ARTICLES DE PRESSE LED ZEPPELIN

Jb42 a écrit:

J'y crois pas du tout

Moi non plus. Pas une seule minute......

Moi j’y crois au moins 10 minutes

Frise-Poulet a écrit:

Moi j’y crois au moins 10 minutes

Même pas en rêve

Plc a écrit:

Même pas en rêve

Bah, on a plus le droit de rêver maintenant ?

Blue Sky Bag a écrit:

Quelqu'un ici sait-il qui est le personnage moustachu qui accompagne Jimmy sur la photo du haut prise à l'aéroport ?
Il me semble que ce cliché figurait également dans le petit livre d'Alain Dister sur Led Zeppelin sorti dans les années 70 (édité dans la collection  R&F.)

D'après Christian Rose qui est l'auteur des photos, c'était simplement un type que Page aurait rencontré dans l'aérogare.

Ericm a écrit:

Je crois que c'est le tambour-major John Bonham!!!!!    
les photos haut/bas n'ont pas été prises au meme moment: Jimmy Page y est vétu différemment ...

Punaise, je n'avais jamais fait gaffe à ça !!!
Pourtant j'ai maté les planches contacts pendant des heures !!!
il faudrait que je pose la question à Christian Rose. Peut être une photo prise lors de l'arrivée à Orly et l'autre au départ ...

Led Zeppelin, le plus grand groupe de rock des années 70, n’a effectué qu’une seule tournée en France. C’était en 1973. Seulement quatre concerts seront donnés pour trois villes traversées : Lyon, Saint-Ouen et… Nancy. Eh oui ! Le concert en Lorraine eut lieu le 27 mars au parc des Expositions devant 6.000 personnes. Jusqu’à sa dissolution, suite à la mort du batteur John Bonham en 1980, la formation composée entre autres de Robert Plant et de Jimmy Page s’est toujours refusé à rejouer dans l’Hexagone.

Chez les fans du groupe, on évoque le rôle d’un producteur véreux qui aurait pris la fuite avec la recette mais des incidents survenus en marge du concert nancéien ont poussé le groupe à annuler deux concerts et à bouder la France par la suite.
Refoulés de leur hôtel

Selon la bible de la musique rock de Nancy, Francis Kremer, patron de la boutique « Punk record » rue des Maréchaux, tout a très vite dégénéré. « Dès leur arrivé. Leur contrat stipulait en effet qu’ils logeraient dans un hôtel de luxe. Ils devaient donc dormir dans l’actuel Hôtel de la Reine ». Mais le gérant de l’époque, pris de panique à l’idée de recevoir les 4 stars britanniques à la réputation sulfureuse, s’y refuse au dernier moment. « Ils ont donc été relogés, je crois, à l’hôtel Europe, à l’angle de la rue Gambetta et de la rue des Carmes. Là où se trouve aujourd’hui l’hôtel Mercure », ajoute Francis. Un établissement plus que convenable mais pas assez pour le groupe anglais qui va commencer à noyer son mécontentement dans l’alcool.

Arrivés au parc des Expositions où donc près de 6.000 fans les attendent, les British ne sont pas au bout de leurs surprises. « Sur le site, il n’y avait pas de loge » raconte encore Francis. Juste une caravane. À l’intérieur, les organisateurs avaient accédé aux moindres demandes du groupe. Alcool à volonté, buffet de fruits… De quoi normalement les satisfaire. Encore fallait-il que la caravane soit ouverte…
Ils démolissent la caravane qui sert de loge

« Le gardien avait disparu avec les clés. Il est sans doute parti pisser, on ne l’a jamais revu », lance Francis, avec un large sourire. Les stars anglaises ont dû prendre leur mal en patience avant de trouver un double des clés pour enfin s’installer dans leur caravane et… « Tout casser », assure encore le commerçant de la rue des Maréchaux. Les dégâts seront importants.

Claude Aubry, qui vit désormais à Toulouse, a assisté au concert. Il en garde plutôt un bon souvenir lui qui, comme il l’avoue volontiers, s’était introduit frauduleusement dans le parc des Expositions pour assister au concert (NDLR : ils furent comme lui plusieurs centaines à déjouer la sécurité). « Je suis passé à travers les grillages pour voir Led Zeppelin. Je n’ai rien vu d’anormal. » Mais pour les vrais fans, tout ne s’est pas déroulé comme prévu. « Après une demi-heure, ils devaient jouer une vingtaine de minutes en acoustique avant d’électriser à nouveau la foule. Vexés de l’accueil, ils ont refusé de jouer la partie en acoustique », détaille Francis. Au final, la partition interprétée par Led Zeppelin est loin d’avoir convaincu les fans. Il suffit de lire le compte rendu publié le 29 mars dans les colonnes de l’Est Républicain pour le vérifier : « Led Zeppelin a volé bas » titrera, sans ambages, notre confrère Michel Amoy. Il écrira surtout : « L’intensité sonore l’a emporté sur la virtuosité, même sur celle d’un Jimmy Page qui comme un « bleu » s’est plusieurs fois « planté » dans l’exécution de morceaux pourtant attachés de longue date au répertoire du groupe ». Bref : « Led Zeppelin n’avait aucune envie de jouer. »
Ils repartent aussitôt pour Londres

Juste après leur piètre prestation, ils repartirent aussitôt pour Londres. Les concerts de Marseille (29 mars) et Lille (31 mars) qui devaient suivre furent annulés. Led Zeppelin n’honora que ses deux dernières dates à Saint-Ouen, les 1er et 2 avril 1973. Robert Plant dira par la suite : « La France était chaotique. » Il ne rejoua en France en solo que le 21 mai 1990. Quant à Jimmy Page, il lui aura fallu 22 ans pour digérer cette tournée de 1973 et revenir en France. C’était le 6 juin 1995.

Source : L'Est Républicain, 10/6/16

Pas facile les garçons.

https://www.rollingstone.fr/12-janvier-1969-led-zeppelin-sort-son-premier-album/

Effectivement, un album fondamental qui a encore aujourd'hui une influence manifeste sur bon nombre de sorties actuelles.

Et comment!

Rolling Stones Hebdo N° 59







Merci à JPLambert de Stones French Connection.

Merci

Thanks

Les 14 titres de Led Zeppelin qui nous envoient au paradis du metal


François Gorin,

Thomas Bécard, Laurent Rigoulet, Frédéric Péguillan, Jean-Baptiste Roch, Marc Belpois, Anne Berthod, Louis-Julien Nicolaou

Publié le 19/12/21 mis à jour le 20/12/21


Le quatuor Page-Plant-Jones-Bonham sortait en 1971 le légendaire “Led Zeppelin IV”. Cinquante ans plus tard, le plomb des 70’s vaut toujours de l’or. Quatorze titres choisis par la rédaction de “Télérama” pour le prouver.

“Good Times, Bad Times” (1969)

Les présentations sont faites. Premier album, morceau d’ouverture. Tout se met en place de manière radicale, dans un format encore court (2’46) et classique. Le premier riff est massif, lourd, presque statique, le moule dans lequel se coulera toute la frénésie à suivre. La batterie de John Bonham, monstre de technique, emporte tout dans un mouvement permanent. Paroles simples d’amour vénéneux que Robert Plant fait vibrer entre graves et aigus jusqu’au solo qui enflamme le refrain. 1969, dans le monde de Jimi Hendrix et Cream, un choc. — L.R.

“Ramble on” (1969)

De ce classique de Led Zep, je connaissais évidemment la version album (Led Zeppelin II, 1969) que mon père écoutait en vinyle pendant mon enfance. Mais j’ai redécouvert bien des années plus tard cette chanson nourrie de références au Seigneur des anneaux, qui parle du dur chemin de rock star, lorsque Page et Plant ont repris du service et tourné ensemble, à la fin des années 90. La version donnée sur le plateau de l’émission Nulle part ailleurs en 1998, modernisée et boostée par le groove sec du batteur Michael Lee, et l’appétit retrouvé des deux comparses avaient réveillé en moi l’intérêt pour ce groupe. Il ne m’a pas quitté. — J.-B. R.

“Immigrant Song” (1970)

Il y a évidemment le riff tueur de Jimmy Page, dont le staccato annonce la furie métalleuse du morceau. Il y a aussi le souffle épique du texte, écrit au retour d’une tournée islandaise et forgé dans le chaudron de la mythologie viking. Mais ce que je préfère, c’est le cri de Robert « Thor » Plant, miaulement sourd et tellurique de matou surgi des enfers nordiques, qui fait office de refrain et sonne la future déroute des peuples conquis. Cinquante après, ce « Ah, ah, ah ! » continue de me dégivrer le cerveau. — A.Be.

“Since I’ve Been Loving You” (1970)

Led Zeppelin III est peut-être l’album à conseiller à ceux qui ont la chance de ne pas avoir encore découvert la bande à Bonham. Rocks épileptiques, ballades folk, déflagration blues, country TNT, tout y est, l’or, l’argent et le fer, jusqu’au marteau des dieux. Il frappe d’entrée, avec Immigrant Song. Et cogne encore dur dans Since I’ve Been Loving You, Led Zep à son meilleur : Plant, solaire ; Page, magistral ; Bonham, hippopotame ; Jones, alchimiste. L’autre face du miroir se nomme Tea for One et il faut l’écouter aussi, au bout de Presence. — L.-J. N.

“Gallows Pole” (1970)

Les racines de Led Zeppelin plongent dans le blues américain et dans le folk ancestral. Celui-ci n’est jamais mieux exploré que dans cette adaptation d’une complainte — The Maid Freed from the Gallows — qui a voyagé d’un siècle à l’autre. Sur un canevas délicat en apparence — banjo et mandoline —, le groupe fait monter très haut la tension portée par un Robert Plant survolté et confère à l’histoire d’une jeune fille promise à la potence des airs de grand guignol électrique. Parfaitement hypnotique. — L.R.

“Black Dog” (1971)

J’ai beau avoir écouté ce morceau un nombre incalculable de fois sur différents supports (et même en live lors de la tournée Page-Plant de 1995), le son qui me reste en tête sera toujours celui d’un vieux 45 tours trouvé chez mes grands-parents, et entendu sur un improbable tourne-disques valise à la vitesse un peu flottante. Depuis, je n’ai toujours pas bien compris le titre (possible allusion à un chien qui traînait près du studio d’enregistrement, mais également une expression attribuée au poète Samuel Johnson pour signifier la dépression), ni les paroles (à part qu’il s’agit comme d’hab d’une histoire de fille, qui là ne se finit pas très bien — d’où la dépression). Mais le dialogue entre la voix séraphique de Robert Plant et le riff démoniaque de guitare et de basse (trouvé par John Paul Jones) n’ont rien perdu de leur magie initiale. — Th. B.

“Rock and Roll” (1971)

Led Zeppelin ne pouvait rendre hommage plus direct aux pionniers du rock’n’roll. Dès l’intro, John Bonham revisite à grand renfort de cymbales l’amorce de Keep a Knockin' de Little Richard. Porté par la basse longiligne de John Paul Jones jouée en croches, Jimmy Page enchaîne. Il enchevêtre les guitares (on en a compté trois) de façon magistrale, multipliant les sons et les riffs clins d’œil à Chuck Berry. Et le piano (joué par Ian Stewart, le sixième Rolling Stones) salue Little Richard et Jerry Lee Lewis. Sans oublier la voix de Robert Plant qui tutoie les aigus avec passion. Un modèle de rock à l’état brut. — F.P.

“Stairway to Heaven” (1971)

Les solos de guitares n’ont plus la cote, et c’est souvent mieux ainsi. Mais celui de Stairway to Heaven, hit pourtant archi rebattu, m’a toujours fait frissonner. Vingt-cinq ans de pratique guitaristique en amateur m’ont permis d’évaluer le gouffre entre Jimmy Page et le commun des mortels. Même les pros s’y cassent les dents, en vérité. Il n’y a qu’à voir cette piteuse reprise lors d’une soirée de célébration en l’honneur du groupe en 2012. C’est qu’elles ont l’air facile, ces quelques notes. On croit même les maîtriser à merveille lorsqu’on joue bien calé sur le disque. Mais la légèreté, la fluidité et ce son céleste, éternel, sont inatteignables. Jimmy Page trône toujours bien seul, là-haut, au panthéon de la six-cordes. —J.-B. R.

“Going to California” (1971)

Les paroles ? J’ai 16 ans, mon niveau scolaire en anglais est « préoccupant » et honnêtement, je me fous de savoir ce que raconte précisément Robert Plant. Je comprends juste qu’il projette d’aller en Californie où vit une fille « with love in her eyes and flowers in her hair », ça me suffit (j’ignorais qu’il s’agissait de Joni Mitchell, pour qui Plant et Page avaient alors le béguin). De toute façon l’ado que je suis irait n’importe où avec Led Zep. Tout me transporte, leurs tsunamis électriques façon Whole Lotta Love comme cette « folkerie » à la mandoline. Pas une bête ballade mais un trip mystique, à nul autre pareil comme toujours. — M. B.

“When the Levee Breaks” (1971)

Intro de batterie surgie des forges de Vulcain, harmonica prêt à l’orgie, et le plus obsédant des riffs sorti de la tête chevelue du sieur Page. Quand compère Plant se met à pousser son yodel du fond des tripes, le tour est déjà joué. Ses vocalises en rajoutent encore une couche, avant et après le petit break mandolineux. La rupture de barrage a inspiré pas mal de chansons, y compris des récits authentiques aux premiers temps du blues (et Dylan parfois). Ici c’est une image, puissamment portée par la machine implacable qu’était Led Zep alors. Une tuerie, comme on ne disait pas encore en 71. — F.G.

“D’Yer Mak’er” (1973)

La seule incursion du groupe dans le reggae est née lors des répétitions de l’album Houses of the Holy sur un beat, forcément pas très léger, de John Bonham. On est donc assez éloigné des critères jamaïcains : le skank, joué au piano, est relégué au second plan par le riff de guitare en arpèges de Jimmy Page, et le break, musclé, se situe dans la plus pure tradition de Led Zeppelin. Il se dégage pourtant de la chanson, l’une des rares composée par les quatre membres du groupe, un délicieux parfum de doo-wop fifties porté par la voix de Robert Plant, charmeuse mais pas sucrée comme sur la reprise qu’en firent Sly & Robbie en 2007 avec Leba Hibbert (fille de Toots) au chant. — F.P.


“Kashmir” (1975)

Dès l’origine, Led Zeppelin s’est voulu le groupe de tous les excès, des potards poussés à fond, des solos sans fin, du machisme dévergondé, de l’orage et de l’extase. Avant même de vivre vite, il fallait convoquer une puissance et la chevaucher, se rendre maître des ouragans. On peut juger ça puéril. On peut aussi y déceler un courage artistique dont l’idée s’est perdue. Au bout de la deuxième face de Physical Graffiti, cette entreprise démesurée atteint le soleil. C’est Kashmir, Led Zeppelin élevé à l’idéal. — L.-J. N.

“Achilles Last Stand” (1976)

Les deux grands morceaux de Presence, qui succède au très (trop ?) copieux Physical Graffiti, sont à chaque bout de l’album. Tea for One, blues quasi cosmique, fermera le ban. En ouverture, une épopée. Tempo de cavalcade imprimé par la rythmique Bonham-Jones. Robert Plant, en pleine bourre, balance une sauce désormais coutumière (trip où l’on chevauche montagnes et vent, imagerie mythologique…). Et Jimmy Page éclabousse le morceau de soli furieux, arabisants (comme dans le Layla du camarade Clapton) ou diamantins, par instants jamais si proches du Steve Howe de Relayer (Yes). Un chef-d’œuvre du groupe. — F.G.

“The Rain Song” (live, 1976)

Une boutade provocatrice de George Harrison au batteur John Bonham serait à l’origine de la chanson. Led Zep, incapable d’écrire des ballades ? Allons donc ! Pour moucher le Beatle effronté, Plant dégaine sa plume la plus romantique et Page joue glissando sur ses guitares : un son de cordes orchestral, restitué par le mellotron de Jones dans la version live enregistrée sur l’album The Song Remains the Same (1976). Les images du film éponyme, entre galops d’Éden et combats chevaleresques, en complètent l’inclassable fantasmagorie. Nappée d’overdubs et tissée d’harmonies délicates, cette chanson de pluie de huit longues minutes sonne comme le songe d’un orage d’été, faisant émerger de climats dépressifs une lumineuse sensualité. — A.Be.

https://www.telerama.fr/musique/les-14-titres-de-led-zeppelin-qui-nous-envoient-au-paradis-du-metal-7007852.php

Acheté

Oh mince, j'ai dû par inadvertance effacer le message de Péné qui me demandait les références de ce Hors-série. Mille pardons, chère Péné. Les voici donc :

Merci Phil

C'est moi (ou plutôt mon minou qui a sauté sur le pc et a effacé le message) au moment ou je voulais demander la date de parution sur mon message   et je n'ai pas eu le courage de le retaper  lol (J'ai une excuse c'était tard hier soir )

J'ai trouvé la revue grâce à tes références sur le net    Merci

Je ne sais pas si cet article a déjà été posté.
https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/19-juin-1969-le-jour-ou-led-zeppelin-atterrit-au-kremlin-bicetre-18-06-2019-8096091.php

Guitariste habité, compositeur visionnaire, producteur audacieux, homme d'affaires redoutable mais aussi personnage autodestructeur rongé par l'occultisme... Jimmy Page a transfiguré le rock à la fin des 60's, brassant de multiples influences avec Led Zeppelin pour définir les contours du heavy metal et de rock progressif. L'apothéose de son travail s'est cristallisée dans les sillons de "Houses of the Holy", sorti en 1973.
Retrouvez notre hommage à ce génie dans notre numéro 122 disponible en précommande (sortie le 29 mars).
https://guitarextrememag.com/produit/numero-122-precommande

acheté en double exemplaires