Topic libre

Mardi 10 août

Bon bah voilà, tout a une fin car c'est le lendemain que nous partons. On était tellement bien qu'on avait presque oublié que l'on partait le jeudi alors que c'était le mercredi. En fait ce qu'il s'est produit qui nous a permis de nous en souvenir, c'est lorsque nous avons la proprio pour convenir d'un rendez-vous, celle-ci gentiment nous fait part du fait que nous faisons erreur ce qui contrecarre un peu nos plans. En effet, on avait prévu une grosse randonnée ce mardi. Bon, en même temps, on n'était pas très motivés......

Nous nous rabattons l'après-midi sur une petite balade très proche à savoir le Lac de la Gittaz avec son barrage à proximité. Il fait chaud, en attendant, on l'a attendu cette chaleur et c'est maintenant qu'on s'apprête à partir qu'elle fait son apparition..... C'est comme ça.

Pour y accéder, la route est comme d'habitude très étroite puis sur la fin, se transforme en un chemin un peu caillouteux. Aucun problème pour le Duster (ah au fait, la Mondéo n'est plus de ce monde, je l'avais mentionnée ?) qui passe cette relative difficulté avec brio. Voici donc à notre arrivée, le spectacle qui s'offre à nous.









Nous envisageons de faire le tour du lac mais à un moment donné, le chemin qui n'en est plus un, s'arrête net sur un panneau très dissuasif ("Accès interdit"). C'est un peu dépités que nous retournons au bord du petit torrent nous poser tranquillement afin de profiter de nos dernières heures savoyardes.






Un dernier petit bain de pied.

Dans la perspective du départ, il nous faut rentrer assez vite à Albertville pour tout ranger et nettoyer l'appartement. Et ça, ça prend du temps. Ca nous sollicite jusqu'à l'heure du dîner que nous prenons sur le balcon que nous immortalisons pour la postérité.



Merci donc à tous d'avoir eu la patience de me lire et d'avoir supporté toutes mes élucubrations. Mais en ce qui concerne, ça m'a fait plaisir de vous conter tout cela parce que pour certaines anecdotes, je me suis véritablement bien amusé.

Magnifique avec du Pinot noir

Ma rando annuelle, du Puy en Velay aux sources de la Loire

Samedi

Ultime vérification de la valise mais ça fait une semaine qu’elle est prête… Tout y est, je te fourre tout ça dans le coffre, une pile de CD et la Lagmobile n’a plus qu’à aller faire un tour au ravitaillement de liquide polluant et émetteur de particules fines qui font râler les écolos  et c’est parti. L’ancien routier bouffeur d’autoroute s’autorise une escapade par les petites routes histoire de visiter un peu et je m’autorise la visite d’une petite église sans prétention mais même si je suis non croyant j’aime bien ces lieux reposants.  Premier arrivé au domaine mais je ne vais pas rester longtemps seul… Dans le désordre d’apparition nous avons deux habituées des randos Boudon, Fred lyonnaise et Sylvie la régionale de l’étape , Céline et Nina deux copines qui viennent d’Arras, les savoyardes Nadine et sa fille Camille et les deux « chevaliers Teutoniques » Petra et Stéphane issus des brumes d’Hambourg. La bande est au complet, on va dire bonjour aux chevaux et puis nous faisons connaissance le temps du repas.

Dimanche

Petit déjeuner pantagruélique avec tout plein de confitures diverses mais j’évite au maximum le sucre alors je me contente de tartines avec du beurre parce que mon sang normand ne peux pas se permettre certaines privations. Hop on va chercher les chevaux au champ et on les prépare pour la semaine. En bon organisateur Daniel attribue selles et filets aux chevaux. Petit rappel de la selle western parce que je ne suis pas un habitué et puis on met les chevaux dans le camion parce que le départ se fait un peu plus loin du coup, je me retrouve promu transporteur d’humain avec le minibus. Je pense ne pas avoir trop secoué mes passagers en tout cas personne ne s’est plaint mais c’était peut être par pure courtoisie… Cette fois c’est parti pour de bon, un peu à pied pour échauffer les chevaux et puis on monte sur les montures parce que c’est quand même un peu pour ça qu’on venus. Pas trop longtemps parce que Daniel à oublié un truc au camion du coup on fait une petite pause le temps qu’il retourne là bas et on dit que je suis tête en l’air, du coup je me sens moins seul. On visite les environs du Puy et on se retrouve assez vite avec une rivière à traverser. Quand je dis rivière je me trompe un peu parce que c’est la Loire et ça tombe bien parce que c’est le nom de la rando « les sources de la Loire » et je suis quand même content de la traverser ici plutôt qu’à Saint Nazaire, c’est quand même moins large et les chevaux ont pied. Premier pique nique le long du fleuve juste à côté d’un camping et on peut entendre les parents engueuler les gosses entre deux tintements de verre, scène de vie familiale ordinaire qui ne risque pas de m’arriver vu que mes gosses à moi ils sont grands et qu’ils ont quitté la maison… Cet après midi nous allons suivre une ancienne voie de chemin de fer devenue sentier pédestre Nina persiste à me vouvoyer mais maintenant elle me surnomme Papy, il faut avouer qu’avec mes cheveux blancs je ne fais pas vraiment jeune premier. Un premier galop et je m’aperçois que j’ai un étrier mal réglé je vais remettre ça en ordre au prochain arrêt. Traversée de la route nationale au Perthuis, je connais bien ce pays il y avais un resto routier avec un parking très calme le long du cimetière, on y dormais bien les voisins ne sont pas bruyants. Ce soir ils organisent une soupe aux choux qui me fait bien envie mais nous continuons avec notre faim et aussi la soif mais j’ai une gourde pour boire sauf que je laisse tomber le bouchon maladroit que je suis. Heureusement Nina a eu pitié de moi elle me le ramasse pour m’éviter de remonter sr le cheval avec mon genou foireux. En parlant de genou foireux j’ai réussi à me froisser un muscle en montant d’un peu trop bas, la pommade va me tenir compagnie tous les soirs. Dernier kilomètres à pied ça me déplie un peu les jambes et nous finissons dans un gîte au pied d’orgues basaltiques, le patron nous explique que c’est une ancienne cheminée volcanique de 65 millions d’années. Je ne sais pas s’il y avait déjà des randos à cette époque, peut être des randoraptors sur des chevalosaurus

Superbe

Magnifique

il y a toute une semaine comme ça c'est le feuilleton de rentrée.

Lundi

Le vent souffle bien ce matin du coup j’ai pris le blouson et je ne vais pas regretter en attendant, la routine commence à s’installer, nourrissage des chevaux, préparation des provisions pour le pique nique (chevaux et cavaliers). Nina commence à me tutoyer mais elle persiste à m’appeler Papy, au moins je serai habitué quand arriveront les petits enfants. Après une petite marche à pied nous filons sur les petits chemins comme je les aime, un petit muret de pierre de chaque côté avec de la mousse à un point qu’on s’attend à finir au village des Hobbits. En fait la journée sera une succession de forets et de petits chemins, le genre de paysages qui me font apprécier les randos auvergnates. Petit arrêt surprise pour visiter une église un peu spéciale, en fait c’est une ancienne ferme devenue lieu de culte. Pique nique suivi d’une sieste bercé par le papotement des deux « copines » je m’endors avec force ronflements comme me fera gentiment remarquer Nina. Un super galop cet après midi et puis les chevaux reprennent le pas. Avec ma manie de mettre tout le poids dans les étriers je commence fatiguer alors j’en profite pour reposer mes pieds en laissant tomber mes jambes le long de la selle sauf que Daniel trouvant que ça causait un peu trop derrière nous a fait un galop surprise. Je n’aurai jamais cru qu’on pouvait rechausser si vite. Problème quand même la selle de Soly recule et il faut souvent la rajuster pour ne pas blesser son garrot, ce problème commence à m’inquiéter. Toujours le vent, tant qu’on est en forêt ça le fait mais une fois sorti on le sent bien. La dernière descente va se faire à pied le long de la route pour finir dans un gîte d’exception aux Estables, on se croirait dans un manoir mais une fois à l’intérieur la grande salle pavée de lauzes est impressionnante ce qui fait dire à Fred que nous somme s arrivés chez Geofroid de Montmirail. Ce soir nous faisons la connaissance d’une famille d’alsaciens, comme ils parlent parfaitement ‘allemand ça permet à Stéphane parler autrement qu’en anglais. De l’autre coté de la table nous avons droit aux éclats de rire des filles qui semblent déchaînées.

Mardi Mont Mézinc


Ce matin, en plus du vent nous avons droit à la brume qui file devant nos yeux, et semble vouloir s’accrocher sur les hauteurs. Une fois le petit déjeuner bien chaud avalé, petit déjeuner servi par un mec qui a du être greffé du sourire (mais ils n’ont pas encore enlevé les coutures) nous affrontons le frima estival. Blousons plus capuches pour effectuer les deux kilomètres de la descente d’hier qui est logiquement devenue montée et je me dit que tous ces kilomètres de marche à pied du temps des confinements me servent bien en ce moment ne serait ce que pour le souffle. Mise en selle et puis nous sommes dans la forêt, au moins ça protège du vent et nous pouvons au moins rabattre nos capuches. Il était prévu de gravir le mont Mézinc pour jouir du panorama mais avec ce temps bouché nous sommes de ma revue (si j’ose m’exprimer ainsi). Au col de la croix de Boutières (1500m) nous faisons une pause le temps de voir des randonneurs à vélo heureux d’avoir réussi à grimper jusque là même si certain ont des assistances électrique. Retour dans la forêt en bordure d’un précipice, mon fidèle vertige ne me permet pas d’approcher du bord mais je profite quand même du spectacle surtout qu’une éclaircie nous permet enfin de voir un peu plus loin que la lisière de la forêt. Retours sur les petits chemins jusqu’au pique nique bien à l’abris du vent. En secret nous allons faire un bouquet de fleurs sauvages que nous offrons à nos allemands qui fêtent leurs 5 ans de mariage. C’est reparti sur les hauteurs pour finir dans la lande et nous traversons un petit ruisseau, une des sources de la Loire car j’apprends qu’il y a plusieurs sources qui se réunissent pour former la Loire. J’en profite pour comprendre le nom de la rando « Les sources de la Loire » et ce sens de la déduction me vaudra certainement un Bougret d’honneur à la Gotlib Academy.
On continue de monter, et on en profite pour se rhabiller parce que le vent continue mais sans réussir à chasser cette brume persistante et nous ratons encore un point de vue. Descente entre lande et forêt pour nous retrouver sur les chemins caillouteux, à un moment je me retrouve devant tout le monde en ayant l‘impression d’être seul au monde, je me suis même pris pour un cavalier pendant un court instant. La fin se fait en descente (à pied bien sur) pour arriver au Béages. Vérification du garrot de Soly, c’est pas terrible pas de blessure mais ça ne saurait tarder, ça m’inquiète quand même je l’aime bien moi mon tracteur même s’il ne pense qu’à manger. Nos deux allemands que Fred a rebaptisés les « love love » nous offrent le champagne. Après manger, j’accompagne Fred pour sa pause clope, elle en profite pour me faire quelques remarques sur ma manière de gérer Soly, je promets de prendre note.



La Loire

Superbe Lagounet

Mercredi
Pas de petite laine ce matin, le beau temps semble revenu. Daniel décide de
me faire changer de selle avec Sylvie pour soulager le dos de ce pauvre Soly. De mon côté j’essaye de mettre en pratique les conseils de Fred et ça va s’avérer utile parce tout les deux c’est devenu du wifi à haut débit (mais il pense toujours à manger). Beaucoup de forêts moi j’adore alors j’ai un jugement partial, j’aime ces sentiers entre des murets de pierre, les chemins caillouteux ou pas, les fourrés… Bref j’aime les forêts d’ailleurs mon rêve serait de vivre à la lisière d’une forêt… Puisqu’on parle de forêt, on pique nique sous les arbres, comme d’habitude Daniel déroule son hamac, je commence mon roupillon quand nous sommes réveillés en sursaut par Soly qui essaye de se rouler avec la selle sur le dos.. Peu après ce réveil impromptu nous remettons l’équipe en route… Dans l’après midi c’est Camille qui passe devant, visiblement un grand moment de bonheur pour elle et puis sur la fin nous avons le petit plus « Boudon » le galop en solitaire, Camille et Fred partent les première et puis chacun son tour… Visiblement les chevaux sont de bonne humeur, mon Soly n’a pas arrêté d’appeler ses copains qui hennissaient de concert. Viens vite disaient ils… J’arrive répondait il… En cheval bien sur mais je vous fais la traduction. Nous finissons à St Martin de Feugère dans un élevage de poneys américains et je refile mon tube de pommade à Nadine qui s’est flingué un genou, suite d’une vielle entorse qui vient de se rappeler à son souvenir

Je dirais même plus c’est magnifique

C’est parti (comme tout les matins mais j’adore me répéter) A pied, puis à cheval le long de la Loire mais tout en haut avec vue sur la vallée. Bien sur il faut descendre mais à pied avec Soly derrière moi mais il a été très gentil il ne m’a pas poussé avec sa grosse tête, enfin juste une fois. Nous finissons le long du fleuve qui a quand même bien grossi depuis notre traversée des sources et nous avons droit à un petit plus, la source miraculeuse. En fait pas de miracle mais une petite cabane en pierre où surgit une eau naturellement gazeuse et la couche d’oxyde nous confirme qu’elle riche en fer, nous allons goûter l’eau ferrugineuse . Je vous passe les commentaires issus du fameux sketch de Bourvil et nous repartons dans la vallée avec plusieurs traversées Sauf qu’à un moment le cheval de Petra trouve intéressant de se rouler par terre, elle a juste le temps de descendre avant d’avoir la jambe coincée, plus de peur que de mal. Retour sur les chemins et grâce à l’oreille de Stéphane je m’aperçois que Soly est en train de perdre un fer du coup Daniel sort la boite à clous et nous pouvons repartir avec le coup du chapeau en cours de route… Un pique nique dans une petite vallée pas loin d’un parking ça tombe bien pour jeter les déchets… Au départ on s’aperçoit qu’il n’y a pas de poubelle alors je me retrouve avec mon sac de déchet que je fourgue dans une sacoche. Direction la cascade mais Camille s’aperçoit que son cheval à perdu une chaussure, je l’accompagne pour une retour au point de départ mais nous faisons chou blanc, Riyad finira la journée avec trois fers. Petit arrêt pour aller voir la cascade, elle est vraiment impressionnante c’est le moins qu’on puisse dire, je me dis que nous avons de la chance d’habiter un si joli pays. Retour sur des sentiers moins accidentés, nous trouvons des poubelles dans un village mais personne ne s’est extasié de on lancer de sac. Pour la fin de la journée nous retrouvons une ancienne voie ferrée, c’est l’ancienne ligne Le Puy Langogne, il y a des tunnels, ça ne semble pas gêner les chevaux. Moi qui suis un habitué des tunnels, de la Manche au St Gotard, en train ou en camion mais sur un cheval au galop, je ne pensais pas que ça m’arriverait un jour. Un plus Rando Boudon bien sur. Pas loin du Puy nous finissons à « L’auberge Alsacienne » mais pas de choucroute, restons auvergnats. Ce soir je fais pommade commune avec Nadine qui supporte vaillamment ce qui ressemble à une rupture du ligament.

Vendredi

Dernier jour, c’est fou comme cette semaine a passé vite. Dernière routine du départ, et nous commençons par un petit sentier le long des gorges d’Olaizon, un petit sentier le long de la falaise, bon pas vraiment une falaise mais ça semble bien en pente quand même, pas mal de marcheurs ce matins, certains nous prennent en photo alors j’essaye de présenter mon meilleurs profil mais quelque chose me dit que c’est plutôt le cheval la vedette mais ce n’est pas pour ça que Soly prend la grosse tête. Vers la fin une dame qui n’a pas la patience d’attendre 30 seconde s’engage quand même sur le sentier étroit, tant pi elle se griffe dans les ronces parce que mon Soly à moi il est quand même un peu gros. Décidément c’est la journée incivisme, la factrice en voiture pourrait se gare un peu sur le côté mais non la route n’appartient qu’à elle pas question de faire deux pas de plus pour distribuer une lettre. N’allez pas croire que j’en veux aux postiers surtout que celui de mon patelin est vachement sympa Dans le style panorama on a le château de Beaufort, dont il ne reste que la tour au sommet d’une mésa, peut être qu’une princesse dort la haut mais j’ai peur des dragons alors je ne vais pas la réveiller. On continue pour passer devant le château de St Vidal qui est quand même vachement mieux conservé. Il se peut que j’ai un peu inversé le nom des châteaux vous n’aurez qu’à rectifier moi je ne suis pas vraiment du coin. Dernier repas à l’ombre avec une autre source ferrugineuse mais moins pétillante qu’hier par contre elle m’a bien servi à nettoyer le sac qui contenait la salade de fruit parce que le Tupperware a un peu fuit pendant le transport ce qui nous a mis Daniel de bonne humeur. Dernier départ pour rejoindre St Paulien mais pas en ligne droite donc on faite des détours avec quelques galop dont un un peu impromptu qui a valu à Soly de rater de peu un piquet de clôture, mais il a quand même bien géré sur ce coup moi je me suis contenté de reste dessus, un vrai travail d’équipe. Pour le dernier galop je me suis passé du Nightwish dans la tête (last ride of the day bien sur) et c’est en fin d’après midi que nous arrivons avec ce mélange de joie et de tristesse. Dernier brossage des chevaux avant de les lâcher au pré, le garrot de Soly n’a rien, je suis assez content de ça. Dernière soirée avec un whisky allemand offert par Stéphane.











Samedi

C’est l’heure des adieux, tout le monde s’en va mais moi je reste parce que j’ai une vengeance à m’offrir, j’ai promis à Daniel de lui donner une leçon de manœuvre de camion remorque, je vais le faire souffrir tiens… Bon ça c’est très bien passé il faut dire que l’élève est doué ça aide, je suis confiant ça va le faire.
Retour maison avec un dernier regard sur le Mézinc que nous avons eu en ligne de mire toute cette semaine, je vais retrouver ma vie un peu moins bucolique entre les vieux avions et les restos du cœur mais je suis déjà en recherche de rando pour l’année prochaine.

Quelle rando superbe Lag !!!!!!!!!

Je dirais même plus c’est superbe

3ème injection demain pour ma maman (bientôt 90 ans) pour ma maman.

https://www.pariszigzag.fr/visite/visite-guidee-pere-lachaise-paris?vid=657&fbclid=IwAR1FO9XtITrTP2-BiOipKOyEDdUBrrXbmvqmiBt0YAgHCDvb2ZpIq3LO9nQ

Ha le Père Lachaise, je l'ai tellement arpenté dans mes jeunes années, quand j'avais cheuveux longs et jeans troués
Fumer des joints sur la tombe de Jim Morrison avec des jeunes gens venus d'un peu partout, c'était un de mes rituels au début des nineties (mes années fin de lycée puis fac)

Ma petite fille est atteinte de ce syndrome, elle a 6 ans. Ce syndrome fait partie des maladies rares, moins de 100 000 personnes en France. Elle ne parle pas, ne ressent pas la douleur, elle n'est pas propre etc... Le handicap est très mal géré en France suivant les régions qui en ont la charge.

Alvin, je crois que le handicap est très mal géré partout en France.
Le petit-fils d'une amie est autiste. Il faut que sa mère se batte tous les jours ou presque pour que son fils ait une AESH pour l'accompagner pendant ses journées d'école. L'Education nationale pouvant la retirer comme ça lui chante ou ne pas en remettre à la rentrée suivante.
Pour les médecins, c'est un peu pareil. Ils ne savent pas trop gérer leur patients autistes.

J'ai aussi un cousin atteint de la Chorée de Hutington. C'est transmis par un parent et cela ne se guérit pas. Très peu de traitement valable. Le malade se voit se dégrader au fur et à mesure de la progression de la maladie. Ca prend des années mais c'est handicapant dans la vie de tous les jours.

Son père est décédé de cela comme son oncle et son grand-père avant. Des cousin-e-s aussi. Ceux de la génération suivante savent qu'ils sont atteints et que les années avant que les symptomes se déclarent vont arriver un jour.

Bref, il y a beaucoup à faire dans la recherche médicale.

Bises à ta petite-fille.

RJ, à Niort où demeure ma fille, le handicap est bien géré, il y a un centre spécifique avec des spécialistes de chaque spécificité, ma petite fille a eut une AVS scolaire de suite et est à l'école depuis deux ans. Par contre ma fille qui avait une licence en gestion des déchets a abandonné son travail et se retrouve auxiliaire de vie pour s'occuper de sa fille (et des deux autres).

Ces maladies sont difficiles à gérer au quotidien, pour les parents et les frères et soeurs, toutes mes amitiés à ta fille et au papa, et à vous aussi grands parents. Des gros bisous à ta puce et à tes autres tit bouts de chou