SCORPIONS

SCORPIONS : Paris "Bercy", (je n'appellerai jamais ce truc "AccorHotels Arena", 17/5/22)

Bon bah voilà, la boucle est bouclée ou plutôt c'est un retour aux sources. En effet, depuis ce 29 février 1984 qui annonçait le concert inaugural de ce lieu, je n'avais pas revu le groupe au "POPB". C'est donc non sans émotion que je revenais là avec plein de souvenirs de ce show dans la tête : l'extinction de voix de Klaus Meine sur Always Somewhere et le public reprenant en choeur ce titre (alors que pendant que le groupe continuait à jouer, le vocaliste était sorti de scène) puis Holiday que l'on retrouve sur le magnifique double live World Wide Live sorti l'année suivante. Alors oui, les Scorps, je les avais revus beaucoup plus tard : à l'Olympia en 2010 et à la Fête de l'Huma en 2014 mais c'était ce concert de Bercy '84 qui revenait inévitablement à mon bon souvenir. J'avais même la veille poussé le vice jusqu'à réécouter le bootleg de ce concert emblématique et à me faire prendre en photo avec le "vieux" billet devant Bercy.




Le bootleg.

Penchons-nous donc sur ce concert parisien de 2022 qui fait donc la promotion de ce nouvel effort studio intitulé Rock Believer, un album qui, je l'avoue, m'a reconcilié avec le groupe après, il faut bien le dire, une période de vache maigre, celui-ci nous ayant proposé des albums très inégaux. Rock Believer revenait, et cela, je l'avais écrit dans une précédente review, vers quelque chose de plus "traditionnel" si je puis dire sans être pourtant incontournable. Bref, je prenais plaisir à réécouter un nouvel album du gang de Hanovre, ce qui ne m'était pas arrivé depuis Love At First Sting. Oui, je sais, ça remonte.

La 1ère partie était assurée par JJ White emmenée théoriquement par deux soeurs mais ce soir-là, il n'y en a qu'une. Délivrant un rock très convenu et très vite ennuyeux, le combo s'attire quand même les faveurs du public (sauf les miennes) grâce à la très volubile chanteuse. Ca joue une demi-heure. Le supplice est enfin terminé...... Salut !!!!! Merci d'être venus......





Il faut préciser que je suis placé tout en haut des gradins. Par conséquent, les photos que je vous proposerai, ne reflèteront pas complètement l'intensité et l'esthétique du show qui fut donné il y a 4 jours. Aussi, j'ai demandé l'autorisation à un ami d'utiliser certains de ses clichés qui sont au passage de toute beauté.



Après une courte intro, le grand rideau estampillé "Scorpions" tombe puis le groupe surgit de l'obscurité sur le frénétique Gas Tank. D'entrée de jeu, la voix de Klaus Meine s'avère être au top, chose que je redoutais et ce, liée à l'âge du sieur Meine (bientôt 74 ans). Il y avait quand même eu un précédent. Je le redis mais quand on pense à Scorpions et Bercy, c'est l'expression "voix de Klaus" qui vient à l'esprit. Bref là, ça passe sans problème. Make It Real lui permet d'entamer ce set de façon sereine, accroché qu'il est à son pied de micro. C'est sûr qu'il ne sautille plus comme avant. Un mot sur le décor : magnifique en tout point avec des flammes, des animations en tout genre et des lights qui balaient la scène de part en part.

Sinon, derrière, ça bastonne grave (à noter que le son est excellent ce qui est étonnant pour Bercy) grâce à Mikkey Dee, le sympathique ex-batteur de Motörhead. Ce type a vraiment redynamisé le groupe, c'est un fait de par son jeu puissant et diversifié. Rudolf Schenker, lui, n'a pas changé son mode opératoire. Désirant titiller le public, il s'engage sur l'avancée de scène pour soulager Matthias Jabs de certains soli, même si aux dernières nouvelles, certaines rumeurs allaient bon train, prétendant qu'il allait mieux. Le Schenk est aussitôt rejoint par le reste de la "meute" (sauf Mikkey Dee bien évidemment) pour un The Zoo endiablé. Coast To Coast, ah mais quel titre !!!!! Toujours aussi vibrant et lourd à la fois, on se retrouve parachutés ici même, 38 ans en arrière pour une superbe version où une nouvelle fois, le groupe uni comme jamais, met le public dans sa poche. Pouvait-il en être autrement ? Je ne crois pas.









Retour sur le nouvel album Rock Believer avec cette interprétation surpuissante de Seventh Sun (que j'avais comparé au brillant et divin China White). Incontestablement, mon morceau préféré extrait de ce nouvel opus, nouvel opus une nouvelle fois honoré de façon efficace par la présence du 1er single publié, à savoir le complexe Peacemaker qui, de toute évidence, requiert une performance vocale exigeante. Le Klaus s'en tire admirablement bien.









Classique parmi les classiques, l'opener de Love At First Sting, rappelez-vous, c'était Bad Boys Runnin' Wild proposé ici dans une version redynamisée avec un Klaus Meine qui, vocalement, ne faiblit pas.

Quand on se rend à un concert des Scorps, nous avons droit en principe droit à des ballades. Quand il y en a une voire deux de suite surtout quand elles sont bien choisies, ça peut passer mais quand il s'agit là de TROIS mièvreries (que vous ne supportez plus depuis longtemps), vous trouvez le temps long, très long..... Successivement, ce sont The Language Of My Heart, Send Me An Angel et Wind Of Change (sur fond d'Ukraine, interminable en plus...... ) qui sont interprétés comme en studio. Pas de Holiday (au moins Holiday quand même...... en plus à Bercy..... ). Je ne comptais entendre ni Always Somewhere (trop mauvais souvenir sans doute) ni When The Smoke Is Going Down. Lady Starlight, je ne vous en parle même pas, (je ne l'espérais même pas en rêve). Always Somewhere est quand même un titre qui n'a pas été, me semble t-il, joué depuis..............2001 sur l'album live acoustique intitulé...... Acoustica.....







Après cet intermède limite soporifique, le groupe relance la machine via un Rock Believer et un Tease Me, Please Me d'excellente facture. Il le fallait parce que là....... (gros baillement).....Paweł Mąciwoda et Mikkey Dee font étalage de leurs talents (surtout le second cité) sur leur soli respectifs, ce dernier parvenant à captiver un public enthousiaste pendant sa prestation. J'aime bien ce gars. Un jour, j'irai prendre une mousse dans son bar L'Alabama à Paris.

Enfin, le morceau que tout le monde attend, résonne dans le vieux POPB. Bah oui, c'est Blackout et son riff assassin et destructeur qui emportent sur son passage. Même le Klaus qui, en dépit d'un rythme effréné imposé par ses impitoyables comparses (surtout Pawel et Mikkey), parvient à maintenir le tempo infernal de ce titre d'anthologie tandis que les deux six-cordistes que sont Rudolf Schenker et Matthias Jabs nous assènent de riffs en cascade, faisant de cette interprétation un des grands moments du concert. Quelle pêche !!!!!! Version également magnifique de Big City Nights reprise par un public parisien qui chavire de bonheur. Nos amis font ensuite une pause de 5-10 minutes (je n'ai pas compté) puis reviennent sur un Still Loving You, on ne peut plus romantique, (donc on en est à 4 ballades en tout, et pour tout dire, je n'en peux plus de ce titre...) et un Rock Like A Hurricane très festif. Tout comme ce concert (sans la présence malheureusement de Dynamite)auquel j'ai eu plaisir à assister me renvoyant dans un passé aujourd'hui révolu.

https://www.setlist.fm/setlist/scorpions/2022/accor-arena-paris-france-7bb72e0c.html

J’ai des amis que tu connais Marcel et sa femme Rita, il m’ont dit que c’était le concert de l’année surtout que l’un des guitaristes était prit d’une pétarade monstre il courait dans tous les sens en faisant une multitude de pets et d’après Marcel il sortait de la fumée de son slip tellement que la pétarade était démente lui et sa femme ont dû remettre le masque

Merci Phil pour ta review. J'ai croisé un ancien du forum Trust, hier soir et il était de ton avis: un concert réussi et 5 mecs au top.

Tu m'apprends que Mickey Dee a ouvert un bar à Paname, c'est une bonne nouvelle. Et tu as raison, ce gars fait l'hunanimité sur son côté sympathique.

Pour les balades, "Still loving you" est une obligation. "Wind and" change aussi avec la triste actualité. Pour les autres, je suis de ton avis, les vieux slows sont bien meilleurs.

Le groupe a vécu une petite "traversée du desert" mais a repris du poil de la bête depuis qu'ils ont annoncé leur tournée d'adieux. Ca les a reboosté autant que l'arrivée de M. Dee.

Ma femme attend de les voir au Hellfest. Leur dernier passage la-bas, j'avais du déclarer forfait (malade) pendant leur set et elle n'a pas pu en profiter.

Les Scorps ont décidé de modifier les paroles du hit "Wind Of Change", pour éviter "d'idéaliser la Russie".

Suite au conflit avec l'Ukraine, déclaré depuis le 24 février dernier, les Allemands ont décidé de modifier quelques lignes de paroles avant de prendre la route pour les Etats-Unis et l'Europe (rappelons qu'ils seront chez nous, au Graspop Metal Meeting, le vendredi 17 juin).

Le chanteur Klaus Meine a expliqué à Die Zeit. “Ce n'est simplement pas juste de "romancer" la Russie avec des paroles comme ‘I follow the Moskva/ Down to Gorky Park…Let your balalaika sing“. Ils les ont donc transformées en “Now listen to my heart/ It says Ukrainia/ Waiting for the wind to change” et ces nouveaux mots seront projetés sur écran pendant la performance.

Sortie en 1991, cette power ballade est une des chansons les plus célèbres du groupe, et même si elle est sortie un an après la chute du mur de Berlin, elle reste intrinsèquement associée aux changements économiques et sociétaux de l'ex-URSS et à la fin de la guerre froide. Klaus Meine avait expliqué que ce morceau avait été écrit les 3 et 4 septembre 1989, un mois après un concert de Scorpions au Moscow Music Peace festival.source c21

L'Hammersmith est une salle de concerts située dans le quartier londonien du même nom. Parmi les artistes qui s'y sont produits figurent THE WHO, QUEEN, AC/DC, MOTÖRHEAD, METALLICA et... SCORPIONS entre autres.

''Hammersmith'', c'est aussi le nouveau single des SCORPIONS n'est pas seulement un hommage à un lieu de musique emblématique, c'est aussi un manifeste contemporain, qui montre à quel point le groupe a encore de l'enthousiasme pour le hard rock, les racines de sa gloire et le metal original. « La chanson nous ramène à l'époque où nous jouions dans les plus petits clubs, en rêvant de pouvoir nous produire dans le temple du rock, l'Hammersmith Odeon. », déclare Klaus Meine.

La musique, composée par Rudolf Schenker, fondateur de SCORPIONS, le batteur Mikkey Dee et Magnus Ax, donne aux paroles du chanteur une excellente occasion de prouver que non seulement il peut parfaitement réaliser les tonalités des grandes ballades de SCORPIONS, mais que sa voix rock est également incroyable. Un début presque brutal, dans lequel le batteur et ex-MOTÖRHEAD Mikkey Dee se défoule, suivi de sons de guitare entraînants, ouvre la voie à l'excursion vocale de Klaus Meine. Mélangé à des riffs harmoniques, interrompu à plusieurs reprises par une batterie agressive, "Hammersmith" est quelque chose de très spécial dans le tout nouveau répertoire du groupe. L'un des moments forts est celui où le guitariste Matthias Jabs fait vibrer son instrument de façon magistrale jusqu'à ce que la chanson atteigne son point final. Comme le résume Klaus Meine : « Rocks Like Hell ! »

Le single est disponible en suivant ce lien : Scorpions.Hammersmith

​Après une première partie de tournée triomphale, SCORPIONS a annoncé deux concerts supplémentaires en mai 2023 au Zénith de Nantes le 12 mai et à la Halle Tony Garnier de Lyon le 28 mai. Les concerts de Lille et Toulouse, initialement prévus en mai 2022, sont reportés donc respectivement le 9 mai et le 31 mai 2023 !
Les préventes sont ouvertes sur ce lien : Scorpions-2023

Bel hommage à cette salle mythique mais aussi à l'Apollo de Glasgow et la Cavern de Liverpool qui y sont également mentionnés.

SCORPIONS  ANNONCE LES REEDITIONS EXCLUSIVES DE 12 VINYLES COULEUR

DONT 4 ALBUMS LEGENDAIRES REMASTERISES POUR LA PREMIERE FOIS A PARTIR DES BANDES ORIGINALES

« COLOURS OF ROCK »

SORTIE LE 5 MAI 2023

https://rockmetalmag.fr/scorpions-reeditions-vinyles/

"Bravo la Voix du Nord" !!!!!!

https://www.lavoixdunord.fr/1325680/article/2023-05-09/scorpions-au-zenith-de-lille-beaucoup-de-bruit-pour-peu-de-tubes?utm_medium=Social&utm_campaign=echobox_lille&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3p5oBk_79cW-CG_SVXDBBqVANHxTf8rtFsX6kCnmK0FJ5HwCivhN2HG9s#Echobox=1683702728

La tournée le "Rock Believer World Tour 2023" des Scorpions est un véritable succès ! C'est dans le cadre de leur tout dernier concert au festival Les Déferlantes Sud de France que Matthieu Drouot a remis, aux membres du groupe un ticket d'or symbolisant plus de 75000 billets vendus sur la tournée « Rock Believer World Tour 2023 ».
We are ready to rock again guys !!!!

Lors de son audition (déguisée), les Scorpions jouent en compagnie de Matthias une demi-douzaine de morceaux, parmi lesquels « Backstage Queen », « Streamrock Fever », « In Trance », « Catch Your Train », ainsi qu’une nouvelle composition sur laquelle Rudolf est en train de travailler, un instrumental qui deviendra « Coast To Coast ». Les chances ne sont pas pourtant du côté de l’aspirant guitariste, ce dernier s’étant coupé le majeur gauche suite à un accident de bricolage. Contraint de jouer avec un bandage, il séduit pourtant les membres du groupe. La décision est rapide, le poste est proposé à Matthias, qui laisse définitivement tomber ses études de droit (il se destinait à devenir avocat) et rejoint officiellement les Scorpions au mois de juillet 1978. Le 26 août, le nouveau guitariste donne son premier concert avec les Scorpions, à l’occasion d’un Open Air Festival dans la ville d’Ulm, puis un second le 3 septembre à Saarbrücken, toujours en plein air.

Source : Crazyscorps

Mon seul et unique concert de scorpions

La setlist des SCORPIONS pour la résidence à Las Vegas en 2024 comprendra une chanson vieille de 40 ans qui n'a jamais été jouée en live :

SCORPIONS, l'un des groupes de hard rock les plus emblématiques et influents de tous les temps, reviendra sur le Strip de Las Vegas en 2024 avec un tout nouveau spectacle exclusif en tête d'affiche pour célébrer le 40e anniversaire de leur album emblématique "Love At First Sting", interprétant l'album ainsi que tous leurs plus grands succès.

Promu par Live Nation et Caesars Entertainment, « Scorpions - Love At First Sting Las Vegas » débutera le jeudi 11 avril 2024 au Bakkt Theatre du Planet Hollywood Resort & Casino. Le nouveau spectacle fait suite à la populaire résidence du groupe « Sin City Nights », qui s'est vendu à raison de neuf représentations sur place en 2022.

Dans une récente interview avec la chaîne KTNV 13 de Las Vegas, le guitariste de SCORPIONS, Matthias Jabs, a commenté le LP "Love At First Sting" et sur la longue carrière du groupe, en disant (tel que transcrit par BLABBERMOUTH.NET) : "Quand l'album est sorti en 1984 , nous faisions tout sur la base du succès du précédent, l'album "Blackout", notre première tournée en tête d'affiche aux États-Unis. Mais tout cela remonte à plus de 40 ans maintenant. Et oui, nous avons eu une fantastique carrière, en commençant par "Blackout" et "Love At First Sting", tout d'abord. Je pense que l'album est resté dans les charts, dans le Top 10, plus d'un an. Les années 80 étaient folles et les années 80 étaient très bonnes. pour les SCORPIONS parce que cela nous a vraiment apporté un énorme succès. Et nous sommes si heureux de pouvoir encore jouer dans le monde entier, et surtout maintenant de retour à Vegas, notre troisième résidence, nous sommes très excités de pouvoir jouer cet album, 'Love At First Sting', dans son intégralité pour la toute première fois de notre longue carrière."

Interrogé sur ce que les SCORPIONS ont prévu pour cette résidence qui surprendra même les fans les plus fervents du groupe, le chanteur des SCORPIONS, Klaus Meine, a répondu : "Il y a une chanson sur 'Love At First Sting', elle s'appelle 'Crossfire'. Et c'était presque comme un discours politique. une sorte de chanson qui dit : nous grandissons, nous vivons au milieu d'un conflit entre l'Est et l'Ouest, comme là où nous avons grandi ici en Allemagne, en Allemagne de l'Ouest, pour ainsi dire, dans un pays divisé avec le mur de Berlin . Donc cette chanson, pour la monter sur scène et l'interpréter en live, c'est une chanson que nous n'avons jamais jouée en live parce que c'est un peu compliqué et c'est un défi, mais en même temps nous sommes excités. J'ai hâte de faire en sorte que ça marche. Et je sais que pour les fans, ils disaient : "Pas question. Je ne m'attendais pas à voir cette chanson interprétée en live."

Dans une récente interview avec Justin Young de Monsters, Madness And Magic, Meine a parlé des projets de SCORPIONS pour les mois et les années à venir. Il a déclaré : "Eh bien, nous sommes toujours là avec la tournée 'Rock Believer'. Elle nous emmène à travers le monde. Et même si nous avons une petite pause en ce moment, nous continuons l'année prochaine, nous la reprenons. Et nous reviendrons peut-être aux États-Unis et dans beaucoup d'autres endroits où nous n'avons pas fait cette tournée jusqu'à présent et nous continuerons. Et qui sait si nous retournons en studio à un moment donné. Nous n'en parlons jamais vraiment. ... En ce moment, nous faisons toujours la tournée 'Rock Believer' et nous l'apprécions beaucoup."

Il a poursuivi : " Quand on y pense, tant de gens au cours de toutes ces années ont dit que le rock était mort à cause du grunge, du hip-hop, du rap, quoi que ce soit. Mais non, ce n'est pas le cas. Il y a des millions de croyants au rock, et nous avons hâte de les voir en 2024 et en 25, car cela marquera le 60e anniversaire des SCORPIONS. C'est quelque chose d'assez spécial. Alors en ce moment, '24, '25 — l'année prochaine, nous sommes sur la route, et nous avons tout mis en place dès maintenant. Et nous avons hâte de revoir les croyants au rock.

"Le nouvel album est toujours un nouvel album, 'Rock Believer', et nous avons hâte d'y aller", a répété Klaus. "Et peut-être que nous changerons quelques chansons dans le spectacle. Nous verrons, nous verrons. Il est trop tôt pour le dire. Et pour 2025, ouais, c'est 60 années. Difficile à croire. Il y a des gars, la prochaine génération qui nous précède, comme les ROLLING STONES, c'est incroyable de voir ce qu'ils font. Je viens d'entendre, il y a quelques jours, leurs nouvelles chansons, et, mec, ça bouge fort. C'est plutôt cool."

En octobre dernier, le fondateur des SCORPIONS, Rudolf Schenker, a apparemment écarté toute discussion sur une éventuelle retraite, mais a reconnu que le groupe ne pourrait pas continuer indéfiniment. Le guitariste de 75 ans a déclaré à Vikram Chandrasekar de Tales From The Road : "Ce n'est pas une route sans fin. La route sera terminée tôt ou tard ; c'est à vous et à nos dieux de décider. Mais en 2025, cela pourrait être une belle période pour nos 60 ans. 2025, c'est l'époque où SCORPIONS aura 60 ans. Alors donc, fêter les 60 ans de SCORPIONS pourrait être une possibilité, car je suis en contact avec notre très vieux batteur, qui jouait sur [le premier album de SCORPIONS en 1972] 'Lonesome Crow', et le bassiste. Parce que nous sommes toujours très connectés avec tous les différents musiciens, et cela montre encore une fois, quand nous y parvenons, que la musique est toujours là pour nouer des amitiés."

En mai 2022, Meine a déclaré à Jorge Botas de "Metal Global" du Portugal qu'il n'était plus question de retraite au sein du groupe, comme c'était le cas en 2010 avec ce qui était censé être un dernier album et une tournée d'adieu qui n'a jamais vraiment duré. "Non, nous avons rayé ce mot [retraite] de notre [vocabulaire", a déclaré le chanteur aujourd'hui âgé de 75 ans. "Ce n'est pas là. Nous n'y pensons pas et nous n'en parlons pas et nous le prenons comme ça vient.

Gottfried Helnwein et non Rudolf Schenker.

RUDOLF SCHENKER à propos de son frère MICHAEL : "C'est une personne très extrême" qui "ne peut pas faire partie d'un groupe.

Écrit par MetalDen
Publication : 15 avril 2024

Le guitariste des SCORPIONS, Rudolf Schenker, a une fois de plus répondu aux critiques de son frère Michael après que l'ex UFO l'ait accusé d'être un "intimidateur dangereux" qui "profite" de son jeune frère.

Michael Schenker a donné plusieurs interviews ces dernières années dans lesquelles il a remis en question l'intégrité de son frère, allant jusqu'à qualifier Rudolf d'"escroc" qui a "complètement adopté" l'image de Michael comme la sienne. Il a également dénoncé les SCORPIONS pour avoir "déformé" l'histoire de son bref mandat avec le groupe et a déploré le fait qu'il ait donné à Rudolf sa "partie" du crédit d'écriture pour la chanson classique des SCORPIONS "Coast To Coast". Tout a été révélé, a déclaré Michael, lorsqu'on lui a demandé de l'aider avec les récentes rééditions de SCORPIONS pour le 50e anniversaire.

Lors d'une apparition dans l'épisode du 12 avril de "Trunk Nation With Eddie Trunk" de SiriusXM, Rudolf - qui a sept ans de plus que Michael - a déclaré à propos de son frère : "Je l'aime. C'est une personne formidable. Je le regarde depuis qu'il était un bébé, et je l'aime, et je l'ai amené dans tous les groupes dans ses jeunes années, et je faisais attention à ce que ça ne tourne pas mal. C'est une personne très extrême. Il ne peut pas être dans un groupe. " Il n'est as fan d'être dans un groupe. C'est un excellent guitariste extrême. "

Lorsqu'on lui a demandé si lui et Michael étaient en contact en ce moment, Rudolf a répondu : "Pour le moment, non. De mon côté, je lui parlerais immédiatement. [Rires] Je ne peux même pas être mauvais avec lui parce que je sais quelle est la situation, d'où il parle."

Soulignant les différentes philosophiques que lui et son frère ont en matière de création musicale, Rudolf a déclaré : « Mon frère veut être l'un des meilleurs guitaristes du monde. Et moi je dirais : « Je veux jouer dans l'un des 30 meilleurs groupes de rock and roll dans le monde.'"

L'animateur Eddie Trunk a également demandé à Rudolf si Michael l'avait copié lorsqu'il avait acheté une guitare Gibson Flying V pour la première fois ou si c'était l'inverse. Rudolf a répondu : "Je jouais avant Michael, avec cette guitare. Le fait était que Michael, quand nous devions jouer dans un grand festival… il est venu vers moi et m'a dit : 'Nous ne pouvons pas jouer. Je n'ai pas de guitare. J'ai dit : 'Oh, tu n'as pas de guitare ?' J'ai fait le tour, je me suis dépêché, j'ai récupéré la [Gibson] Melody Maker et je lui ai dit : "D'accord, voici la guitare." Puis il a dit : « Je ne peux pas jouer avec cette guitare. » J'ai dit : 'Donne moi la guitare. Prends la Flying V pour que nous puissions faire le concert.' Et puis il est revenu du concert dans ce festival et a dit : "Rudolf, je ne peux pas te rendre la guitare parce qu'elle est si bonne, elle sonne si bien." J'ai dit : "Très bien, tu es bien meilleur avec la guitare en tant que guitariste principal que moi, qui  fait  de la rythmique  avec cette guitare." Donc du coup, il a joué avec cette Flying V. Le premier [album de SCORPIONS] 'Lonesome Crow', je pense, a été réalisé avec une Les Paul."

Ce n'est pas la première fois que Rudolf répond publiquement aux commentaires cinglants de Michael à son sujet. Dans une interview accordée au magazine Guitar Player en avril 2022, Rudolf a déclaré : "Je vous dis une chose : j'aime mon frère. Il peut dire ce qu'il veut. C'est un guitariste incroyable, une personne incroyable - quoi qu'il veuille dire, pourquoi ne pas le dire ? [Rires] Si c'est ce qui le rend heureux, alors d'accord, je lui souhaite tout le meilleur.

"Je pense que tôt ou tard, nous serons tous amis à nouveau et que nous jouerons à nouveau ensemble. Ma vie est trop heureuse pour me mettre de côté. Je veux vivre dans les cieux. Je suis tellement heureux de ma vie. ".

Il y a cinq ans, Rudolf a rejeté les critiques de son frère en déclarant au magazine Classic Rock : "Ecoute, j'aime mon frère. C'est un guitariste fantastique mais il ne connaît rien aux affaires. Quand nous avons fait "Lovedrive", le groupe était sous contrat avec Dieter Dierks. [producteur et manager]. Lorsque j'ai demandé à Michael de jouer un solo sur ma composition « Coast To Coast », nous avons convenu d'un crédit moitié-moitié, mais Dieter ne l'a pas permis – cela concernait les frais d'édition et de studio de Michael. Il avait un contrat signé avec Dieter qui lui donnait un point sur la chanson et nous avons accepté de payer Michael… il a eu l'argent.

Il a poursuivi : "Mais en 1985, quand [Michael] a été complètement brisé et a eu un nouveau MSG avec Robin McAuley, Michael a vécu avec moi dans ma maison. Nous avons fait venir des musiciens par avion, j'ai fait tout cela pour rien, étant entendu que Michael le ferait, me payer quand une maison de disques prendrait le relais. Mais il ne m'a rien payé. Alors j'ai pris sa part pour couvrir les factures qu'il n'avait pas payées. Tout est clair, tout ce que Michael a à faire, c'est de demander : « Qu'est-ce qui se passe ici ? ' Mais il ne le fait pas ; au lieu de cela, il donne ces stupides interviews. »

Rudolf a ajouté : "J'aime toujours mon frère mais il a toujours détesté les affaires et la seule personne à blâmer ici, c'est lui-même."

Michael a déclaré à plusieurs reprises qu'il n'avait pas l'intention de renouer avec son frère aîné, déclarant au journal espagnol Metal Journal dans une interview en 2021 : "J'aime Rudolf en tant que frère, mais la distance sociale est nécessaire, donc je ne veux pas me laisser piéger par d'autres choses. Rudolf est un tyran et je n'ai aucun lien avec les tyrans. Si je me re connectais avec Rudolf – vous devez comprendre – cela continuerait comme quand j'avais 15 ans, et cela ne s'arrêterait jamais. C'est un filou."

"Rudolf et moi sommes séparés depuis 50 ans", a poursuivi Michael. "En fait, nous n'avons jamais passé de temps ensemble, à l'exception des dates de tournée de [SCORPIONS] pendant la période 'Lonesome Crow', mais c'est tout. Donc nous sommes habitués à ça de toute façon.

"J'espère que Rudolf retrouvera le chemin de la compréhension de ce qu'est la vraie vie. Il poursuit quelque chose qui vous donne quelque chose qui, en fin de compte, ne vous rendra pas heureux, à savoir la gloire et l'argent, et cetera, et cetera. Cela rend rarement quelqu'un heureux. Je veux dire, parfois ça tue les gens – trop de célébrité, ça tue les gens, ils meurent. Et donc je ne veux pas être impliqué dans ce monde.

Michael Schenker est apparu pour la première fois sur l'album "Lonesome Crow" de SCORPIONS en 1972, a été acclamé dans les années 1970 sur des albums classiques d'UFO tels que "Phenomenon" et "Lights Out" avant de rejoindre SCORPIONS pour "Lovedrive" en 1979. Il part peu après pour lancer MICHAEL SCHENKER GROUP. Et même si son comportement parfois erratique a fait dérailler une partie de sa carrière, Schenker reste l'un des guitaristes les plus influents du hard rock et du métal.

Scorpions - Live in Tokyo | Super Rock 1984