Topic libre

Le 17ème, j’y ai vécu 4 ans dans les années 90

J'ai travaillé rue Legendre. Rue très souvent embouteillée à l'époque.

RANDONNEE-Patrimoine Pantin, 23/8/24

Pantin, pour moi c'était la ville pour me rendre au Zénith de Paris et garer la voiture aux alentours du métro ligne 5. Eh bien, j'étais loin de penser que cette ville regorgerait d'autant de surprises. Le rdv était pris pour 10h au métro Hoche en compagnie d'autres randonneurs a priori plus âgés.
On commence par l'Ilot 27 où le street art est roi. Des fresques absolument magnifiques se présentent à nous et ce sont les "Whaouhhh !!!!! de rigueur qui se font immédiatement entendre.















Dans le dédale des rues, nous passons devant les ateliers Hermès réputés dans l'art de la maroquinerie. A Pantin, l'entreprise a pris soin de restaurer certains vieux bâtiments mais aussi en construire d'autres avec goût pour se développer.

https://www.tourisme93.com/hermes-a-pantin-ateliers-bureaux-cite-des-metiers.html







Nous dirigeant maintenant vers la partie la plus moderne de la ville avec au loin les Grands Moulins de Paris, nous atteignons non sans difficultés majeures le canal de l'Ourcq et ses environs avec entre autres des constructions que pour ma part, j'aime bien, notamment cette superbe résidence universitaire ci-dessous.




La résidence universitaire.


Les Grands Moulins de Paris au bord du canal de l'Ourcq (bien dégueu soit dit en passant).

Ce canal qui va jusqu'à Meaux distant d'une bonne cinquantaine de kilomètres, ne présentant guère d'intérêt, nous poursuivons notre chemin vers l'hôtel de ville qui ressemble à bon nombre d'hôtels de ville construits fin du XIXème siècle à savoir avec ce clocheton qui surmonte fièrement l'édifice.





Direction ensuite la piscine Alice Milliat non pas pour y piquer une tête mais pour y admirer son architecture et sa façade très art déco, style des années 30 qui, à un moment donné, ornait les établissements publics notamment des écoles. Sympatoche de constater que ce genre de bâtisses construites il y a fort longtemps font partie intégrante de notre vécu car là aussi, il y en avait pléthore.



Retour sur les bords du canal de l'Ourcq (avec de nouveau une vue lointaine sur les Grands Moulins de Paris, aujourd'hui la propriété de la......BNP) où la conférencière nous parle de l'importance de l'entreprise Pouchard (spécialisée dans la fabrication depuis 90 ans) qui, depuis, a déménagé à Mitry Mory et ce, sous l'oeil émerveillé du Polna.





https://exploreparis.com/fr/3556-pouchard-la-saga-du-tube-a-pantin-conference-virtuelle.html



Sur le quai du canal de l'Ourcq, une autre curiosité est à admirer : ce sont ce que l'on appelle le bâtiment des magasins généraux. Construit en 1929 pour entreposer les marchandises les plus diverses, il devient, à la fin des années 90, la cathédrale du street art pour être finalement restaurée à l'état brut quelques années plus tard.







Délaissant une nouvelle fois le canal de l'Ourcq, nous poursuivons notre périple vers un quartier pavillonnaire composé de magnifiques meulières situées non loin de la tour hertzienne des Buttes Chaumont implantée au beau milieu du fort de Romainville.
Les jambes s'alourdissent à mesure que nous progressons dans une côte quelque difficile à négocier. Enfin le sommet est en vue duquel, il nous est donné la possibilité d'admirer la ville.









Une côte, c'est fait pour être montée mais aussi pour être redescendue. Nous tombons là sur ce que l'on a appelé des "cités-jardin". Le site sur lequel nous arrivons, connut deux vagues de construction : l'une dans les années 30, l'autre après la Seconde Guerre Mondiale.











Nous quittons ce superbe endroit pour nous diriger vers la dernière partie de notre randonnée, celle qui se trouve de l'autre côté de la RN3 pour y découvrir une magnifique ancienne manufacture de meubles, une manufacture qui affiche un certain cachet, il faut bien l'avouer. Il n'y avait pas mieux comme conclusion pour ce "voyage à travers le temps".

Nouvelle station Serge Gainsbourg. Métro ligne 11.

RANDONNEE, Monthyon, 8/9/24

Les Drôles étaient de retour non pas en ville mais fin prêts pour sillonner de nouveau les chemins franciliens du département de Seine et Marne. En ce 8 septembre qui affichait une météo quelque peu mitigée, c'était Monthyon, charmante petite bourgade du Pays de Meaux qui avait été choisie comme point de départ de cette équipée non pas sauvage mais plutôt conviviale.

D'une distance de 16 km en SIAM (Sens Inverse de l'Aiguille d'une Montre) et d'un dénivelé de 130 m, cette escapade meldoise ne semblait pas présenter de difficultés majeures. Point de départ donc : Monthyon, théâtre de la Bataille de la Marne durant laquelle le poète Charles Péguy fut tué à à quelques encablures de là mais aussi ex-lieu de villégiature de Jean-Claude Brialy puisque ce dernier possédait le château situé près de l'église. Jacques Chazot, célèbre danseur étoile, accueilli par l'éminent comédien, y élut aussi domicile jusqu'à sa mort en 1993.

Le départ est donné par Alain M., responsable de la balade qui, au passage, rappelle les consignes de sécurité déjà connues car pour cette randonnée inaugurale de la saison 2024-2025, ne figurent pas de nouveaux membres. Par conséquent, nous allons gagner du temps sur ce chapitre. Direction la butte de Montassis que nous montons plutôt..... debout soit dit en passant, à un rythme paisible "de reprise" et ce, sous un ciel nuageux qui de temps à autre se découvre pour laisser filtrer quelques rayons de soleil, rayons qui, subitement, alourdissent sensiblement la température ambiante. Il fait lourd pour faire court.....

Heureusement le Bois de Penchard, haut lieu de combats héroïques de la part des tirailleurs marocains contre l'ennemi germanique, pointe le bout de son arbre, enfin non plutôt celui d'une cheminée impressionnante faite de briques) rafraîchissant pour un temps et stimulant la progression des courageux Drôles. Certains, harnachés d'un couvre-chef quelque peu flétri (même sous la torture, je ne divulguerai aucun nom ) et "spécialistes éclairés" en topographie que ce soit des champs de maïs ou des talus en tout genre surtout ceux qui sont particulièrement terreux, feront preuve d'une témérité que chacun appréciera à sa juste valeur. lol.
Plus sérieusement, et cela, il faut le reconnaître, les Drôles eurent à certains moments à faire face à des passages pour le moins ardus et ce, dû à un terrain particulièrement lourd, à la limite du praticable.

Alors que nous poursuivons notre marche ,au gré des discussions diverses et variées  telles que les JO ("T'as vu la vasque ?", "T'es allé(e) aux JO ?"), les vacances ou les séjours organisés par les Drôles ("Alors, les vacances, c'était bien ?") et la musique ("T'as écouté le dernier Deep Purple ?")  et ce, après avoir traversé Penchard, un grand moment d'émotion, coupant court à toutes ces conversations, nous saisit subitement lorsque nous passâmes devant l'imposant Monument commémorant les combats sanglants qui se déroulèrent là pendant la Grande Guerre dans cette vaste plaine qui s'étend à perte de vue. Certains visiblement très émus, s'y recueillent la gorge serrée l'espace d'un court instant.

Quelques kilomètres plus loin, alors que la "horde" avance à un rythme plus soutenu (les automatismes finissent par revenir, n'est-ce pas ?), se dressent au loin les toits de Chambry, une bourgade qui, reconnaissons-le tout go, ne brille pas par un esthétisme ostentatoire. Cependant, subsistera un aspect positif : celui de nous offrir à sa sortie un lieu de pique-nique fort appréciable et apprécié de tous où chacun sera à même de profiter pleinement de son repas et de quelques instants de repos qui lui permettront de reprendre des forces après déjà 10 bons kilomètres de parcourus.

13h30 : l'ordre est aussitôt donné par le "Chef" de l'expédition de lever le camp. Nous prenons ainsi à travers champs la direction, tantôt sous un soleil de plomb tantôt sous un ciel un peu chargé, la direction du Château d'Automne actuellement en restauration (donc un peu......."fané") et qui, avouons-le ici bas, ne ressemble guère à un château mais à une bâtisse assez quelconque. Ensuite, Château Gaillard (rien à voir avec la massive forteresse des Andelys) constitue l'étape suivante. En fait de château, il s'agit davantage d'un hameau sans charme particulier situé sur une route nationale très passante que nous traversons en prenant soin de bien respecter les consignes édictées par Amlain M. le matin même.

Marchant d'un pas alerte, les Drôles traversent ensuite des champs qui s'étendent à perte de vue jusqu'à la ferme St Michel, dernière étape avant notre point d'arrivée. Il reste, cependant, une ultime petite épreuve. En effet, il nous faut fournir encore un petit effort car il faut que nous "Monthyon" encore quelques mètres près de la charmante église (une sorte de pénitence en quelque sorte...) pour parvenir à notre but. Enfin, nous y sommes, bien contents d'avoir participé à une bien jolie randonnée.






















Penchard


Monument Bataille de la Marne


Chambry




Château d'Automne


Retour sur Monthyon

Mon arrière grand-père avait fait les 2 batailles de La Marne en 1914 et en 1918.

Perso c'est mon grand-père maternel qui a fait La Marne et il a été fait prisonnier, il a fini la guerre dans une ferme allemande.

Dans un sens ça lui a surement sauvé la vie.
Mon arrière grand-père s' est aussi coltiné Verdun et le chemin des dames (il y' a même eu des mutineries dans son régiment), on se demande comment il a pu s' en sortir.
Sur mes deux familles c 'est le seul qui s' en est tiré vivant, sinon le carnage...
Mon arrière grand-père maternel en est revenu, mais il a été gazé à Verdun et il en est mort en 1922 dans des souffrances terribles.
Tous ces morts là n' ont jamais été comptabilisés bien sur, quelle ignominie!

La guerre en générale est une ignominie. Tous ces morts décidés par des hommes qui sont dans leur bureau.