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Sujet: Re: DEEP PURPLE Dim 7 Juil - 19:15
J-Strat, un éminent forumeur purpleien, que je remercie, vient de me confirmer qu'une commémoration de l'incendie de Montreux avait eu lieu aujourd'hui en présence des deux Ian et de Roger :
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Ven 19 Juil - 16:54
LP
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Sam 27 Juil - 21:03
Je suis passé ce matin là où Deep Purple a donné le 6 juillet 1994 son dernier concert avec Joe Satriani : l'Oberfrankenhalle à Bayreuth.
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Mer 7 Aoû - 5:56
DEEP PURPLE : =1
Il existe des renaissances auxquelles on ne s'attend pas, que l'on n'espérait plus quelque chose qui, intrinsèquement, vous dit dans l'oreillette "Ce que tu veux entendre de la part d'un groupe que tu chéris depuis toujours comme Deep Purple (qui t'a accompagné et bercé alors que tu n'étais qu'un adolescent boutonneux) ne reviendra pas" et parfois, il suffit de pas grand chose comme la venue d'un nouveau musicien en lieu et place de Steve Morse, ici un guitariste, Simon McBride qu'il s'appelle, pour exaucer un souhait sacrément bien ancré en toi, celui d'un retour vers ce que le groupe a toujours su faire : des riffs de plomb agrémentés de mélodies entêtantes et accrocheuses. En plus, notre ami est un Irlandais du Nord (il a tout bon, notre gaillard) comme le fut le regretté Gary Moore à qui il n'a eu de cesse de rendre de vibrants hommages durant la tournée en cours en reprenant très brièvement White Knuckles sans pour autant reproduire de façon abusive ses gimmicks guitaristiques. Et là d'un seul coup, on se sent rassurés, confortés dans ce que ce groupe vous a apporté jusqu'ici. Je vous propose un compte-rendu qui sera sans doute un peu long afin d'énoncer ce que j'ai pu ressentir au bout de quatre écoutes de cet énigmatique =1. Eh oui, il m'a fallu tout de même quatre écoutes pour tenter d'en déceler les subtilités, ce qui n'est jamais chose aisée avec Deep Purple.
Ne nous attardons pas outrageusement sur l'hideuse pochette (on y est habitués depuis quelques albums, non ?) qui affiche un résultat le plus simple qui soit simple émanant paradoxalement d'une équation mathématique ô combien complexe (qui me ferait presque regretter d'avoir acheté ce nouvel album tellement, je voue un amour immodéré pour les mathématiques), équation proposée par un certain Steve Crother. J'ai cherché qui était ce mystérieux mathématicien d'un jour mais à ma grande déception, je n'ai trouvé que des CroWther dont un musicien britannique prénommé Steve, ayant fait partie de la NWOBHM (New Wave Of British Heavy Metal) avec une flopée d'albums à son actif, tout comme un ancien politicien également britannique et prénommé Steve, farouche partisan du Brexit. Pour faire court, il s'agit d'un illustre inconnu qui, sans doute, gravite autour du groupe. Certains pourront peut-être nous en dire plus.
Tout ça pour ça comme pour dire que grâce à ce Crother, aujourd'hui, on sera sans doute amenés à en déduire que Deep Purple est devenu une sorte d'ENTITE homogène. Du moins, on peut penser c'est ce que le groupe a voulu faire passer comme message avec cette nouvelle intégration. Si nous nous en tenions qu'à cette équation indigeste, je pense que cet album aurait été lestement mis de côté.
Superbement produit une nouvelle fois par Bob Ezrin, on ne peut mieux commencer cet album qu'avec cet époustouflant Show Me à la rythmique implacable ponctuée d'un gros riff dont seul McBride a le secret. Le ton est donné surtout que le titre monte encore en puissance à mesure qu'il progresse, le tout assorti d'un excellent solo de McBride, relayé par un Airey pour une fois pas ennuyeux.
Un déclic, une prise de conscience, après toutes ces années de "vache maigre" (c'est du moins la façon dont je l'ai vécu donc l'expression d'un avis, DE MON AVIS), voici le très groovy A Bit On The Side (merci "Mc"), testé sur la tournée actuelle qui, tel un rouleau compresseur, assuré par l'impressionnante section rythmique, fait largement son office. Les ingrédients donc : une trame pesante entretenue par un Glover et un Paice particulièrement en verve ainsi qu'un Gillan qui chante admirablement bien puis voici venir le solo d'Airey, ce dernier utilisant un Moog et là, je suis d'accord avec Finyl Vinyl, l'orgue Hammond s'imposait davantage. Sur une superbe mélodie, A Bit On Your Side se conclut sur un solo sobre et sans esbrouffe de la part du natif de Belfast. Enfin.....
Sharp Shooter démarre quant à lui sur un tempo très lourd qui n'est pas sans rappeler un Into The Fire de derrière les fagots suivi d'un couplet syncopé un peu à la Unwritten Law notamment dans la façon de chanter de Gillan encore une fois admirable. Presque 80 balais tout de même, le type. Le refrain qui ne rassemblera pas forcément les foules, s'avère juste sympa et assez convenu. Et là, Gillan se fend néanmoins d'une formidable prestation.
Portable Door, 1er single publié que je n'ai pas apprécié de suite, le jugeant un peu trop "poppy" dans un premier temps puis à force de l'écouter régulièrement, je le trouve dans un second temps, efficace avec cette guitare en boucle en intro définissant là, l'ossature même du morceau, ce dernier étant comme sur les précédents, soutenu par une solide rythmique omniprésente et la présence de l'orgue Hammond fort bienvenue de Don Airey. Et puis, il y a ce chant mesuré et posé de Gillan lequel se repose sur cette section rythmique une nouvelle fois phénoménale.
Old-Fangled Thing : certains y verront sans doute un petit clin d'oeil au passé déjà dans le titre qui signifie "à l'ancienne" ('old-fangled' pouvant être l'équivalent d'un 'old-fashioned') mais aussi dans la conception même du titre. Démarrant sur un tempo rapide limite jazzy, boogie-rock "à l'ancienne" qui se transforme en quelque chose d'assez complexe et saccadé voire inattendue avec une intervention d'Airey fort bienvenue sur l'orgue Hammond puis un solo McBridien d'excellente facture. Sur un court passage, nous retrouvons un Gillan qui opte pour un phrasé limite hystérique avec ce "Aaaaaaaah" final sorti d'outre-tombe et pour ma part, j'aime quand il se transcende de cette façon-là vocalement parlant.
If I Were You est une bien jolie ballade gorgée d'émotion. C'est simple mais tellement beau et ce, sur deux tableaux : le premier, c'est ce poignant solo du Simon. Lui, il fait des solos comme il part à la pêche, il en ramène pour toute la famille et toujours des bons pour le coup. Le deuxième concerne ce final orchestral que je trouve pour ma part 'superb' comme dirait Gillanou qui entame le morceau façon crooner. Voix apaisante et très belle en même temps. Un grand titre pour ma part.
Pictures Of You : 2ème single publié avant donc la sortie de =1 qui me convainquit davantage que Portable Door. Son refrain accrocheur fait mouche d'entrée de jeu imbriquant parfaitement tous les éléments qui le composent (un peu comme des poupées russes) : le chant, le pont, le solo de McBride et l'intervention finale très prog de la part du Don façon Tubular Bells de Mike Oldfield, mâtinée de quelques petites touches de guitare en guise de conclusion sont exaltants et vous tiennent de fait en haleine, chose qui ne m'était pas arrivée depuis longtemps.
I'm Saying Nothing, malgré un "refrain-bateau", renoue avec ce qui a déterminé l'essence même du groupe à savoir l'échange orgue Hammond/guitare et ce, sur un riff lourd et syncopé et puis, une nouvelle fois, Gillan se fend d'une bonne prestation allant chercher jusque dans ses retranchements pour tenir la note sur certains phrasés.
Lazy Sod, 3ème single, est celui qui a fait l'unanimité auprès des Purple addicts, cela va sans dire. Titre hard, non pas vraiment plutôt boogie rock, somme toute assez classique dans sa trame. Super refrain puis solo d'inspiration morsienne qui ne dure pas trop longtemps, heureusement !!!!!!!. Airey, quant à lui, et ce, pendant quelques secondes, se laisse aller à quelques errements dont on se serait bien passé mais bon, le groupe retombe finalement "sur ses instruments" pour conclure de façon efficace ce morceau qui, moi, m'a captivé à son écoute.
Now You're Talking s'illustre par sa rapidité, sa superbe trame mélodique, la voix de temps à autre hystérique de Gillan, un solo assez convenu de McBride suivi d'une intervention très classisante d'Airey pour continuer sur un 2ème solo teinté rock and roll, j'ai bien écrit "teinté rock and roll", puis re-solo d'Airey, le tout s'achevant sur un déluge de notes apocalyptique.
No Money To Burn a une approche très Nobody's Home du moins sur son entame. Quelque peu "passe-partout", malgré un refrain honnête et ce, avec en toile de fond, cette rythmique lourde à souhait, le morceau me laisse un peu sur ma faim malgré l'indéniable qualité de la prestation de nos cinq compères.
A croire que lorsque l'on écoute ce I'll Catch You, le groupe a voulu se lancer dans un Wasted Sunsets #2, un titre rarement interprété live que j'adore depuis toujours. Sur ce nouveau morceau, Gillan chante superbement bien et puis il y a ce solo de "Mac" tout en mélodie, tout en feeling, un peu à la "Gary Moore" qui vous saisit (moi, ça m'a saisi) d'émotion et cela, en ce qui me concerne, et cet aspect des choses, A MON HUMBLE AVIS (c'est écrit en gros pour que ça soit bien visible), ça manquait cruellement aux dernières réalisations du groupe.
Bleeding Obvious, je ne sais pas comment l'aborder tant je le trouve complexe et en décalage avec tout ce que l'on vient d'entendre auparavant. Appuyée par une rythmique particulièrement lourde, l'entame à la guitare effectuée par "Mac" s'avère être certes une nouvelle fois superbe mais ce qui suit évolue vers une trame que je trouve pour ma part alambiquée. Ca fait quatre fois que je l'écoute et je ne parviens à m'en faire une idée précise et ce, malgré ce que j'ai énoncé précédemment. On pourrait y rajouter ce refrain très convenu ponctué de solos qui, comme certains l'ont écrit avant moi, pourraient lorgner vers un Perfect Strangers avec l'inspiration en moins. Pour les uns, on appellera ça de la richesse dans le processus de composition, pour les autres, un morceau qui nécessite plusieurs écoutes attentives pour en déceler les subtilités. Un titre vraiment déstabilisant qui me déconcerte et qui, malheureusement se termine de façon quelque peu abrupte.
Malgré ce léger bémol et les quelques réticences citées plus haut, et les appréhensions liées aux dernières sorties purpleiennes, j'avoue beaucoup aimer cet album qui répond davantage à ce que j'attends de la part d'un groupe comme Deep Purple : une rythmique de plomb (Paice et Glover sont pour moi impériaux) qui, là, est omniprésente, des morceaux qui présentent une dynamique accrocheuse et surtout moins de démonstration irrévérencieuse de la part de Don Airey qui, effectivement, et là, je suis d'accord avec Finyl Vinyl du FCH, aurait pu s'employer à utiliser l'orgue Hammond plus souvent. Je n'ai jamais aimé en ce qui me concerne le son d'un Moog. Concernant McBride, il s'avère évident que notre gaillard s'est parfaitement intégré au dispositif purpleien distillant les solos avec une précision d'horloger suisse qui fait plaisir à entendre et si j'en juge par les nombreuses réactions qui me sont parvenues çà et là, on tient là, un album de haute volée qui éclipserait presque ce qui a été fait ces 27 dernières années. Un album qui fédèrerait en quelque sorte un glorieux passé mâtiné de sonorités plus actuelles. Réconciliation avec le groupe ? Indubitablement oui.
LP
Dernière édition par Phil le Ven 9 Aoû - 8:05, édité 1 fois
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Jeu 8 Aoû - 15:40
Sessions d'écriture pour Perfect Strangers :
Photos : Colin Hart
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Jeu 8 Aoû - 20:41
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Ven 9 Aoû - 15:05
Réaction de Mitch ZoSo Duterck (grand fan de Led Zeppelin soit dit en passant qui est membre du LZF) sur Facebook après lecture de ma review :
"Un beau texte d’un fan chez qui on sent l’amour qui ne l’a jamais quitté. Les plus belles passions viennent du cœur "
Ca fait plaisir.
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Mar 13 Aoû - 8:35
Disponible à partir du 20 septembre 2024 :
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Jeu 5 Sep - 4:52
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Sam 7 Sep - 13:01
Il est un fait avéré : j'adore déjà ce morceau. La 1ère fois que j'ai entendu ce morceau live, c'était interprété à l'époque par Satriani sur le boot de Gênes 94 intitulé Spirit Of Freedom. L'émotion y était déjà perceptible mais alors là, on franchit un cap. Entendre un Gillan visiblement très ému par son interprétation, je ne dirais qu'il était au bord des larmes mais pas loin, m'a littéralement scotché. Ca m'a fait penser à un autre moment qui s'est produit au festival de Reading en 83 mais je n'en parlerai pas ici car on va encore dire que je fais dans la surenchère. On pourrait d'ailleurs peut-être créer un topic sur les moments vécus en concert ou entendus sur des albums live d'autres artistes. Revenons donc à Big Ian qui n'est plus "big" soit dit en passant, enfin si par le talent : le final est d'un époustouflant à toute épreuve lorsqu'il tient cette note finale pendant de longues secondes et puis juste derrière Gillan qui a peine s'en remettre, il y a un Paice qui applaudit à chaudes mains. J'en ai presque la gorge serrée....... Sinon, n'oublions pas le McBride qui, lui aussi, contribue à faire passer cette même émotion palpable que l'on n'avait pas connue depuis longtemps, un peu comme savait le faire son soi-disant mentor, le sieur Moore avec certes le côté démonstratif en moins (je me demande d'ailleurs comment le Gary faisait pour ne pas se choper notamment sur Parisienne Walkways soit un lumbago soit un torticolis à l'issue d'un concert). Le Simon, lui, il prend de l'assurance et monte en puissance au sein du groupe et c'est grave bien. Bref, pour conclure, je veux un live de cette tournée avec When A Blind Man Cries dans la setlist.
Plc Jimmy Page
Nombre de messages : 4429 Age : 61 Localisation : Bretagne Groupe préféré : led zeppelin-allman brothers band-fleetwood mac Date d'inscription : 25/09/2011
Sujet: Re: DEEP PURPLE Mer 11 Sep - 19:03
Fabuleuse version
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Jeu 12 Sep - 5:00
Nouvel EP pour le 11 Octobre :
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Jeu 12 Sep - 16:58
J'adore cette tof :
RJDio Stairway to heaven
Nombre de messages : 13117 Age : 57 Localisation : Les Yvelines Emploi/loisirs : Oui pour les deux Groupe préféré : Ca dépend Date d'inscription : 30/04/2008
Sujet: Re: DEEP PURPLE Sam 14 Sep - 7:15
J’écoute ça au boulot. La visite de l'expo et le "Higway Star" en live m'a donné l'envie de réecouter du Deep Purple ancenne génération.
Deep Purple - live California 1974
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Ven 27 Sep - 19:14
Kursaal Ballroom, Southend-On-Sea UK, 27th June 1974
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Jeu 10 Oct - 15:25
Box Set. 16 LP
Phil Admin
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Sujet: Re: DEEP PURPLE Sam 2 Nov - 10:22
DEEP PURPLE : Paris, Zénith, 1/11/24
Fort de ce nouvel et excellent album sorti en août et intitulé =1, Deep Purple revenait par chez nous, après avoir effectué une halte à Gignac, Nancy, le Rétro C Trop et Toulouse il y a quelques temps, remplir le Zénith de Paris. Car en effet, le show était annoncé sold out et c'était plutôt une bonne chose, car après avoir vécu des années de disette en termes d'albums, le groupe nous proposait (enfin) d'entendre des morceaux beaucoup plus spontanés, plus percutants aussi, je n'oserais pas dire "comme à la grande époque".... N'exagérons tout de même pas. Nous sommes en 2024 et nos quatre papys augmentés depuis 2022 du jeune et fougueux Irlandais du Nord, Simon McBride, s'étaient attelés à la réalisation d'un album résolument efficace tout en y insérant des éléments de modernité. Entretemps ainsi que cela a été précisé précédemment, nos cinq gaillards s'étaient embarqués dans une tournée, tournée qui avait permis au p'tit lutin de Belfast de "se faire les dents" sur le répertoire du Pourpre et ce, sans complexe aucun.
Hier soir donc, c'était une soirée "carte vermeil" (bien que cette appellation n'existât plus) puisque en première partie, les vétérans de Jefferson Starship occupaient le statut "d'hors d'oeuvre", bref le truc que l'on va soit déguster avec un certain plaisir soit recracher quasi instantanément. Donc à part White Rabbit et Somebody To Love, j'ai pour ma part opté pour la seconde option et de fait, ai très vite "régurgité" la potion qui m'avait été administrée. Et pourtant qu'est ce que j'avais aimé Jefferson Airplane !!!!!! Tangmo, le pote qui se trouvait avec moi, se fendit même d'un "Vivement que ça s'termine !!!!!!" Et ça s'est enfin achevé dans un tonnerre d'applaudissements pour ceux qui ont apprécié et dans une indifférence générale pour ceux qui, comme moi, ont trouvé ça mou limite soupe indigeste. Heureusement pour moi car je n'avais pas perdu le "Knorr" pour autant. Car à la pause...........
Oui à la pause, qui aperçois-je en galante compagnie ? Notre ami Marco Mendoza incognito dans la fosse. Me dirigeant vers lui, pour lui montrer quelques clichés du Thin Lizzy Fest #1 de 2023, il m'accueille à bras ouverts tels deux amis qui se retrouvent après une longue absence. Nous immortalisons bien évidemment l'instant grâce à un selfie qui, de toute évidence, s'impose. Ensuite, je contacte la soeur de Blacky, une vraie passionnée de musique, cette femme ô combien énergique et pleine de vie !!!!! J'adore les gens passionnés !!!!!!
Après l'intro de Gustav Holst - The Planets - Mars, the Bringer of War, c'est sur un Highway Star apocalyptique et vrombissant que le groupe débarque, enfin Gillan après les autres. En voix, il l'est, on a connu bien pire dans le passé et surtout la question se pose autour de Simon McBride. Le jeune loup ébouriffé s'en tire avec plus que les honneurs car d'entrée de jeu, et ce, il faudra bien que certains, un peu retors voire aigris, s'en rendent (enfin ?) compte, ce dernier s'intègre parfaitement au dispositif ô combien exigeant du cercle Purple. Notre ami n'a même pas le temps de souffler (en même temps, il est jeune, notre jeune Belfastois) car s'enchaine inexorablement à coups de boutoir bien sentis ce A Bit On Your Side d'une redoutable efficacité. Un morceau qui, reconnaissons-le, offre une tonalité bien percutante, une tonalité que nous n'avions plus connue depuis longtemps.
Hard Lovin' Man brille depuis quelques temps par son absence puisque l'on passe directement sur un Into The Fire du plus bel effet. D'ailleurs, à ce propos, je me suis encore de nouveau confronté à ces mêmes aigris du bulbe qui, pour étayer leur argumentation, affirmeront qu'il ne chante plus comme avant (ah bon ? looool), postant sur un réseau social bien connu une vidéo de ce titre interprété..............en 1971 à titre de comparaison avec une version de 2024...... La lose complète..... 53 ans se sont écoulés.... J'ai failli m'étrangler de rire (première barre...) lorsque j'ai lu ça. Le gars, il aura 80 balais l'an prochain. Un peu de respect s'impose, non ? Y en a vraiment qui ne doutent de rien. En attendant, il y a eu effectivement des versions bien pires que celle délivrée lors de ce concert parisien...
Du fait de l'absence de Hard Lovin' Man, le solo de guitare de McBride s'avère être long, très long même, s'orientant même vers quelques phrasés à la Gary Moore (notamment White Knuckles), certains (mes détracteurs, on ne peut être aimé de tout le monde et il y en a ) étant même allés jusqu'à prétendre que son style était TRES PROCHE .......... d'un Gary Moore, affirmant par la même que je n'étais pas en mesure de reconnaître le style du sieur Moore...... On dit ça à un mec (moi en l'occurrence), fan de Thin Lizzy et du Monsieur. Un gars (toujours moi.... ) qui a été entre autres, élevé, nourri et biberonné ('tin c'est pareil, ça dépend de l'âge....lol) avec du Gary Moore dès son plus jeune âge, qui l'a vu un certain nombre de fois et qui possède toutes ses réalisations officielles comme non-officielles, ne pouvait donc pas se tromper, vous en conviendrez. Chers détracteurs, c'était JUSTE UN CLIN D'OEIL d'un Irlandais du Nord à un autre Irlandais du Nord, clin d'oeil qui n'a duré ici que quelques secondes. Deuxième barre de Rire, avec un grand "R" qui, soit dit en passant, permet au genre humain de vivre plus longtemps, c'est du moins ce qui a été prouvé scientifiquement. Il y en a qui devraient en prendre plus souvent de la graine à mon humble avis......
Revenons donc à ce solo limite interminable (un peu comme Steve Morse quand il essayait péniblement de jouer le riff de Smoke On The Water), un solo qui se voulait être une "à Morse" fort bienvenue ou non (selon les avis) sur Uncommon Man, morceau extrait de Now What ?! par définition syncopé et complexe dont la finalité avérée fut de rendre hommage au regretté Jon Lord. Rompant de façon préjudiciable à mon sens avec l'énergie du départ, j'ai toujours pensé qu'il y avait lieu sans doute de le remplacer par un titre autre de l'ère Morse si tant et si bien qu'il y avait lieu d'en piocher un dans le dit répertoire....... A l'issue d'Uncommon Man, Gillan invite le public à scander le nom du défunt organiste. C'est vrai qu'il manque, le Lord surtout lorsque l'on entend un Don Airey, certes talentueux, qui, à regret, n'a pas le même panache que le grand Jon..... Mais bon, c'est Don Airey quand même dont le "CV est aussi long que la Tamise". Belle expression selon l'ami Phil de Fer.... que je salue au passage.
Le groupe se remet ensuite sur les rails grâce à un Lazy Sod et à un Now You're Talkin' percutants à souhait. Avec ces deux morceaux, plus besoin de réchauffement climatique, c'est la fonte des neiges assurée tant ça envoie du bois. Le McBride balance ses riffs à tout va, soutenus par les deux ancêtres que sont les redoutables Roger Glover et Ian Paice. Eux ne faiblissent à aucun moment, cela va sans dire. Gillan, lui non plus, faisant dans la mesure liée à son grand âge, assure avec un professionnalisme qui est le sien, sortant de temps à autre de la scène pour aller soit souffler soit s'hydrater (je ne me permettrai pas de dire avec quoi...). Ce que font (pas s'hydrater mais sortir tout simplement lol) également Glover, Paice et McBride car de nouveau Airey qui, avec le temps, prend de plus en plus d'importance au sein du groupe, s'embarque dans une courte intervention mâtinée, pour le coup, d'Emerson Lake & Palmer pour "préparer" cette magnifique chanson qu'est When A Blind Man Cries dont j'attendais impatiemment, le retour en force au sein de cette setlist.
Retour sur ce 4ème titre (déjà bien pour représenter un nouvel opus, non ?) issu de =1, décliné sous le nom de Portable Door qui eut la lourde charge d'assumer la position de 1er single. Guère aisé d'être LE titre qui se voudra être la vitrine de de ce "nouveau Deep Purple" après le raté mémorable (j'assume complètement ces propos) de Whoosh rebaptisé par mes soins "Mhoosh" à l'époque de sa sortie. Une bonne version, captivante à souhait, en fut donnée en ce 1er jour de novembre (vous n'avez pas trouvé qu'il faisait un peu frais à l'extérieur ?). lol
Anya (pas ma minette qui a rippé en 2018), extrait de The Battle Rages On (un album que j'ai toujours apprécié pour ma part parce qu'il y avait encore "Richard"...("Phil, tais toi !!!!!!!")) avait fait son come back depuis un moment déjà. Le réentendre dans une version certes écourtée mais re-bonifiée s'avérait être fort agréable et ce, sous la houlette d'un Simon McBride qui, ici, tient bien son rang.
Ensuite, le Don, le claviériste se charge d'interpréter Mozart's "Sonate N. 11 A-Dur KV 331, 3te Satz: Alla turca, L'Hymne à l'Amour et La Marseillaise ce qui rend cette 3ème intervention beaucoup moins "Aiérey" que les deux précédentes, bref un peu plus plus pompeuse. Notre bien-aimé claviériste, assoiffé comme pas un, a besoin comme à son habitude de son p'tit verre de rouge et ce, pour se remettre de sa prestation : au fait, est-ce que l'élite purpleienne (j'ai les noms..... ) qui courait telles des groupies en chaleur en un temps révolu après les membres du groupe afin de localiser l'hôtel dans lequel ils allaient crécher, serait à même de me dire de quel vin, notre ami est coutumier (Bourgogne, Bordeaux ou autres). Ce serait gentil de me répondre..... Merci bien.
On passe ensuite sur Bleeding Obvious, un des rares morceaux de l'album auxquels je n'accroche pas, un titre complexe et assez hermétique à mes vieilles esgourdes. Space Truckin' signifie pour le public que nous sommes dans la dernière ligne droite. Version étirée s'il en est et puis voilà, sur fond d'une animation qui s'embrase (on aperçoit vite fait Frank Zappa) Smoke On The Water qui est repris en choeur par un Zénith conquis depuis longtemps, cela va sans dire.
Le groupe revient pour un 6ème (!!!!!!!!!) titre de =1 à savoir le trépidant et fort sympathique Old-Fangled Thing qui met tout le monde d'accord. Quand on sait que pour la plupart des groupes reconnus, ceux-ci ne se contentent que d'interpréter deux peut-être trois morceaux lorsqu'une nouvelle réalisation paraît. Par conséquent, je voudrais adresser tout mon respect à ces papys qui du haut de leurs 4×20 années passées sur notre bonne vieille Terre, osent encore prendre des risques en termes de setlist.
Bon sinon, il faut bien à un moment donné que cela se termine. Par conséquent, les incontournables Hush et Black Night viennent parachever un "superb" (comme dirait l'ami Gillan) concert qui a duré tout de même presque deux heures. Merci Messieurs, (bah oui, faut bien les remercier) pour cette prestation de haute volée qui ne fera pas de l'ombre à cette carrière riche et fabuleuse que vous avez rondement menée pendant de si longues années. MERCIIIIIIIIIIII !!!