SCORPIONS

Trois nouveaux titres différents mais assez agréables à écouter.

https://www.metalzone.fr/news/168866-scorpions-survivre-evolution-gouts-musicaux/?fbclid=IwAR3nfZiLynqfnZnfOZSpskREGWpcddLdTi30Gn5rBoNmyv7K46yeqemPZ1I

Taratata ce soir à 22h45 : les Scorps y seront pour présenter Rock Believer.

Oui et un duo avec Mimie Mathy à ne pas rater ça va être hard

SCORPIONS : Rock Believer

I) Précisions

Quand j'ai appris que le groupe comptait revenir à un hard rock scintillant tel que celui qui nous avait bercés durant nos vertes années, je n'en ai pas cru un seul mot dans un premier temps. Perplexe, je le fus donc mais lorsqu'un premier titre sortit de l'ombre, à savoir Peacemaker, je me suis dit : "Ah tiens, ça sent plutôt bon, cette histoire." Tout en restant sur mes gardes car les velléités de nos amis d'outre-Rhin, reposaient essentiellement jusqu'ici sur le fait de toucher un plus grand panel de gens en nous abreuvant ces dernières années de ballades à répétition (allant jusqu'à 3 dans certains albums), je décidai ce matin même de m'atteler à une review très personnelle et ce, malgré le fait, selon certains, que je n'accorde aucun respect aux chroniqueurs bénévoles qui consacrent de longues heures de leur temps et de me rappeler par la même mon manque d'éthique. "Merci" à donc à la personne à qui spontanément, j'ai fait don sans compter de reviews (pour lesquelles, je n'ai donc pas été rémunéré, un choix de ma part, vous l'aurez bien compris) à destination de son site consacré à un groupe émérite, un site que je trouve très bien fait par ailleurs (elle se reconnaitra car elle passe en loucedé et donc "en toute honnêteté" sur le BSF), personne qui, une nouvelle fois, s'est accordée le droit de déverser son venin le plus abject (et là, j'ai eu plus de 3 doses) après être passée............"en toute honnêteté" sur le BSF. Une personne qui, j'en suis sûr, reviendra nous lire afin de réitérer cette démarche pour le moins lamentable via une conversation privée. Sans vouloir me justifier (ce que je fais sans doute un peu par l'intermédiaire de cette phrase), je ne me suis jamais considéré comme un chroniqueur au sens strict du terme mais comme un passionné car cette activité de rédaction, je l'ai toujours exercée avec coeur et............... passion.

II) Impressions

Je vous avais prévenus que cette review allait être très personnelle. Une des premières reviews où je me suis dit avec un certain dépit qu'il fallait que je la fasse. Cependant, il est temps que nous revenions à ce qui nous concerne. Ce nouvel album des Scorps que je n'ai écouté que 2 fois dans son intégralité. Contrairement à mes habitudes, je n'analyserai pas chaque titre car d'une part, je n'en ai pas envie et d'autre part, cela pourrait de toute évidence, vous rebuter. Cela ferait de cette review quelque chose de bien trop long et de fastidieux. Je laisse ça aux "vrais chroniqueurs"..., en bref aux spécialistes.

Dès le premier morceau Gas Tank, effectivement, le ton est donné. On sent que le groupe a mis le bon carburant dans son réservoir. Est-ce l'apport "énergétique" de notre ami Mikkey Dee peut-être encore en deuil après l'arrêt définitif de son groupe de coeur, Motörhead qui a reboosté nos vaillants Germains dans un processus de composition plus axé sur quelque chose de plus percutant ? En sont la preuve des titres tels que Peacemaker (évoqué plus haut), Roots In My Boots (et son côté Blackout très perceptible), ou bien encore When I Lay My Bones To Rest. En live, ces titres déverseront leur redoutable venin, venin pour lequel, il faudra se prémunir du meilleur des antidotes qui soit. Les intentions du groupe sont claires, nettes et précises : renouer avec un âge d'or tout en y ajoutant quelques pincées de modernité dans le son. Ca se traduit jusque dans la pochette qui fait penser immanquablement à Blackout.
Des mid-tempos qui vous accrocheront l'oreille, il y en a aussi avec la présence de morceaux comme entre autres Hot And Cold, Unleash The Beast et Call Of The Wild.

Mais en ce qui me concerne le titre qui me cloue sur place, c'est Seventh Sun (que je n'avais pas pris le temps d'écouter lorsqu'il était sorti, j'aime l'effet de surprise), un titre qui, de toute évidence, nous transporte dans un univers à la China White. Lourd et pachydermique à souhait, on connaît tous China White ou bien Animal Magnetism que j'ai omis de mentionner, il s'agit pour moi de la véritable réussite de l'album.

Un album qui s'avère être par conséquent un condensé de petits clins d'oeil à ce passé glorieux qui permit au groupe de franchir un cap important. C'est encore le cas sur Shining Of Your Soul qui de toute évidence lorgne magnifiquement vers un Is There Anybody There ? de Lovedrive.

Dans sa version-standard, l'opus se termine comme d'habitude sur la sempiternelle ballade ici intitulée When You Know (Where You Come From) au demeurant fort réussie, une ballade que l'on retrouve en acoustique dans la version Deluxe qui comprend 4 superbes morceaux supplémentaires (dont cette ballade).

Bref, on tient là, un album d'excellente facture qui pourra figurer dans ce que les Scorps ont fait de mieux dans leur longue et prestigieuse carrière. Un constat qui tend à affirmer que nos glorieux aînés (j'inclus bien évidemment Saxon et leur remarquable dernier opus intitulé Carpe Diem) se portent bien via leur envie insatiable de nous gratifier de riffs dévastateurs.


LP

Copie dans son intégralité sur le BSF. Version édulcorée sur d'autres forums.

Oui c’est de la benzine

Merci pour ta kro-nique.

En effet, je crois que Scorpions a sorti un album digne de ce qu'ils ont produits jusqu'a "Love at first Sting" '1984). "Crazy World a été le début du moins bien pour moi et sur les albums suivants dont certains me sont totalement inconnus.
On m'a offert "Humanity" et "Sting in the Tall" que j’écoute quelques fois sans vraiment accrocher.

Ce "Rock Believer" est un plaisir à écouter.  

Quant aux chroniqueurs amateurs ou non, je ne suis pas fan. Je lis et ne garde que ce qui m'interesse. C'est tellement facile de "descendre" le travail des artistes quant soi-même on serait incapable de produire quelque chose qui intéresse une maison de disque, voire juste ses proches.

Quand j'aime, je le dis. Quand je n'aime pas, je peux le dire sans être dans la caricature en disant que c'est de la merde.

LP

C'est bien connu, quand un nouvel album d'un groupe important sort, l'on se prend à réécouter une bonne partie de sa discographie. Eh bien là, c'est Tokyo Tapes, double live légendaire, mon premier Scorps acheté à Clermont-Ferrand l'année de sa parution. Comme beaucoup d'albums live, celui-ci a fait partie de mon parcours musical bien avant Blackout, Love At First Sting et la déferlante Still Loving You. Ceci n'est pas une chronique mais l'expression d'une émotion toute simple à la réécoute d'un We'll Burn The Sky, In Trance, Speedy's Coming ou bien le traditionnel japonais Kojo No Tsuki.

Source : Crazyscorps

Sinon :

Les chiffres sont tombés, Rock Believer est classé deuxième dans les charts français, tous supports confondus, élu meilleur album de tous les temps par moi-même !
La dernière fois qu'un album du groupe était classé si haut dans les charts, c'était en 1982 avec Blackout !

Source : https://twitter.com/snep/status/1499730272505544705/photo/1

Les charts allemands :

Rock Believer #2 des ventes en France lors de sa 1er semaine de vente, comme Senjutsu d'Iron Maiden .. sauf que l'album s'est vendu à 9000 exemplaires alors que "Senjutsu" s'était vendu à 20.600 en 1ère semaine.

Source : IMF

Scorpions Live 1977 Swiss TV

Je connaissais pas cette version franco/anglaise de "Still Loving You" avec Amandine Bourgeois.

La chanson Blackout, présente sur le huitième album de Scorpions Blackout (1982), trouve son origine dans une soirée bien arrosée passée par Rudolf Schenker en compagnie des guitaristes de Judas Priest, K.K. Downing et Glenn Tipton. Voici le récit de cette soirée racontée par le guitariste de Scorpions : « Je me souviens que nous avons fait la fête avec K.K. et Glenn de Judas Priest et pendant un moment, il y avait aussi les gars de Def Leppard. Ils m’ont donné à boire, et c’était de la bière, et j’ai dit : ‘Non, non, vous devez avoir le bon mélange : whisky, bière et vin par-dessus’. Et ils ont répondu quelque chose comme ‘Quoi !?’ Et j’ai dit : ‘Oui, allez’. Nous nous sommes saoulés et bien amusés. Je crois que c’est K.K. qui a eu l’idée : ‘Hé, allons voir les gars de Def Leppard’. Parce que nous étions à Cleveland – au Cleveland Hall, juste à côté de leur hôtel. Nous sommes donc allés voir les gars de Def Leppard et ils regardaient la télévision. Ils étaient très jeunes à cette époque. C’était en 1980, je crois, parce que nous jouions ensemble, Def Leppard, Judas Priest et Scorpions à Cleveland. Alors je les ai vu regarder la télévision et j’ai versé mon verre sur la télévision. Et la télévision a fait ‘pouf !’. J’ai dit : ‘OK, nous devons partir, nous devons partir maintenant’. Quoi qu’il en soit, c’est devenu totalement fou, et le lendemain matin, je me suis réveillé dans ma chambre d’hôtel et j’ai dit : ‘Que se passe-t-il? ‘. Je suis allé voir Herman qui n’était pas venu à la fête et je lui ai dit : ‘C’était fou la nuit dernière’. Et Je me souvenais de rien. Il a dit : ‘Tu sais ce que c’est ? C’est un blackout’. Et j’ai dit : ‘Blackout ?’. Et puis il a dit: ‘Hé, tu sais, c’est un excellent titre pour un album. Et à cause de cette fête spéciale, je suis rentré chez moi et je me suis dit que je devais écrire une chanson, la musique, parce que Klaus écrivait la plupart des paroles. Je me suis posé chez moi et j’ai composé la chanson, puis Klaus est venu avec les paroles et voilà »

Merci pour l'anecdote, RJ

https://hardforce.com/actu/39752/scorpions-date-supplementaire-bordeaux-tournee-2022

J'attends ça : Scorpions en vinyle à Paris Hippodrome de Pantin 6 mars 1982.

Ils ont la forme !!!!!! Premier concert 2022 au Zappos Theater à Las Vegas ce 26 mars, la set-list et quelques videos, dont Wind of change dédié à l'Ukraine ci-dessous.













Source : RockMeeting

Je serai à Bercy le 17 mai.

Rudolf Schenker sur son frère Michael : "Je pense que, tôt ou tard, nous jouerons à nouveau ensemble".

Avant d’entamer sa propre carrière – d’abord avec UFO, puis avec plusieurs de ses propres groupes – le frère cadet de Rudolf, Michael, était également un membre de Scorpions. Michael a joué sur le tout premier album du groupe, Lonesome Crow (1972), et a contribué de manière significative à l’influent album Lovedrive (1979).

Ces dernières années, les relations entre les deux frères n’ont pas été très brillantes, Michael s’en prenant souvent à son frère aîné pour toutes sortes de raisons.

Dans une nouvelle interview accordée à Guitar Player, Rudolf s’est moqué des attaques de son frère cadet et espère toujours que les deux frères pourront un jour jouer ensemble.

Rudolf a déclaré : “Je vais vous dire une chose : j’aime mon frère. Il peut dire ce qu’il veut. C’est un guitariste extraordinaire, une personne extraordinaire – tout ce qu’il a envie de dire, pourquoi ne pas le dire ? Si c’est ce qui le rend heureux, alors tant mieux. Je lui souhaite le meilleur.”

“Je pense que tôt ou tard, nous serons tous de nouveau amis et nous jouerons de nouveau ensemble. Ma vie est trop heureuse pour que je la gâche à cause de ça. Je veux vivre au sommet. Je suis tellement heureux de ma vie.”

Dans une interview accordée à Metal Journal en 2021, Michael Schenker a parlé de sa relation avec son frère.

Il a déclaré : “Au fil des ans, mon frère Rudolf est tout simplement devenu un tyran.”

“J’ai 66 ans ; [Rudolf a] sept ans de plus. Il ne m’a pas donné le crédit musical de In Search Of The Peace Of Mind, et il m’a dupé sur l’album Lovedrive, alors que j’aidais à leur ouvrir les portes de l’Amérique… En 2015, quand ils m’ont approché pour le coffret [de] Scorpions, j’ai découvert tant de mensonges, j’ai été très déçu par Rudolf. J’ai toujours supporté Rudolf et j’étais heureux qu’il ait réussi. Et j’étais heureux d’avoir réussi à m’épanouir en tant qu’artiste. Nous avons donc tous obtenu ce que nous voulions.”

Il a ajouté : “J’aime Rudolf, c’est mon frère, mais il faut une distance relationnelle, afin de ne pas me mettre dans une situation encore plus gênante. Rudolf est un tyran, et je ne fréquente pas les tyrans. Il crée des turbulences, et c’est gênant… Je ne veux pas ouvrir une autre boîte de Pandore.”

En mai 2021, lorsque Louder a demandé à Michael si la pandémie l’avait rapproché de son frère, il a répondu : “En 2015, j’ai découvert les mensonges de l’histoire de Lovedrive et j’ai été très déçu [Schenker soutient que la réédition et les notes de pochette de Lovedrive de Scorpions en 1979 ont minimisé sa contribution]. Cela a ouvert la boîte de Pandore. Tout d’un coup, j’ai découvert toutes ces choses étranges qui s’étaient passées depuis que j’avais quitté Scorpions. Je ne pouvais pas faire de tournée avec eux parce que j’en avais fini avec UFO, et j’avais ma propre vision. Je suis un enfant dans un bac à sable. Je joue et je découvre. Je ne suis pas en compétition. Je ne cours après rien. Je ne cours pas après l’argent. Je n’en ai jamais eu. Je suis un artiste et…”

Coupé par le journaliste de Louder, qui a dit : “Mais, vu ce qui se passe, n’est-il pas temps de pardonner ?”, Schenker a poursuivi : “Ça n’a rien à voir avec le pardon. Laissez-moi juste finir. J’aime Rudolf comme un frère. Mais une certaine distance sociale est nécessaire, pour que je ne me retrouve pas dans d’autres situations délicates.”

https://www.metalzone.fr/news/170955-rudolf-michael-schenker-relation/

Rudolf Schenker, guitariste de Scorpions, sur Wind Of Change : "Je ne me lasserai jamais de parler de cette chanson"

https://www.metalzone.fr/news/171175-rudolf-schenker-scorpions-wind-of-change-lasserai-jamais/

Scorpions - Seventh Sun (Live from the Peppermint Studios)


Scorpions - Shining Of Your Soul (Live from the Peppermint Studios)


Scorpions - Gas In The Tank (Live from the Peppermint Studios)