Vos concerts (reviews)

En compagnie de Martine et de Michel.

Muchas gracias Phil

Merci à Waynetony du Forum Hard Rock 80 pour cette fantastique review du Hard Rock Calling :

En ce samedi 14 juillet se tenait à Londres une grande messe du rock n' roll, le Hard Rock Calling, avec une affiche des plus alléchantes : Tom Morello (RATM), Lady Antebellum, John Fogerty et Bruce Springsteen et son E-Street Band !

La veille du grand jour, je reçois un mail de Ticketmaster m'avertissant des conditions climatiques difficiles auxquelles ont été confrontés les festivaliers le vendredi. Les spectres du Hellfest refont surface et j'ose à peine imaginer passer toute la journée dans la boue.. Ni une ni deux, sac à dos, 2/3 affaires et hop, direction Charles de Gaulle pour chopper mon bus pour Londres !

(8 hours later.....)

A peine le pied posé dans le métro que je tombe coup sur coup sur une affiche pour Rock of Ages (la comédie musicale) et celle pour le passage prochain de Steel Panther à l'Hammersmith Apollo ! Classe !
Un passage par Camden Town, vide au passage au vu de l'heure, et direction Hyde Park pour ce qui s'annonce comme une grande journée !

(2 hours later... Mc Donald's, pause pipi inside...)

Je rejoins un pote français sur place, venu aussi spécialement pour l'occasion ! Et force est de constater que les anglais ont le sens de l'organisation. Le site a été jalonné de copeaux de bois, du coup la boue n'est pas rédhibitoire et ne va pas nous empêcher de profiter de cette journée ! On se place, 5ème rang devant l'avancée centrale, PERFECT !

Hey Monea ouvre le bal.

Groupe de rock de bonne facture, gagnant d'un tremplin leur permettant de faire partie de cette prestigieuse affiche, celui-ci est pour le moins très heureux d'être de la fête ! Je ne pourrais en dire plus ne les connaissant que très peu mais leur musique est bien passée et le public Anglais, respectueux comme à son habitude, les applaudira chaleureusement !

Tom Morello : The Nightwatchman

Bon okay.. Je l'avoue.. Je n'ai pas, d'emblée, reconnu Tom Morello, gratteux de Rage Against the Machine, n'étant pas un grand adepte de ce groupe mais je pense que je vais sérieusement combler cette lacune ! Ce type a un charisme dingue et a littéralement foutu le feu à Hyde Park. Tant sur les morceaux acoustiques qu'éléctriques, la bonne humeur était de rigueur ! La surprise a été d'autant plus belle que ce type possède des qualités guitaristiques hors normes. Vraiment très impressionné par le bonhomme !
Guerilla Road de Rage Against the Machine a été jouée et son set s'est conclu sur le très militant World Wide Rebel Song chanté en choeur par tout Hyde Park .... "WOOOOORLD WIDE REBEL SONG SING IT OUT ALL NIGHT LOOOOOOOOOOOOONG"

Set list Tom Morello

One Man Revolution
Flesh Shapes the Day
House Gone Up in Flames
Guerrilla Radio (Rage Against the Machine cover)
Save The Hammer for the Man
Ease My Revolutionary Mind
The Road I Must Travel
World Wide Rebel Songs

Un p'tit 30 mn de pause et...

Lady Antebellum débarque sur scène !

Si ce n'est le tubesque "Need You Now" et "I run to You", je ne connaissais pas très bien ce groupe. Ce fut une très belle découverte !
Bon c'est très calibré FM mais le combo de Nashville, officiant dans une country pop de qualité, un peu à l'image de ce que propose Sugarland s'en sort très bien ! Grosse énergie sur scène, des tubes à la pelle et bien que le public semble avoir moins adhéré à ce set là qu'à celui de Tom Morello, on est bien en face d'une grosse machine à l'américaine.
Les minutes défilent très vite, le temps au groupe de conclure sur "Need You Know" dans une version superbement interprétée !

Je n'ai pas trouvé la set list mais dès que j'ai ça, je la poste pour ceux que cela intéresse !

John Fogerty

Tout juste le set de Lady Antebellum, je trépigne d'impatience de voir débarquer sur scène Monsieur Fogerty, l'âme du Creedence et l'un des maîtres d'orfèvre du Rock. Et au vu de l'impeccable organisation du festival, cela ne tarde pas !

Springsteen monte, à la surprise générale, sur scène pour prendre le micro et ainsi annoncer celui qu'il décrit comme une légende du rock, dont il est un grand fan mais surtout d'un grand ami... Oui, on parle bien de John Fogerty les amis !!!!
Suite à cette entrée en matière très sympa, l'ex-leader des Creedence déboule sur scène sur les premières notes de "Hey Tonight".. A vrai dire, il n'y aurait pas de mots pour décrire ce que j'ai ressenti à ce moment là... La voix impeccable, un backing band de qualité et un public qui chante avec vigueur chacun des tubes distillés par le bonhomme ! Très communicant, souriant, blagueur mais surtout sacrément charismatique !!!
La set list du soir fera bien évidemment la part belle au répertoire du Creedence, ce qui est loin de me déplaire ! "Looking at my Back Door", "Born on the Bayou", Have you ever Seen the Rain", "Lodi", "Fortunate son" entres autres.. Je prends un pied sans nom ! Nous aurons aussi droit à une cover de "Pretty Woman" ! Seul déception, le gaillard ne s'aventurera pas dans l'avancée centrale du coup, pas moyen de l'avoir tout près de nous.. Enfin, je relègue cela au rang de détail tant le set fût excellent en tout points !
Fogerty quitte la scène sur "Proud Mary" pour revenir en rappel sur "Rockin all Over The World" et ce, en duo avec le Boss ! La complicité entre ces deux légendes du rock est un pur bonheur, tant pour nos yeux que pour nos cages à miel ! L'ambiance est à son comble Hyde Park, et ce avant même la représentation de Springsteen qui s'annonce grandiose au vu des précédentes dates...

Set List

Hey Tonight
Lookin' Out My Back Door
Lodi
Born on the Bayou
Hot Rod Heart
Who'll Stop the Rain
Down on the Corner
Have You Ever Seen the Rain?
Oh, Pretty Woman (Roy Orbison cover)
Midnight Special
Keep On Chooglin'
The Old Man Down the Road
Bad Moon Rising
Fortunate Son
Proud Mary

Encore:

Rockin' All Over The World (with Bruce Springsteen)

Le set de Fogerty, nous voici à quelques dizaines de minutes de celui de Springsteen et de son fantastique E-Street Band. Cette année 2012 aura été marquée, d'un point de vue personnel, par les shows du Boss auxquels j'ai eu la chance d'assister. Avant cela, je n'avais eu l'occasion de ne le voir qu'une fois, en 2006, accompagné du Seeger Sessions Band à Bercy et bien que le concert avait été terrible, je n'avais pas eu droit aux classiques du Boss, ceux qui me font vibrer et m'accompagnent au quotidien depuis un paquet d'années.
Avant d'attaquer le set d'Hyde Park, j'ai donc une pensée toute particulière pour ceux du 4 et 5 juillet (Bercy) qui furent pour moi, mes premiers, et qui tour à tour, furent ceux que j'ai considéré comme ce que j'ai pu voir de mieux sur scène, toutes catégories confondues..
Mais concernant ce concert de Londres, j'avais une intuition, un quelquechose qui me faisait dire qu'il fallait que j'en sois, qu'en ce 14 juillet 2012, Bruce Springsteen et son E-Street Band (bien que sans Clarence Clemons, RIP...) allaient écrire une magnifique page de leur histoire commune.. Et bien ça n'a pas loupé...

Bruce Springsteen and the E-Street Band

19h30
Après une attente interminable...de 45 bonnes minutes... Bruce Springsteen monte sur scène, avec Roy Bittan au piano, pour nous interpréter un "Thunder Road" à la sauce Hammersmith '75.. La chair de poule, les larmes, tout quoi... Putain d'émotion...
Pas le temps de s'en remettre que le E-street Band débarque sur scène et nous assène d'un "Badlands" de folie sur lequel tout Hyde Park est en transe ! On se sent porté par la foule, par le groupe et on chante, on danse !

"Talk about a dream; try to make it real. You wake up in the night with a fear so real. You spend your life waiting for a moment that just don't come. Well don't waste your time waiting. Ooohh ooohhh badlaaaaaaaaands..."

Suivent trois titres du nouvel album, "We take care of Our Own", "Wrecking Ball" puis Tom Morello débarque sur scène pour "Death to my Hometown" et son refrain entraînant au possible ! La présence du guitariste de RATM sur ce morceau me fait espérer un retour de John Fogerty sur le set de Springsteen, ce qui sera le cas, 2 chansons plus loin sur "The Promised Land" ! A ce moment là, pas de doutes, le Boss nous réserve quelques surprises pour ce soir..

NICKELBACK : Paris, Zénith, 7/9/12

Accompagné de Mme Phil et de ma fille Léa qui, fans ultimes du groupe, je me rends donc à ce concert de Nickelback depuis le temps qu'elles me disent que les quatre compères dépotent en live. D'ailleurs, étant consciente d'une certaine réticence de ma part à l'égard de certaines de leurs ballades, Mme Phil me demanda plusieurs fois si je voulais vraiment effectivement venir. Après coup, je me suis dit "pourquoi pas ?", outre le fait que cela ferait un billet de plus à ma collection. Ne connaissant que très peu le répertoire du groupe et ce, sans doute par manque d'intérêt ou du moins, cela m'est arrivé d'entendre des morceaux véritablement pêchus d'excellente facture, je me dirige vers le Zénith parisien qui, pour le moi, fut le théâtre de concerts d'anthologie dans le passé. Celui-ci en sera t-il ?

Après avoir eu à subir le pseudo grunge de Bush qui m'a bien gavé (pas vu le premier groupe Daughtry), v'là ti pas qu'une demi-heure après la fin du set de ces derniers, débarque Nickelback dans un déluge de décibels et de lights impressionnants. 'tin, ça déménage avec ces riffs bien lourds et surtout très percutants mais également cette voix très "hetfieldienne" du chanteur-guitariste Chad Kroeger. Ca continue avec un deuxième morceau très punchy qui me ravit au plus haut point.

Le groupe dès le 4ème morceau attaque une ballade qui, va quelque peu, faire retomber l'ambiance, enfin pas tout à fait puisque le public composé de très jeunes gens (sauf moi), pousse des cris stridents qui pourraient ressembler à des clameurs émanant de jeunes filles en fleur se pamant devant un Patrick Bruel mais bon, reconnaissons qu'elles n'ont tout de même pas le même profil. En tous les cas, la Nickelbackmania est en marche pour ce concert. 2 puis 3 ballades se suivent durant ce concert notamment un Far Away que ma fille attendait avidement. A signaler que cette dernière est partie rejoindre François et Cathy qui se sont positionnés sur le côté droit de la scène mitraillant tout ce qu'elle peut sur le groupe. Ma femme quant à elle, est aux anges. Elle se trémousse visiblement emportée presqu'envoûtée par la musique de ce groupe qu'elle adore et dont elle attendait avec impatience la venue.

Des morceaux mid-tempos (d'ailleurs, j'espère pouvoir récupérer la setlist quelque part) viennent s'insérer dans cette set-list très variée qui semble ravir les fans. Mais, en ce qui me concerne, ce qui me fait davantage tripper, ce sont bien les morceaux les plus métal (bah oui, je consomme ça en intra-veineuse depuis mes 15 ans et ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer) et je reconnais que dans cet exercice, nos quatre gaillards ont du talent.
Entre chaque morceau, le groupe se chambre bien gentiment, tendant à dire qu'il y règne une bonne ambiance. Et cela transparaît également à l'égard du public à qui, le combo, accompagné de quelques roadies munis de lance-canettes, envoie à un rythme effréné des canettes et des verres remplis de bière. C'est vrai qu'il fait chaud voire même très chaud dans l'enceinte parisienne. Mon tee-shirt "THIN LIZZY" est déjà humide au bout du 6ème morceau. Les lights sont vraiment impressionnants notamment durant le solo de batterie qui, avouons-le, ne restera pas dans les annales des solos de batterie (n'est pas Neil Peart qui veut) mais bon, à aucun moment, il ne sera ennuyeux. Le concert se poursuit sur des titres alternant le mid-tempo et les ballades (un peu trop nombreuses à mon goût) mais bon, si l'on va voir ce groupe, on sait à quoi s'attendre.
1h15 : le groupe se retire pour souffler et revient au bout de cinq minutes pour interpréter deux morceaux tout à fait corrects et très énergiques dans une ambiance de folie. Ma femme qui semble s'être échappée dans une autre dimension, ferme les yeux et en ce qui me concerne, je suis heureux pour elle.
Les lumières se rallument et conscients que nous avons assisté à un bon concert, nous repartons, rejoignons notre fille, François, Cathy et un de leurs amis, Frédéric et allons prendre une boisson rafraichissante pour ensuite prendre congé car Mme Phil travaille le lendemain. Voilà, une très bonne soirée au final.

Merci Philounet pour cette review, maintenant LONDON car j'y retourne bientôt je l'attends celle-là !!!

Merci ils sont si beaux en habits noir !

Setlist

This Means War
Something in Your Mouth
Never Again
Photograph
Far Away
Bottoms Up
Animals
Trying Not to Love You
Rockstar
Someday
Lullaby
When We Stand Together
Drum Solo

How You Remind Me
Burn It to the Ground

Gotta Be Somebody
Figured You Out

Bonne soirée hier soir à la Batterie (78). Trois heures de Blues Rock à faire remuer la tête et taper du pied.

Manu Lanvin et ses deux acolytes, le virevoltant Gabriel Barry à la contre-basse et l'excellent batteur, Jimmy Montout que je retrouve avec plaisir après l'avoir du avec Nono. Il a démontré une nouvelle fois qu'il fallait pas forcément être une armoire à glace pour avoir une frappe sèche et puissante.

Manu et ses Devils Blues ont été à la première partie, hier, ce que le Zip est au barbecue. L'energie fut présente dès les premières notes de slide du chanteur. Il nous aura démontrer sur trois titres qu'il était très doué pour jouer à plat sur ses genoux. Du très bon. Dommage qu'ils se soient volatilisés pendant le concert de Bernard Alison car j'aurais bien aimé leur dire tout mon plaisir et peut-être acheter un CD.

21h45, c'est au tour du Groupe de Bernard Alison d'entrer sur scène pour une petite intro musicale. Et permettre au guitariste-chanteur d'apparaitre sur de la musique. Il ne tardera pas à nous démontrer ses talents à la six-cordes. C'est à se demander s'il n'est pas né avec une guitare dans les mains. Faut dire que la papa, ex roaddies de Jimmi Hendrix, n'était pas un manchot avec cet instrument.
Après une heure de concert, le groupe sort de scène pour nous laisser avec Erick Butler, le super batteur. Celui-ci en chemise-cravate et gilet de costume nous offre un solo de grande classe. Si certains sont long et rasoir, celui-ci est plus que plaisant. Technique, puissant, inventif....... Un must.

Les zicos reviennent avec de nouveau une intro instrumentale, mais plus courte. Et rebelote pour un autre heure d’énergie, de Blues, de Rock, de guitare, de ....... plaisir. Nous aurons le droit à l'hommage pour Tonton Jimmi, ainsi qu'un titre dédié à Luther, le papa.
Dans cette heure, il y aura LE rappel, mais chez Bernard Alison, il ne faut pas compter en morceaux mais en temps.
Dans ce rappel, des bouts de succès du monde musical comme ce titre des Jackson 5 ou des riffs d'AC/DC, Deep Purple, Black Sabbath, re-Tonton Jimmi, Lynird Skynird, Muddy Waters, ZZ Top (La grange presque en entier sans chant), etc....... De quoi enflammer la salle.
Ils termineront sur un classique du country.

Nous aurons l'immense plaisir de retrouver les musiciens dans le hall pour la vente de CD ou répondre aux demandes de dedicaces ou photos. Je ferais partie des nombreux demandeurs.
seul Erick Butler n'apparaitra pas. fatigué? On le serait à moins tant il donne derrière ses fûts.

La fièvre du samedi soir avait le son du Blues Rock, hier.

Merci pour cette excellente review, RJ !!!!!!

MARK ALBERTS : Clichy sous Bois, Châpiteau de la Fontaine aux Images, 5/10/12

Mark Alberts est un ami. Je vous en ai déjà parlé dans le passé sur le LZF lorsque son premier album intitulé Me And The B est sorti, il y a déjà 2 ans. Oeuvrant dans un style très beatlesien et étant fan absolu de John Lennon, Mark articule son set devant une assistance déjà toute acquise à sa cause autour de cet album, un EP intitulé I Hate Trains et des covers superbement effectuées.
Le line-up a, ceci dit, complètement changé puisque Didier Duboscq et Niko Dengreville, respectivement bassiste et batteur sont partis vers d'autres horizons. Ceux-ci ont été remplacés par Ivan Réchard et Christophe Boulanger. Par ailleurs, le groupe est renforcé par la présence d'Alain Dervieux, guitariste de Guma Guma, combo qui avait déjà assuré la première partie de Mark au CMCL de Gagny.
La première partie du set fait la part belle au registre donc très Beatles et les quatre premiers titres s'enchainent assez vite, interprétés qu'ils sont de fort belle façon. Mark et sa voix d'éternel adolescent vous emmènent dans l'univers de la mélodie de la plus pure qui soit grâce un Yesterdays de toute beauté. Mark, remerciant le public pour avoir apprécié cette chanson, ma foi, fort sympathique.
My Bare Feet Walked On Her aux sonorités indiennes, ravit de toute évidence, tout le monde.

Apparaît alors Jean, harmoniciste de son état qui, de tout son talent, va éblouir l'assistance du Châpiteau sur une version décapante de Yer Blues. That's Allright Mama connaît le même traitement. Bien qu'en retrait, Jean nous gratifie de soli d'harmonica "particulièrement brillants", selon Régis. "La sincérité à l'état pur" dira encore plus tard ce dernier.
Largement acclamé par le public, Jean se retire discrètement mais Mark promet qu'il va revenir très vite. C'est reparti sur l'actualité de Mark puisque celui entame I Hate Trains, titre de son dernier EP, suivi d'un superbe Mother de John Lennon. Once Again, Steamin' Madelin' ainsi que le très beatlesien Let I Be You.
Notre Jean "de Gagny" revient sous les acclamations du public en délire pour s'approprier un classique du blues à savoir Hoochie Coochie Man dans une version très étirée. Ca joue bien voire même très bien pour un groupe qui se produit en public avec Jean pour la première fois.
Changement de registre puisque ce dernier s'empare de sa superbe Gretsch pour interpréter une autre reprise de Lennon, à savoir Cold Turkey particulièrement pêchue.
Solitary Man est vite passé en revue tandis que le groupe décide de clore son set sur Shake Your Hips de Slim Harpo, titre sur lequel chaque musicien fait admirer ses prouesses. Et encore une fois, Jean décroche la timbale en s'illustrant sur des phrasés d'harmonica admirables.
Après ce déluge de décibels, le groupe en profite pour faire une ch'tite pause. C'est donc sur la ballade gentillette Once Again interprétée précédemment que le set s'achève sur une note apaisante, Mark dans sa générosité, remerciant tout le monde venu le voir en amis.

Un p'tit up !!!!!!!!

GREAT WHITE : Vauréal, Forum, 12/10/12

Great White ? Un groupe que j'ai connu à la sortie du premier album en 1984 avec cet étonnant morceau sur lequel j'ai flashé à l'époque, à savoir Out Of The Night. D'ailleurs, le combo y avait également "rafraichi" le Substitute des Who.
C'est donc une nouvelle fois à bord de la vaillante Punto verte que Ponpon et moi prenons la route de Vauréal, jolie petite bourgade sise à quelques encablures de Cergy-Pontoise. Le trajet est certes très long mais au bout d'une heure passée à éviter les bouchons de fin de journée (nous avons effectivement emprunté un autre itinéraire que celui qui passe par la A86 qui est généralement bouchée à cette heure-ci), nous parvenons ENFIN devant le Forum où s'étire une file d'attente de plusieurs mètres.
A l'intérieur, naturellement, c'est déjà noir de monde et ce qui d'entrée de jeu, me frappe, c'est la chaleur qui d'ores et déjà qui y règne. Il y a des salles qui ont la réputation d'être chaudes comme le Bataclan, par exemple. L'exiguité des lieux me fait dire que cela ne sera pas forcément évident pour moi qui viens de choper une pharyngite. Bref, je m'en accommode et retrouve François qui a fait le déplacement de Verneuil sur Avre.
La première partie est assurée par Shotgun Express qui oeuvre dans la parodie des Guns n' Roses. Les deux-trois premiers morceaux passent plutôt bien mais au bout du quatrième, je commence à m'ennuyer ferme, le chanteur attifé du bandana "axl rosien", poussant le vice jusqu'à reproduire le jeu de scène du célèbre vocaliste. Je trouve vraiment le temps long et enfin, mon calvaire prend fin au bout de 45 minutes si je ne m'abuse. Je n'ai plus de montre depuis longtemps.

Petite pause pour aller rapidement aux gogues. Enfin "rapidement" est un grand mot puisque je prends tout de même cinq bonnes minutes à les atteindre, les gens ne vous laissant pas passer comme ça même dans ce sens-là. Vous imaginez dans le sens inverse. Tentant péniblement de regagner ma place initiale, je me faufile sous les regards désapprobateurs de ceux que j'ai pourtant croisés juste avant en n'ayant pas omis de leur dire d'une voix chevrotante (je suis à la limite de l'extinction de voix : ça plus la musique d'ambiance qui est de surcroit très forte, pas facile de se faire entendre) que "je revenais", je rencontre Steph du BSF (avec qui je tape la discute pendant cinq bonnes minutes) puis Jean-Philippe, Christelle et d'autres membres du forum Hard Rock 80. Je poursuis ma route et atteins enfin l'endroit où je me trouvais.

Les lumières s'éteignent brusquement puis le groupe apparaît dans un déluge de décibels. Le son est hyper-fort pour un lieu comme le Forum. C'en est assourdissant voire même désagréable. On se demande de quelle façon le soundcheck a été effectué. Le chanteur Terry Illouz (ex-XYZ), un Français, n'a pas le timbre si caractéristique de Jack Russell qui donnait le cachet au groupe. Ceci dit, il exhorte le public à participer activement entre les morceaux. Les classiques tels On Your Knees, House Of Broken Love et Save Me s'enchainent imparablement. Le nouvel album Elation n'est pas en reste puisque le groupe interprète (I've Got) Something For You, titre qui, il faut bien le dire, ne restera pas dans les annales de la musique. A ce moment-là, une sensation bizarre m'envahit, je sens mes jambes se dérober, la tête tourne. Bref, il faut que je sorte. Avant d'aller au concert, je m'étais rendu chez le médecin qui m'avait entre autres prescrit un antibiotique. Pour la première prise, il m'avait dit d'absorber deux comprimés (ce qui m'a paru étonnant dans un premier temps puis dans un second temps, je me suis dit que compte tenu de la belle pharyngite que j'avais, deux comprimés valaient sans doute mieux qu'un). Je sors cahin caha dans un état vraiment second. Cela étant, je suis suffisamment conscient pour ne pas égarer ma sacoche, parviens enfin à sortir et m'assois dans un coin. Peut-être aurais-je dû manger avant de partir ? Je reprends quelques forces alors que j'entends Rock Me qui résonne dans la salle.
Je reviens donc pour tomber sur Can't Shake It qui s'étire interminablement sur 10 bonnes minutes, les soli de Kendall n'étant à mon humble avis, très impressionnants et lorgnant vers l'ennuyeux et puis Illouz qui rajoute de temps à autre des vocaux, histoire de meubler.
Après une courte pause, les cinq compères reviennent pour interpréter un classique de Ian Hunter Once Bitten Twice Shy dans une version qui ne restera pas dans l'histoire.
Voilà pour ce concert en demi-teinte. Certes, je n'étais pas au meilleur de ma forme pour en apprécier la teneur mais les conditions environnantes n'étaient guère favorables non plus.

Merci docteur

Bon merci Phil......... une review de cet acabit mérite un diplôme tu le mérites tu es si beau à l’intérieur !!

Une grande histoire nait entre Phil et Frisou.

Une date de mariage pour bientôt?

HANDFUL OF DUST : Paris, Bus Palladium, 15/10/12

Le Bus Palladium, antre mythique du Rock français, accueillait Handful Of Dust pour son premier concert officiel. Le groupe est donc composé de Lou Ben au chant, Yves (Vivi) Brusco à la guitare, Farid Medjane à la batterie, Izo Diop à la basse et Sylvain à la guitare rythmique. Pas de pré-vente pour cet évènement, juste du bouche à oreille qui allait finalement démontrer à quel point Farid Medjane, Vivi, tous deux transfuges de Trust et leurs compagnons d'armes allaient rassembler autant de monde en cette belle soirée automnale. A noter également que l'album sortait simultanément ce jour.
A peine arrivé, v'là ti pas qu'une voix puissante se fait entendre dans l'obscure salle du bus : "Phiiiiiiiiiiiiiiiiiiiil, saluuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut !!!!!!!" C'est notre bon RJ qui m'accueille à bras ouverts, vêtu d'un superbe tee-shirt estampillé Océan. Etonnant à ce titre qu'il n'ait pas pris la peine de revêtir le tee-shirt de Handful Of Dust qu'il s'était pourtant procuré. Je salue dans le même temps des têtes connues que je croise régulièrement dans les concerts.

Ce premier concert de Handful Of Dust se trouve être également l'occasion de rencontrer des personnalités éminentes de la musique telles que Jeff Bouquet, célèbre animateur de radio (Radio 7, Le Poste Parisien) mais aussi de télévision avec la fameuse émission "Les Tympans Fêlés" sur TF1 mais aussi du théâtre et du cinéma telles que Patrick Préjean qui répond non sans humour à mon "Vous savez, j'ai beaucoup d'admiration pour vous !!!"
"Eh bien , vous avez bien raisoooooooon !!!!"

Vers 21h, après une présentation particulièrement tonique de Patrice Drevet, le concert débute sur l'énergique The War Of The Worlds. Lou Ben, le vocaliste aux faux airs de Robert Plant ou Roger Daltrey jeunes, est très en voix malgré la pression liée à l'évènement et nous révèlera par la suite qu'il s'était ménagé au cours de ses vocalises en chantant deux tons plus bas.
Bien lui en a pris car sur le morceau au riff très "trustien" I'll Forgive You, celui-ci impressionne son auditoire tandis que Farid se démène comme un beau diable sur son kit étonnamment plus petit que celui que j'avais vu à Noisy le Sec lors du concert démonstration. D'un autre côté, cela paraît, somme toute, très compréhensible quant à l'exiguité des lieux. Vivi assure brillamment les soli alors qu'originellement, il était bassiste de Trust, Sylvain, quant à lui, s'occupe de la guitare rythmique.

It's My Time, une bien jolie ballade, interprétée avec brio, résonne dans le Bus Palladium. Lou, grâce à sa voix qui tend vers le "rocailleux" délivre une formidable performance vocale. Take Me To Heaven, un mid-tempo, ma foi fort mélodique, montre à quel point le groupe joue avec les différents registres faisant ainsi preuve d'une remarquable cohésion pour un premier concert.
My Life Is Music et son riff lancinant sont très interprétés d'une façon similaire à la version qui figure sur l'album (que j'ai eu 3 mois avant tout le monde. Merci encore Farid !!!). Le groupe embraye sans temps mort sur Conjugation : To Live The Dream. Le refrain accrocheur de ce morceau provoque des réactions enthousiastes de la part du public. Patrick Préjean, situé à ma gauche, tape, lui aussi, généreusement du pied.
Le morceau qui suit, est une cover des Who à savoir Pinball Wizard (qui, d'ailleurs figure sur l'album) dédiée à Omar qui était un ami de longue date de Vivi et de Farid. Selon les dires de Vivi, ce fut le morceau par lequel leur aventure musicale a débuté, il y a de cela fort longtemps. L'interprétation généreuse et efficace octroie au concert un caractère émotionnel, émotion partagée par l'assistance.
L'intro de batterie de Farid me laisse à penser que le groupe va interpréter My Precious Time. Bingo !!!!! Vivi exécute des soli véritablement brillants accompagnés efficacement par la basse vrombissante d'Izo. Le morceau dévie ensuite sur un solo de batterie de Farid comme je n'en ai jamais vu. En effet, Farid se met à taper sur tout ce qui lui passe par la tête : les murs, les lampes, le micro et même les têtes des spectateurs qui portent une casquette (dans ce cas-là, il fait preuve de davantage de délicatesse, vous en conviendrez). La démonstration dure un bon quart d'heure à tel point que Farid, arborant un large sourire, en rajoute toujours plus. Il en vient même à quitter la scène, taper çà et là sur un tabouret, une table sur laquelle il va se jucher pour aller s'occuper du mur le plus proche. Ovationné, il s'en retourne derrière son kit pour souffler sur un morceau très calme (Rain From Your Eyes) que Lou dédie à sa fille âgée de 7 ans. Le groupe sait que la partie est gagnée et entame A Spell On Me, un blues bien enlevé, blues qui, une fois de plus, met en exergue les talents guitaristiques de Vivi.
Une pause de quelques minutes bien méritée puisque le groupe a interprété quasiment tout l'album. Ne manque que You Can Bet. Aussitôt dit, aussitôt fait puisque les cinq compères s'exécutent en offrant une version décapante de l'opener de l'album, mettant ainsi un point d'honneur à cet excellent concert promotionnel.

Lou, au terme du concert, n'hésite pas à informer le public qu'une séance dédicace et photos va être organisée dans dix petites minutes qui, finalement, passent très vite.

Disponibles, patients et souriants, nos cinq amis signent une quantité astronomique de cds, de cartes postales estampillées Handful Of Dust et se font prendre en photo avec les spectateurs qui n'ont de cesse de les solliciter. RJ et moi les saluons, prenons donc congé et finalement avons eu le sentiment d'avoir vécu un excellent concert produit par des musiciens humbles et passionnés. Vivement un autre concert et un autre album !!!

Phil m'a devancé pour la review, certainement parce que je l'avais devancé pour entrée dans la salle.

C'était notre première rencontre, mais tu étais ausi beau que sur tes photos. Je ne pouvais pas te rater. T'as vu frisou? C'est toi qui le drague, mais c'est avec moi qu'il sort le Chef.

Pour le T-shirt Ocean, c'était pour faire une photo symbolique avec Farid. Même si celui est trop récent et qu'il n'y apparait. Merci à lui d'avoir accepté
de poser à mes côtés.
Comme les autres d'ailleurs.

Allez, j'y vais de mon CR. Pas aussi bon que celui du patron, mais c'est pour cela qu'il est le patron.

Lundi 15 octobre 2012, Handful of Dust lance la sortie de son album au Bus Palladium, avec un concert à la clé. 10€ pour avoir le droit d'assister et de vivre l'évenement. Rien d'interplanétaire, c'est sur; mais pour l'amateur du groupe historique français Trust que je suis, je voulais y être. Pourquoi?
Juste parce que Vivi et farid sont les fondateurs du projet, qu'ils ont attiré Izo avec eux, ainsi que Lou Ben, chanteur de talent que je connais grâce au GL Band. Pour les concerts, un second guitariste se rajoute à la formation, Sylvain Laforge qui tourne aussi avec GL Band, mais a travaillé 4 ans avec les Rita Mitsoko, rien que cela.
Des zicos de qualité.

En attendant 21h00, quelques echanges avec Jeff Bouquet, journaliste des "Tympans félés" et de nombreux autres emissions ou journaux de Hard des années 80. Et qu'il en a des choses sympas à raconter sur cette periode ou plein de choses arrivent comme les radios FM ou M6.

21h00, un homme arrive sur scène pour présenter H.O.D. C'est Patrice Drevet, un copain sans doute. Il ne gardera pas longtemps le micro sachant que la météorisque d'être chaude à l'intereiur du Bus.
Des lumières blanches structents la salle, et le groupe apparait. Et vlan! On se prend en pleine gueule les premiers coups de massues de Farid sur ses fûts et les premiers riff saignants du lead guitare, Monsieur Brusco. Vivi passera
la soirée à nous démontrer ses talents de six-cordistes et qu'il n'a rien à envier à d'autres. Moho Shemleck a bien eu raison de lui montrer le chemin. Et qu'il est heureux de prendre les solos, les choeurs, de partager la scène avec ses potes. Izo est égal à lui-même. Pas démonstratif dans la gesticulation, mais il est bien présent. La rythmique est la, avec le pirate qui semble n'avoir jamais tapé aussi fort depuis que je le vois, sans oublié Sylvain Laforge qui se montre aussi très pro avec sa gratte. Il ne rechignera pas à nous montrer avec quelques solis qu'il n'est pas manchot non plus; notamment sur le dialogue entre sa guitare et celle de Vivi. Ils s'amusent les garnements. Et nous on en prends plein les oreilles.
J'ai oublié quelqu'un? Ben, non. J'y arrive. Lou est un excellent chanteur et il nous le montre. Avec sa palette sur des titres très pêchus ou les balades. Sa crinière à la Robert Plant comme son plaisir à se montrer veste ouerte ou torse nu. Il bouge, il remue, il fait vivre ses textes. Non, je ne l'oublies pas. Comment cela serait-il possible?

Farid nous fera un solo dont il a le secret, ne tapant sur tout ce qu'il a à sa portée, pied de micro, sol, casquette, etc.... et fera un petit tour dans la salle avec des baguettes venues tout droit du CNRS et qui declenchent des sons etonnant suivant s'il tape ou frotte avec.

Il laissera ses potes se désaltérer suffisamment pour qu'ils reviennet avec toujours autant de pêche, de sourire, d'enthousiasme. Le public est aux anges.

Ils nous feront une version explosive de "Pinball Wizard" que les WHO n'auraient pas reniés. Que se fut bon.
Les meilleures choses ayant une fin, le concert s'arretera après que tous les titres de l'album est été joués. Mais qu'ils avaient la banane en nous saluant et en nous remerciant d'être la. Mais n'étais-ce pas à nous de les remercier pour ce superbe moment de Rock?

A peine quelques minutes après être descendus de scène, ils étaient tous dans la salle pour discuter, echanger, signer, se faire photographier. Tous présents auprès de leur public.

Des soirées comme celle-ci, j'en redemande.

Bravo les amis !

Avec Jeff Bouquet


Avec Monsieur Patrick Préjean


Avec l'ami RJ.