a une prochaine tournée, si elle passe par la France et combien d'heures seront nécessaires pour vendre les milliers de places à vendre. On se retrouvera tous devant Angus et ses potes en pensant fortement à Bon et Malcolm.

Les fans aboient, AC/DC passe. Longue vie au groupe et à ses membres.

AC/DC : si vous avez raté l’interview d’Angus Young dans C à vous, la voici sur Alex !

https://hey-alex.fr/actu/ac-dc-angus-young-c-a-vous-interview-video-integralite-power-up-tour-concert-2022/

Merci camarade.
Angus était également sur France inter hier https://www.franceinter.fr/emissions/boomerang/boomerang-29-mars-2021

Merci.

Vu en direct !

Interview inédite de Malcolm Young :

https://hardforce.com/actu/36169/malcolm-young-acdc-interview-inedite
Merci à Iron 31 du BSF.

Sympa.

C'est le 26 octobre que sortira The Lives Of Brian, autobiographie officielle de Brian Johnson écrite de ses blanches mains, chez Penguin Books Ltd. En anglais s'entend, même s'il est probable que, compte tenu de la notoriété d'AC/DC, elle soit traduite ultérieurement en français. De son enfance à Dunston où il est passé « d'enfant de chœur et boy-scout à chanteur de rock'n'roll », le chanteur du plus grand groupe de rock électrique du monde parle de sa vie dans ce qui est décrit comme « l'une des histoires les plus enthousiastes et les plus divertissantes du rock ».

Les précommandes sont d'ores et déjà possibles en suivant ce lien.

A noter que si vous optez pour la version audio, c'est le chanteur à casquette en personne que vous entendrez lire son livre. Comme Rob Halford avec son Confess. Un vrai "plus" pour les anglophones.

I’ve had some long nights and some great nights, bad days and a lot of good ones. I’ve gone from choirboy to rock 'n' roll singer, and now I’ve gone and written a bloody book about it… The Lives of Brian is coming October 26th: https://t.co/39bW2wkR1h pic.twitter.com/aOlxfQYTa6
— Brian Johnson Racing (@BrianJohnson) April 12, 2021

Source : Hard Force

Sa deuxième biographie !

A chaque précommande, une casquette offerte.

Ca pourrait m'interresser mais en version française.

AC/DC live Nijmegen Holland 1978 Remastered

Pour celles et ceux qui n’ont pas lu l’édition précédente , voilà l’occasion de se rattraper avec cette réédition, en format plus pratique, au contenu augmenté et mis à jour, et pour moins cher. Pour quiconque s’intéresse au groupe, c’est une mine d’or, et c’est aussi haletant qu’un roman. Un des meilleurs ouvrages français consacrés à un groupe rock/hard rock.
AC/DC Tours de France : NOUVEAU FORMAT BROCHÉ - Édition DELUXE

https://editionspointbarre.fr/musique/24-4-acdc-tours-de-france-edition-deluxe.html?fbclid=IwAR0cGDTtVc9-u5vZ0EgAD3exkacQCuqBtn5gqj2DH5iIQhHYQlbFqv9royc#/3-taille_t_shirt-l

Non. Brian Johnson n'est pas né avec une casquette sur la tête.

Geordie feat. Brian Johnson: Long Tall Sally / Whole Lotta Shakin' Goin' On (GTK, Sydney, 1974)

Le petit Jesus del Rio se debrouille trés bien.
Merci Alvin.

AC/DC – Witch’s Spell

Dessin de José Simulont

Tribute féminin.

X Hell - Bad Boy Boogie

BD fort sympathique :

AC/DC : Back In Black a été élu "meilleur album australien de tous les temps" par Rolling Stone Australia.

Les rockeurs légendaires figurent également sur la liste à trois autres reprises, avec Highway To Hell (n° 29), Dirty Deeds Done Dirt Cheap (n° 60) et Powerage (n° 136).

Au fur et à mesure que la liste complète est révélée, chaque album est accompagné d’une analyse approfondie par certains des meilleurs journalistes musicaux d’Australie, qui se concentrent sur l’héritage, l’impact et l’influence de ces enregistrements.

En décembre 2019, Back In Black a été certifié par la Recording Industry Association Of America pour des ventes dépassant les 25 millions d’exemplaires aux États-Unis.

Back In Black a été certifié platine pour la première fois en octobre 1980 et avait déjà été certifié 22 fois platine en décembre 2007.

Selon la RIAA, Back In Black est le quatrième album le plus vendu de tous les temps.

Back In Black a été produit par Robert “Mutt” Lange, qui a également produit Def Leppard, Foreigner, The Cars et Bryan Adams.

En 2012, Back In Black a reçu le légendaire Grammy Hall Of Fame Award de la Recording Academy.

Le Grammy Hall Of Fame Award est un Grammy Award spécial, créé en 1973 par la Recording Academy, pour honorer des enregistrements musicaux vieux d’au moins 25 ans et ayant une “signification historique ou qualitative” pour le comité exécutif.

https://www.metalzone.fr/news/166393-acdc-back-in-black-meilleur-album-australien/

AC/DC : "Thunderstruck" est la chanson préférée du Prince William pour débuter sa semaine

Le tube d'AC/DC est le titre préféré de l'un des plus célèbre membres de la Monarchie Britannique pour se mettre en jambe le lundi matin.

Dans le nouvel épisode de "Time To Walk" sur Apple Fitness+ - un podcast conçu pour inciter les auditeurs à marcher plus en écoutant des histoires inspirantes - le Prince William s'est prêté au jeu des confidences en expliquant sa routine du lundi matin. Et il faut croire que la Monarchie Britannique, plus précisément la génération "moderne" menée par le futur Roi et sa femme Kate, est un plus rock'n'roll qu'elle ne le laisse penser.
La suite ici:

https://www.rocknfolk.com/news/ac-dc-thunderstruck-est-la-chanson-preferee-du-prince-william-pour-debuter-sa-semaine/274384

Angus Young de AC/DC désigne Chuck Berry comme son "Dieu du Rock" : "Il avait ce style si simple et clair, mais si efficace"

Angus a choisi Chuck Berry et a déclaré à propos de son choix : “Chuck Berry était probablement l’un des plus grands guitaristes du Rock & Roll. Il combinait beaucoup d’éléments – il combinait le blues, un peu de jazz et son propre style unique.”

“Il mélangeait tous ces genres de musique différents, mais il semblait les réunir et les faire ressortir dans ce style Rock & Roll – si simple et clair, mais si efficace.”

“Je l’ai vu en concert une fois quand j’étais plus jeune. J’ai adoré sa présence sur scène et sa façon de jouer. Il était une de ces personnes, quand il montait sur une scène, il la dominait.”

L’année dernière, dans une interview avec Anders Bøtters Tiny TV, Young a parlé de l’inspiration musicale qui se cache derrière de nombreux albums du groupe.

Il a déclaré : “Beaucoup de ce qui se trouve dans nos albums vient de quand nous étions plus jeunes, c’est là que tout remonte. Quand j’étais un jeune adolescent – 13 ou 14 ans – la musique m’enthousiasmait énormément. Je me souviens qu’à mon époque, j’attendais toute la nuit pour écouter de la musique. Vers deux heures du matin, il y avait un homme à la radio qui diffusait de la musique Rock. C’était un américain. J’avais une petite radio, je me mettais dans mon lit et je restais éveillé juste pour ce type.”

“Il diffusait toutes les dernières nouveautés. C’est comme ça que j’ai entendu Jimi Hendrix, Cream – tous ces gens. Et plus tard, il a commencé à y avoir Led Zeppelin et des groupes comme ça. Quand j’ai entendu Purple Haze de Jimi Hendrix, mon garçon, ça m’a changé. J’étais tellement excité. Je me suis dit : ‘Comment faire pour trouver Jimi Hendrix ?’. Je me promenais partout. Je suis allé dans un magasin, et j’ai essayé de voir s’ils avaient un magazine anglais, parce que je savais qu’il était à Londres. J’ai trouvé une petite photo de ce type avec une guitare, et je me suis dit : ‘Ouah ! Je veux avoir l’air aussi cool que lui’.”

Dans une autre interview accordée au magazine Guitar, il a également évoqué ses premières influences musicales : “Je savais un peu jouer de la guitare, mais j’ai vraiment commencé à m’y intéresser à l’âge de 12 ans, à l’adolescence. Et quand j’avais environ 13 [ou] 14 ans, c’est là que Jimi Hendrix est apparu. Quand j’ai entendu la chanson Purple Haze pour la première fois, j’étais totalement fasciné : ‘Comment fait-il ça ?’. J’étais tellement impressionné.”

“Puis avec Malcolm [Young, guitariste et cofondateur de AC/DC], mon frère, nous sommes allés à quelques concerts. Nous y étions allés, tous les deux ensemble, et nous avions vu des groupes comme The Yardbirds ; il était de passage en Australie. Et à cette époque, la composition du groupe venait de changer. Je pense qu’à l’origine, c’était Jeff Beck. Mais plus tard, quand nous les avons vus, c’était Jimmy Page à la guitare. C’était vraiment bien, parce qu’à cette époque, ce genre de son, surtout le son de la guitare, vous coupait le souffle, quel son ! C’était vraiment bien. Mais quand [Jimi] Hendrix est arrivé, nous nous sommes dit : ‘Woah ! C’est un tout nouveau niveau de guitare’. J’étais donc un grand fan.”

“Je n’étais pas vraiment doué pour identifier les notes. Certaines personnes pouvaient écouter une chanson et deviner directement quelles notes étaient utilisées. J’avais l’habitude de dire à Malcolm : ‘Tu écris les notes et ensuite tu me les donnes’ [rires]. C’est ce qu’il faisait. Il écrivait toutes les notes que je voulais, il me les donnait et ensuite je jouais… Mais j’avais une multitude de styles. Avec d’autres membres de la famille qui jouaient aussi de la musique, j’ai incorporé un peu de Chuck Berry, un peu de Blues et quelques airs folkloriques.”

“J’avais donc une variété de références, même des vieux morceaux de jazz traditionnel. Ma soeur me donnait toujours différents albums, parce qu’elle savait que nous voulions monter notre groupe. Il n’y avait pas que la guitare. J’ai entendu Louis Armstrong jouer de la trompette, faire un solo et j’ai pensé : ‘J’aime les notes’ et j’ai appris les notes… J’ai donc eu beaucoup d’influences différentes. Quand je pense à tous les musiciens que j’admire, il y en a beaucoup. Vous pouvez en trouver un pour chaque lettre de l’alphabet – il y en a vraiment beaucoup.”

https://www.metalzone.fr/news/166730-angus-young-acdc-chuck-berry-dieu-rock/

http://www.rocknreviews.fr/Concert/AC-DC/Pavillon-de-Paris-9-decembre-1979.html