Topic bouquins sur Led Zeppelin

100 livres quand même...

Phil a écrit:

100 livres quand même...

Echanger 100 livres contre un livre c'est pas juste

http://www.fivegloriousnights.co.uk/

Acheté ça en soldes....

Celui la je vais le commander tout de suite
Merci Phil

au fait .... ou est ce que tu l'as trouvé?????

Nan....

Ca avance :

Phil a écrit:

Ca avance :

en attente de livraison !!!!!

Preview from the Five Glorious Nights Led Zeppelin at Earls Court May 1975 book ...pre-order at http://www.rufuspublications.com/

Ca fait cher quand même.........

Bah, il suffit d'attendre sagement la sortie de l'édition grand public, en tirage non limité et en prix raisonnable, qui ne manquera assurément pas de suivre dans les mois à venir ... Même trip qu'avec le JP by JP. C'est en tout cas mon credo et mon choix.

SALUT PHIL
Pareil pour moi +1

Ericm

J'ai retrouvé le livre où il est fait mention de l'initiation de Jimmy Page à l'usage de l'héroïne par Keith Richards/

C'est le Led Zep Gloire et décadence du plus grand groupe du monde de Barney Hoskyns, paru tout récemment.

P.487

CONNIE HAMZY

"Dans la soirée, Jimmy m'a appelée : "Connie c'est Jimmy Page". Je lui ai répondu : "je ne te crois pas" J'adore les accents anglais et beacoup de roadies anglais me faisant des plaisanteries. En tout cas il a insisté. "C'est vraiment Jimmy et on joue à Dallas". Je te passe Phil Carlo"[...]
Jimmy buvait et on a fumé un peu quand il m'a confié que Robert et lui ne s'entendaient plus. Je lui ai demandé pourquoi, et il m'a répondu : "Parce qu'il me reproche la mort de John Bonham"
Je lui ai demandé "Pourquoi ?"
Il m'a répondu : "Parce qu'il est mort chez moi."

Jimmy avait arrêté l'héroïne. Il m'a dit qu'il n'en reprendrait jamais. L'héroïne lui avait fait vivre l'enfer. On était allongés sur le lit de sa suite et je lui ai demandé assez franchement : "Comment as-tu commencé à prendre de cette drogue ?" D'après lui c'est Keith Richards qui l'avait initié.

Il y a d'autres passages où il est fait mention de Keith dans le livre de Hoskyns. J'y reviendrai parce qu'à mon avis ils sont assez symptomatiques du personnage.

Il est facile de mettre ça sur le dos d'une tierce personne. Jimmy n'a pas eu besoin de se faire aider pour sombrer là-dedans.

+1

Phil a écrit:

Il est facile de mettre ça sur le dos d'une tierce personne. Jimmy n'a pas eu besoin de se faire aider pour sombrer là-dedans.

Moi Jimmy je le vois comme quelqu'un qui a toujours eu un goût pour les aventures un peu extrêmes et hors des sentiers battus, tout en conservant une volonté de contrôle, même dans des domaines peu fréquentés. Donc avec des modèles adoptés comme Crowley (mais pas que) c'est certain qu'il avait une prédisposition à tenter l'aventure des drogues.
Ceci dit, j'ai été très surpris quand j'ai appris qu'il était allé jusqu'à l'héroïne, et encore plus quand j'ai su que John Bonham l'avait suivi jusque dans cette voie. Car il m'apparaissait que Jimmy était un mec trop fin et intelligent pour se laisser piéger par une addiction à une drogue qui était bien connue pour causer des ravages. La cocaïne pour tenir le choc mental de la mise sous pression créative et surtout la débauche d'énergie nécessaire pour tenir le coup en tournée, d'accord. Mais l'héro, c'est une autre paire de manches...
Et là désolé, mais je perçois toujours Keith Richards comme un mec qui prend un plaisir très malsain à dégrader les gens qu'il fréquente quand il en a l'opportunité, c'est à dire quand il sent qu'il a un ascendant sur une personne.

Revenons à Barney Hoskyns :

P. 202

ANDY JOHNS (ndt : ingénieur du son)

Un soir, pendant les séances du troisième album, Coley (ndt : Richard Cole) allait sortir pour chercher du fish and chips et Page lui a demandé : "Tu peux nous ramener de la cocaïne aussi ?" J'ai protesté : "Pardon. De la cocaïne ? Si vous amenez de la cocaïne ici les mecs je rentre chez moi." On était en 1970, j'avais 20 ans et je pensais que la cocaïne était la drogue du diable.

GLYN JOHNS ( ingénieur du son sur le premier album de Led Zeppelin)

J'adore mon frère et je pense qu'il est foutrement brillant dans ce qu'il fait : si vous voulez parler de heavy metal, je crois que personne ne le dépasse. Mais depuis qu'il est tout jeune, il s'est laissé influencer par ceux qui l'entouraient, et j'étais très naïf à ce sujet. Tellement naïf en réalité, que je l'ai recommandé aux Rolling Stones, ce qui est la chose la plus idiote que j'ai faite. Keith Richards lui a mis le grappin dessus, et cinq minutes plus tard c'était un junkie.

sensé être dispo depuis le 16 septembre ce bouquin va sortir prochainement

J'ai l'ouvrage sur les Beatles du même auteur suivant la même formule : c'est excellent et très détaillé
... alors je vais acheter sans hésiter!

Merci Ericm.