Anthologie Led Zeppelin: Stairway To Heaven (solos)

Début d'une longue aventure musicale magique et incroyablement riche. Passer en revue la carrière live du Zeppelin est un projet ambitieux car le répertoire live est d'une richesse incomparable. C'est dense, c'est divertissant, mais c'est beaucoup d'infos à digérer pour un seul homme. Je propose donc à tous les gens présents et motivés (peu de monde c'est dommage :/) de se manifester si ils veulent m'aider dans cette lourde Tâche. Merci.

Pour la première, c'est logiquement Stairway to heaven -qu'on ne présente plus mais qui recèle un nombre incalculable de surprises- qui ouvre le bal. Cette chanson a une histoire. Une histoire de solo, une histoire de concert, d'improvisation, de découverte, de feeling et de virtuosité. L'histoire d'une décennie d'évolution, de sa naissance et ses premiers pas énergiques à une mort dramatique en 80.

Que de la musique ici, c'est pourquoi il vaut mieux se taire et écouter.  


1971: Who's sloppy ?

De la folie. Robert Plant est au top de sa forme, fini les cris gutturaux dramatiques et place à la voix limpide et mature qui portera le titre dont nous allons parler. De son côté, Page joue son jeu de 1971, à savoir véloce, précis et euphorique. Euphorie, qualificatif qui convient à cette année bourrée de solos explosifs, si actuels (caractéristique de cette année très « pop sucrée »), toujours selon les normes zeppeliniennes (ca reste du gros son quoi) . Très inspiré par la version studio encore inédite (excepté les shows de novembre), Page emprunte la sonorité ainsi que les motifs initiaux et les développe au gré de son inspiration, enjouée et mordante durant cette période -1973 marquera l'ère du changement: autrefois agressifs et spontanés, les solos auront atteint un degré de lyrisme tel, que la structure rythmique originale de la version studio sera revue.


A ce niveau, difficile de faire des choix. Chaque interprétation, et c’est valable chaque année, nous réserve une petite nouveauté que je me contenterai de souligner sans trop en dire (ça se passe de commentaires le plus souvent). Quant au classement...est-ce que la qualité doit être classée ?

Bref. C'est 71 quoi ! Jimmy "on fire" touchant des notes improbables + un batteur capable de faire décoller n’importe quelle mélodie: vous avez la naissance de la pop moderne.


Voilà pour le moment, court et intense à l'image de cette année, probablement la plus fournie en bons Stairway. J’attends vos réactions avant d’attaquer 72.

Je vais écouter ça demain, cher Strider. En tous les cas, merci infiniment. Une excellente idée de topic.    

Alors alors ?!

Bon les gars, ce serait cool de faire vivre le truc quand même...

Putain c'est Led Zep quoi, c'est pas comme si on dissertait sur du vide !

Je trouve qu'il y a presque une intensité dramatique dans cette version de Copenhague '71.