Vos concerts (reviews)

RJDio a écrit:

Le patron du Pacific Rock était présent, samedi soir.
Sommes-nous autoriser à imaginer qu'il y ai une date dans le 95 avant la fin de l'année?

C'est quelqu'un de très sympathique.

Nono : Mastre class et concert de Savigny-Le-Temple.

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Merci RJ !!!!!!!!! Désolé de te répondre si tard.

WITHIN TEMPTATION, Paris Zénith, 6/11/11

Oui, je sais, je suis en retard pour évoquer ce magnifique concert de Within Temptation au Zénith en compagnie de mes deux filles mais bon, mieux vaut tard que jamais.
Dans le cadre de la promotion de son tout récent album The Unforgiving, le groupe faisait halte au Zénith de Paris, emmenant dans ses valises l'ex-chanteuse de The Gathering, Anneke Van Giersbergen. Cette dernière vient de publier un Live In Europe de fort belle facture.
Celle-ci monta sur scène, accompagnée de son groupe, Agua de Annique et délivra son répertoire à la fois composé de titres à la fois énergiques, syncopés et atmosphériques. La belle est très en voix et le groupe qui l'accompagne, fait preuve d'une cohésion sans faille. Toutefois, le jeu de scène d'Anneke se veut être très limité.
Après 45 minutes d'une prestation haute en couleur, le groupe prend congé et promet de revenir hanter nos contrées très prochainement.
Un backdrop magnifique orne la scène du Zénith laissant présager que le concert qui s'annonce, sera en termes de mise en scène de haute volée. Avant d'assister à ce concert, j'étais quelque peu sceptique puisque les ayant vus "coincés" entre Gojira et Metallica à Arras en 2008, ma réaction avait été celle de la déception, trouvant notamment Sharon den Adel, la vocaliste bien trop empruntée dans son jeu de scène.
Là, il n'en est rien. Après une intro quoiqu'un peu longue, le groupe apparaît sur scène. Attaquant sur Shot In The Dark (rien à voir avec le titre d'Ozzy Osbourne), elle occupe cette fois-ci très bien la scène. Arrive ensuite In The Middle Of The Night du dernier opus, promotion oblige, interprété avec énergie. Les lights s'avèrent être de toute beauté. Rien à voir évidemment avec la prestation minimaliste d'Arras.
Faster, le single très "poppy" qui globalement donne le ton de ce nouvel album The Unforgiving, se fait entendre dans une excellente version quoique que par moments, le son me paraît fort voire même très fort. Respectant scrupuleusement pour le moment l'ordre de ce nouvel album, le combo enchaine avec Fire And Ice pour mieux déboucher ensuite sur le premier classique du groupe à savoir Ice Queen. L'occasion est donnée à Sharon de faire participer le public qui, chauffé à blanc, réagit spontanément.
L'album précédent The Heart Of Everything est également à l'honneur puisque sont interprétés successivement The Howling et Our Solemn Hour avec les clips qui défilent derrière le groupe. Clips qui renforcent de fait la dimension de grandeur inhérente à ce concert. Deuxième hit du groupe ; Stand My Ground, titre que pour ma part, j'adore et qui m'a fait aimer le groupe sur l'album The Silent Force.
Retour à The Unforgiving, puisque le groupe nous gratifie d'une excellente version de Sinead.
Je suis, cependant, déçu par la version de What Have You Done (sans doute le son) initialement interprété en compagnie de Keith Caputo (Life Of Agony) et ce, malgré le superbe clip qui nous renvoie à l'atmosphère inquiétante et palpable de ce titre. Déception qui sera de courte durée puisque le groupe rembraye sur Iron et Lost de The Unforgiving, titres qui seront entrecoupés d'Angels et son clip évoquant le parcours d'un tueur en série qui n'est autre qu'un prêtre. Hand Of Sorrow extrait de The Heart Of Everything et Mother Earth de l'album du même nom concluent ce concert de fort belle manière.
Le groupe revient après cinq petites minutes de pause, pour asséner une version captivante de Stairway To The Skies.
Bref, un concert très pro qui m'a fait largement oublier celui d'Arras et qui, à priori, a ravi mes filles leur donnant l'envie de fait d'assister à d'autres concerts. Eh oui, la passion se transmet comme ça.











En compagnie de Cathy et de François.



Maureen et Léa en compagnie de Cathy.

Pas vraiment une review de concert, mais un aperçu de ce que j'ai pu voir et entendre, hier, au Stade de France, en ouverture du match Stade Français-Metro Racing 92.
Cover Queen a joué 4-5 morceaux dans un stade qui se remplissait et dans des conditions climatiques pas terribles. Les musiciens sont très bons, mais quand on s'attaque à des reprises de Queen, c'est le chanteur que l'on attend au tournant.
La, c'est une très bonne surprise. Ce n'est pas Freddy Mercury, mais le gars s'en sort plutôt bien avec une certaine puissance vocale et quelques notes dans la voix.

Un groupe qui m'a donné envie d'en voir plus lors d'un de leur concert.

Et moi j'ai réalisé que je n'avais jamais fait la review pour le deuxieme jour de mon Sonisphere !!
Allez let's go !

On se réveille donc assez tot le matin du samedi, avec toujours une incroyable impatience de voir enfin nos groupes favoris que sont Metallica, Megadeth, Volbeat ...
Retour donc sur le site, où le public aurait apparement dormi devant les scenes a en croire le nombre de personnes déja présents.
On commence donc avec du francais, le groupe Mass Hysteria, qui ouvre ma foi très bien le festival et qui donne le ton : la journée va etre énorme !!!!
En fin de concert, Mouss, le chanteur et Yann le guitariste vont meme aller jusqu'a jouer dans la foule (merci le sans fil) : un peu le bordel mais un moment plutot sympa .



Rassurez vous, je ne suis pas resté loin de la scene bien longtemps : pris d'une certaine envie de bouger et de foutre la furia (comme ils disent chez Mass Hysteria), je me suis retrouvé je ne sais pas comment.. au premier rang..



Le festival continue alors avec Diamond Head, sur la grande scene : juste le temps de piquer un sprint et voilà que résonne It's Electric ... Le son est tres bon, les musiciens le sont tout autant, les morceaux sont vraiment de qualité, on comprend pourquoi Lars Ulrich s'en est autant inspiré !



Je ne me suis pas pris une ENORME claque mais c'était vraiment un bon ptit concert, se terminant sur Am I Evil ?, l'occasion de chanter un peu

Et ca continue encore avec Loudblast sur la petite scene.. Désolé, aucune photo, je n'y suis pas allé

Mais je me rattrape (plus ou moins) avec le groupe suivant : ANTHRAX ! Voilà le show du Big 4 débute et là c'est une grande émotion qui règne. Quel putain de son sur la scene, j'ai hate d'entendre les autres groupes, Megadeth en particulier ! Je suis donc resté devant Anthrax le temps de 2 morceaux (honte a moi je sais) mais mon groupe préféré se préparait sur la scene d'en face ...



(je finirais dans l'apres midi les gars !)

Waouhhhhhhhhh !!!!!!!!! Vivement la suite !!!!!!!

Paul Personne à la Batterie (Guyancourt 78), le 19/01/12. 18€ la place.

Double première pour moi. Je n'ai jamais vu Paul Personne sur scène, bien que je suive sa carrière depuis bien longtemps déjà. J'avais regretté de ne pas le voir en 2008 avec son camarade Hubert-Felix Thiefaine lors de la touréne de leur album commun: "Amicalement Blues"; et je ne conais pas cette salle pourtant pas très eloigné de chez moi.

J'arrive et decouvre un bel endroit, une ancienne armurie militaire refaite avec des pierres apparentes, au milieu de d'immeubles de bureaux très moderne. Le choc architectural.

20h40: Mathis Haug arrive en scène pour ouvrir le bal et faire découvrir son travail. Il s'assoit, prend l'une de ses deux guitares et c'est parti après quelques mots en anglais. Le sieur est joueur car, nous decouvrirons par la suite qui parle excellement le français puisqu'il vit en France depuis son enfance, venu d'Allemagne son pays natal. 40' de musique et d'humour plus tard, il laisse sa place. J'ai decouvert un bluesmen particulier. Une voix qui va bien dans ce style. Un joueur de guitare plutôt doué. Il a déjà fait beaucoup de choses dont notamment des premières parties pour Higelin. Bref, il été bien applaudi.

21h40: Brice Allanic prend place derrière ces fûts, Anthony Bellanger arrive avec sa guitare suivi par son frère Nicolas et sa basse. Paul arrivera lui les mains vides pour pouvoir saluer son public. Son regisseur lui passe une guitare et vlan! Les Watts se font déjà entendre dés le premier riff. Un son très clair malgré la puissance et dès le premier morceau, Paul laisse quelques solis à Anthony. Et ce sera le cas pendant tout le concert, les deux guitares se chevauchant ou se répondant. Le grand frère laissant le petit se faire plaisir.
Et pour l'amateur de batterie que je suis, Brice à un son superbe et tient la cadence jusqu'au bout du set. Comment croire que ces trois la, n'étaient que des amateurs, il y a encore quelques mois. N'imaginant même pas se retrouver à enregistrer un album, ni faire une tournée par la suite. Un rêve quand on est musicien, non?

Au deuxième morceau, Paul s'adresse à son public pour le remercier d'être encore la, ce soir. Remercie l'organisation et la salle pour l'accueil et il nous dit qu'il a mis des nouveaux titres et des anciens dans un shaker pour cette tournée.

Je ne connais pas la discographie de l'artiste par coeur et de loin, mais j'ai trouvé étonnant que Paulo ne joue pas beaucoup de ses standarts. Il y eu bien sur "Loco-Loco", "Ou est l'Paradis" ou "Barjoland", mais ce fut tout. Par contre, il a ressorti des titres qu'il n'avait plus joué depuis 20 ans.

Il reviendra deux fois en rappel avec deux titres. Il nous offrira une version de "Hoochie Coochie Man" de Waters (Muddy pas Roger ) ou il nous fera écouter son harmonica. Bref, 23h40, fin du set. Deux belles heures de musique, de riffs, de plaisir.

Un concert que je ne regrette pas et le Paulo a réussi ce qu'il voulait: donner l'envie de retourner le voir. Et j'y retournerais.

Merci pour cette excellente review, RJ !!!!!

Je communique la setlist de ce concert auquel je ne suis pas allé.

Setlist Rock Meets classic : Paris, Zénith, 24/1/12

SETLIST:
Intro "1984" + "Jump" from Van Halen
1) Burning Heart 2) Didn't know it was love 3) The search is over 4) I can't hold back 5) Eye of the tiger with Jimi Jamison

Robin Beck
1) Hide your heart 2) Tears in the rain 3) First time

Chris Thompson
4 songs (?)

Rockerparis ne semble pas connaître Chris Thompson, un des vocalistes de Manfred Mann.

Steve Lukather
Intro 1) Rosanna 2) While my guitar gently weeps 3) Africa 4) Some people (?) 5) Hold the Line

Ian Gillan
1) Highway Star 2) Knocking at your back door" 3) Perfect Strangers 4) When a blindman cries 6) Woman for Tokyo 7) Hush Encore Smoke on the water (with everybody)


Source : Rockerparis

Oups, j' avais oublié de te dire merci pour ta review RJ, le Popaul en concert c' est toujours un très bon moment

Je confirme.

Pas de soucis, Kill.

J'ai cru que je n'interessais plus que Phil et j'étais près à me taillader les veines avec mon rasoir electrique.

Ouf j' ai posté à temps, le rasoir électrique c' est quand même un peu violent, sinon va voir le concert des "enfoirés"

Vendredi soir, dans le cadre du festival "La voie du Blues", j'ai assisté à une excellente soirée. J'ai pu retrouvé les musiciens des Cotton Belly's et de Blackberry & Mister Boo Hoo et discuté un peu avec ces gens toujours aussi sympathiques. Deux groupes que j'ai decouvert grâce au Tremplin Blues sur seine ou ils sont passés. Depuis, des albums sont sortis avec des concerts.
Je les avait vu tous lors du Trieux tonic Blues (Lezardrieux 22) en 2010.

La musique reprend sa place et se sont les cinq de Cotton Belly's qui s'y colle. Ils joueront une heure et demie et chaufferont la salle, bien trop peu fournie.

Après les vingt minutes de changement de plateau, ce sont Blackberry & Mister Boo Hoo qui viennent remonter la température. nos deux compères sont toujours impressionnants visuellement. Il faut absolument les decouvrir sur scène. Ils nous ont offerts quelques nouveaux morceaux de leur prochain album (sortie en février) ou Mister Boo Hoo nous gratifie du son de sa tritare.

Une superbe soirée qui aurait méritée un public plus nombreux. Les absents ont, une nouvelle fois, eu tort.

Merci RJ pour cette superbe review ? C'était à Vélizy ?

THE ANSWER : Paris, La Maroquinerie, 28/1/12

A la base, je n'avais pas prévu d'assister au concert de The Answer à la Maroquinerie quand Steph du BSF me fait parvenir hier soir un message m'invitant à leur prestation. Ni une ni deux, j'embarque dans la fidèle Punto qui me mène en une petite heure à quelques encablures de la salle.
Attendant le grand Steph qui, après tout ce temps, a perdu sa généreuse crinière grisonnante, j'observe les badauds qui, frigorifiés, rentrent un à un dans la petite salle parisienne. D'ailleurs à ce propos, ce qui est surprenant, c'est que l'on a toujours l'impression après toutes ces années d'en connaître un certain nombre sans toutefois leur avoir jamais parlés.
Steph arrive lui aussi, transi malgré son épais blouson de cuir. Moi, ça va, je suis robuste. Après avoir rechargé les batteries grâce à une p'tite bière, nous descendons dans la salle alors que The Answer investit déjà la scène sous les vivas de l'assistance. Pour ma part, je les avais vus en 1ère partie d'AC/DC en 2009 au Stade de France. Force est d'avouer que compte tenu des conditions (mal placé donc difficile de les apercevoir correctement et son brouillon), je n'avais guère apprécié leur prestation même si je me souviens bien, les critiques avaient été dithyrambiques à leur égard.
Le premier morceau New Day Rising pétarade, le chanteur Cormac Neeson sautille quasi en permanence autour de son micro tandis que le batteur James Heatley martyrise ses futs. Celui-ci tout au long du concert sera véritablement très impressionnant son jeu se voulant être très puissant et très varié à la fois. Pas de temps mort, Come Follow Me est expédié en deux temps trois mouvements. Le guitariste, un p'tit jeune répondant au nom de Paul Mahon et ressemblant "de loin" à un Jeff Beck dans ses vertes années, nous gratifie de soli parfaitement ajustés. Ajoutez à cela une pincée de bonne humeur et il est clair que le tour est joué dès le 3ème morceau Under The Sky au terme duquel, le volubile chanteur manifeste sa véritable satisfaction d'être à Paris. On enchaine ensuite sur Vida (I Want You) puis sur une cover très réussie de Rose Tattoo, à savoir Rock'n' Roll Outlaw. S'ensuivent Trouble et Nowhere Freeway, ce dernier titre étant une superbe ballade extraite du dernier album Revival que je pense me procurer incessamment sous peu. Le groupe entame Tornado et puis Too Far Gone, un des titres-phare de leur second opus, Everyday Demons. Putain là, ça n'envoie pas que du p'tit bois. Les spécialistes du groupe (ce que je ne suis pas) auront peut-être reconnu Why'd You Change Your Mind où notre ami Cormac incitera le public à l'accompagner. One More Revival conclut cette première partie de set de fort belle manière puisque Neeson descend dans la fosse, incite le public à chanter en s'y asseyant !!!!!!!!!!!! Bref une ambiance bon enfant.
Après une pause très brève, le groupe revient pour interpréter deux titres d'excellente facture à savoir Evil Man et Waste Your Tears. Seul regret : on aurait peut-être voulu que le concert dure un peu plus longtemps (85 minutes, c'est tout de même court) D'un autre côté, mieux vaut un concert plus court mais très intense qu'un concert long et chiant...

Encore mille mercis à Steph et à Olivier !!!!!!!!!

C'était à Velizy, Philou.

Je vois que tu as, toi même affronté le froid. Je ne connais ce groupe que de nom, mais tu me donnes envie d'aller les croiser si l'occasion se présente.

L'Onde (Velizy 78): samedi soir (28/02/12), c'est déjà le concert de cloture de la 3eme édition de "La voie du Blues". C'est à Big Daddy Wilson qui a été confié cette dernière soirée. Et il ne manqua pas de nous emmener dans son univers, epaulé par ses deux excellents compères guitaristes Jochen Bens et Michael Van Merwik . Ils entrent en scène, prennent place sur leur chaise et c'est parti pour quatre-vingt-dix minutes de bonheur musical. Le Bluesman fait entendre sa voix et assure la rythmique avec ses percussions.
Entre deux titres, il n'oublie pas de remercier le public présent ou donne quelques explications sur le prochain morceau à suivre.
Jochen Bens ou Michael Van Merwik se partagent les solis toujours bien réalisés, tellement bien que l'on se met à croire que de jouer de cet instrument n'est finalement pas si difficile. :roll:
Michael Van Merwik echange régulièrement sa guitare electro-accoustique contre une Weissenborn sur certains titres dont il tire de fabuleuses notes. Il ira jusqu'à chanter un titre et nous prouver ainsi qu'il n'est pas qu'un simple guitariste d'accompagnement et qu'il a une voix interessante.
Big Daddy ne rate jamais une occasion de faire applaudir ses camarades de scène par un auditoire comblé.

Les minutes seront passées très vite au finale et le public aurait aimé que cela se prolonge encore, mais nos artistes du soir en décide autrement et quitte la scène sous les applaudissements. Content de leur soirée, eux aussi, ils se rendent à la rencontre du public dans le hall ou ils signent tout ce que les gens leurs présentent (CD, places, flyers, etc ...) ou acceptent de bonne grace les photos. Toujours avec le même sourire qu'ils affichaient en arrivant dans les murs de l'Onde.

Les trois généreux artistes ne partiront que quand tout le monde aura eu ce qu'il souhaitait. Big Daddy Wilson étant le dernier à rejoindre sa loge.

Une excellente soirée vraiment. Et je ne peux que vous inciter à aller les voir s'ils se produisent près de chez vous.

Set-List:
01. Thumb A ride
02. Baby Dont Like
03. This Is How I Live
04. Anna Mae
05. Sweet Tooth
06. Who's Dat Knocking
07. Drop Down Here
08. Brother Blood
09. Way Back Yonder
10. Country Boy
11. Anna
12. Love Is The Key
13. Walk A Mile In My Shoes
14. Stranger
15. Hard Days Work
16. Waiting On You
17. Ain't No Slave
18. Texas Boogie
19. Keep On Trying
20. Doin It Right
21. On The Run
22. Intercity Train
23. Don't Ever Let Nobody Drag Your Spirit Down
24. I Heard The Angel Sing

Merci pour cette review hyper détaillée, RJ !!!!!!!!!!!

Mon compte-rendu a servi pour Zicazic et il est très bien illustré par de magnifiques photos.

http://www.zicazic.com/zicazine/index.php?option=content&task=view&id=9179&Itemid=63

Merci à eux.

Félicitations, RJ !!!!!!!!!!!!!

Et encore, vous m'avez pas vu avec ma médaille.

Houla, y a du dossier !!!!!!!!!!!!!!!!!! La tof !!!!!!!!!!

LIVE AND LIZZY : Cergy, Pacific Rock, 10/2/12

Ponpon et moi étions de nouveau sur les routes franciliennes pour nous rendre une fois de plus au Pacific Rock à Cergy-Pontoise, endroit que j'aime de plus en plus pour sa grande convivialité afin aller écouter Live And Lizzy, un tribute Thin Lizzy composé de David Bérenger au chant , Deni Marinovic et Jiayi Tang aux guitares, Dim Obolensky à la basse et de Jean-Yves Colson à la batterie. Un groupe ne reprenant que du Thin Lizzy aujourd'hui, s'avère être une denrée rare et pour le fan que je suis, me rendre à Cergy et ce, malgré le prix élevé de l'essence actuellement, n'a pas posé véritablement de problème. Arrivés à bon port par un froid bien plus vif qu'à Gagny, Ponpon et moi, nous nous dirigeons vers le tenancier prénommé Jean-Michel à l'allure joviale qui, visiblement, est amateur de bonne musique puisqu'à l'issue du concert de Live And Lizzy, nous échangerons des souvenirs d'anciens combattants, cette modeste réunion qui sera complétée d'un gars véritablement sympa qui, pour sa part, évoquera le désastre du Festival de Mulhouse en 1983 annulé en raison d'abondantes précipitations.
Aux abords de la salle, des mélodies lizziennes qui me sont familières (Dancing In The Moonlight et Killer On The Loose), se font entendre, le groupe étant visiblement concentré sur les dernières réglages. Apercevant un mec avec un tee-shirt estampillé "Thin Lizzy, les membres de Live And Lizzy engagent très rapidement la conversation sur le parcours de ce groupe exceptionnel que fut Thin Lizzy du temps où le grand Phil était encore de ce monde. Sans doute eut-il apprécié les versions détonnantes de ses standards qu'allaient délivrer David (le chanteur) et ses compagnons.
Les derniers réglages effectués, il est temps donc d'ouvrir les hostilités avec un Are You Ready tonitruant enchainé sans détour à Killer On The Loose. Le chant de David m'impressionne et respecte de fort belle façon les tonalités "lynottiennes", ce dernier n'hésitant pas à haranguer le public quelque peu disséminé hier soir. Mais bon,on s'en fout, Ponpon, Patrick et moi sommes ravis de l'entame de ce concert qui propose des versions survitaminées des standards lizziens. Allez hop, Don't Believe A Word est expédié en à peine trois minutes, les deux gratteux s'en donnent à coeur joie et délivrent des soli en tout point identique à ceux qui figurent sur le mythique double album live Live And Dangerous. Jean-Yves, le batteur impressionnant de technicité, se démène comme un beau diable sur Bad Reputation, titre qui du temps de Lizzy servait de prétexte au solo de batterie du très subtil Brian Downey. Sha La La eut aussi cette fonction sur la tournée 77.
C'est là que se produit l'impensable, le jeune guitariste asiatique du groupe connaît un sérieux problème technique interrompant le concert pendant une bonne dizaine de minutes, me rappelant ainsi l'incident qui était survenu à Montereau en 2007 lorsque Thin Lizzy était revenu sur nos terres après 25 ans d'absence.
Live And Lizzy ne se désarme pas pour autant puisque le fringuant batteur Jean-Yves et le jeune bassiste Dim s'essaient à une petite jam qui n'a pour but que de faire patienter le public qui n'a de cesse de plaisanter avec le groupe pendant cet intermède.
Finalement, tout repart avec un Dancing In The Moonlight de toute beauté, titre qui, au passage, faisait ressortir tout le talent et l'éclectisme du sieur Lynott. Le groupe n'enchaina pas avec Massacre comme on aurait pu s'y attendre mais sans pause significative, pose les bases d'un set résolument axé sur la quantité mais aussi sur la qualité avec un Suicide décapant. Les deux guitaristes Deni et Jiayi se partagent magnifiquement les duels de guitares sur Jaibreak et Emerald, titre que j'attends impatiemment et qui définit parfaitement l'univers lizzien. Les twin guitars nous ensorcellent sur cette interprétation que ne renierait pas le groupe original. Putain que c'est beau !!!!!!!! Et avec derrière le solo initialement effectué par Brian Robertson.
Cowboy Song, The Boys Are Back In Town, ce dernier titre suscitant toujours autant d'enthousiasme, sont expédiés à 100 à l'heure suivis d'un The Rocker qui décoifferait un Ponpon en pleine méditation musicale. David, le poing levé tel un Lynott emporté par ce riff explosif. Bref, les Live And Lizzy remplissent fort bien leur mission tendant à rendre hommage au grand échalas. Un Black Rose écourté permet de présenter les quatre compères qui ne perdent jamais l'occasion de se taquiner. La déconnade semble être leur cri de ralliement et prévaut pendant toute la durée du concert.
Nous restons dans le registre celtique puisque les accords de Whiskey In The Jar résonnent dans le Pacific Rock. Version ô combien dynamique et émouvante (quand on sait qu'il s'agit du premier hit du groupe) qui permet à David de solliciter une fois de plus le public et qui, à ma grande surprise, me tendra le micro pour me fendre d'un "Whack for my Daddy-o, there' whiskey in the jar" pour le moins déterminé.
Il est temps de prendre congé et de Live Lizzy décide de conclure sur un morceau épique qui figure sur Renegade à savoir Angel Of Death interprété avec classe.
Bref, un bien beau concert qui rendait hommage au groupe que je vénère depuis tant d'années, trop souvent délaissé à mon goût au profit de groupes plus médiatisés (je ne citerai pas de nom) surtout par chez nous. De fait, je remercie chaleureusement les membres de Live And Lizzy de continuer à perpétuer brillamment l'héritage du grand Phil Lynott.