ROBERT PLANT

Ce que je vais rédiger est là le fruit de deux écoutes, réflexion qui sans doute, aura omis d'analyser certaines ambiances voire même certaines senteurs si chères à Percy.

Little Maggie
Ce morceau d'entrée va donner d'entrée de jeu la tonalité généralité de l'album : des ambiances et sonorités arabisantes associées à une intimité du chant et à un rythme syncopé. Il y a même une certaine retenue dans le chant associé à une mandoline particulièrement guillerette.

Rainbow
De nouveau des percussions très proéminentes puis la voix suave de Plant vient se greffer sur un riff lancinant happé par des nappes de synthé. J'aime beaucoup.

Pocketful Of Garden
Encore et toujours des percus en intro et cette voix si cristalline qui rythment le morceau en évolution. Je ne sais pas mais dans l'atmosphère, j'ai pensé un peu à In The Mood, extrait de The Principle Of Moments.

Embrace Another Fall
Une intro aérienne que viennent ensuite accrocher une petite guitare et ces percussions omniprésentes qui débouchent après coup sur la voix divine de Julie Murphy.

Turn It Up
Tout est léger au départ puis après 30 secondes, le refrain Turn It Up apesantit la structure basique du morceau. Plant opte alors pour une voix plaintive du meilleur effet.

A Stolen Kiss
Après une petite et douce intro au piano, Plant intervient une nouvelle fois usant cette voix plaintive si reconnaissable. Un solo très aérien vient habiller ce très beau morceau. J'adore.

Somebody There
Mid-tempo agréable mais pas essentiel à l'écoute. Un morceau un peu passe-partout.

Poor Howard
Ca se trame sur une mélodie fluette accompagnée par un pétillant banjo tenu par Justin Adams.

House Of Love
Une intro nouvelle aérienne annonce un mid-tempo de haute volée. C'est bien construit. Ca pourrait ressembler à du U2 en mieux.

Up On The Hollow Hill
Nous avons affaire à un morceau atmosphérique bien rythmé ceci dit. La voix légère de Percy nous envoûte, nous transporte je ne sais où mais en tout cas, elle nous y emmène. Le solo de guitare renforce cette impression d'envol.

Abarden
Ce morceau a un côté spatial presque "hawkwindien" sur les premières secondes. Le rythme est saccadé, ce qui en fait un morceau complexe mais musicalement très esthétique. Très belle conclusion pour un album à la fois intimiste, mystérieux mais envoûtant.

Je me retrouve en partie dans tes réflexions (sauf sur U2   ). Je serais simplement beaucoup plus positif.

Pour l'instant mes morceaux préférés sont Little Maggie, Embrace Another Fall, A Stolen Kiss et Up On The Hollow Hill.

J'ai écouté l'album 5 fois en 3 jours. Je crois que je suis sous le charme.

PHOTO: Robert Plant performing with Patty Griffin last night at the Americana Music Awards

Magnifique Ceaseless Roar. Une ode à la liberté artistique et à la création. Je me demandais s'il ressemblerait beaucoup à Mighty ReArranger. La réponse est non. Robert a réussi à renouveler son son. Le rock n'est plus le socle de sa musique mais une partie. L'album sonne plus world music que jamais.

Sa manière de chanter à changer aussi il ne pousse plus sa voix. Il nuance beaucoup.

Les paroles sur Turn It Up ; "The road remains the same".

Vive Percy!!!

Un article dans Telerama.

En savoir plus sur http://www.telerama.fr/musiques/lullaby-and-the-ceaseless-roar,116506.php#VJFMr8QfhfPcWZdK.99"]

Lullaby and... the Ceaseless Roar Robert Plant En savoir plus sur http://www.telerama.fr/musiques/lullaby-and-the-ceaseless-roar,116506.php#VJFMr8QfhfPcWZdK.99 a écrit:

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[quote="L'ancien chanteur de Led Zeppelin s'affranchit un peu plus de son légendaire passé. Et creuse sa voie, au carrefour du folk et des musiques d'Afrique du Nord. On aime passionnément En 2006, l'ancien chanteur iconique de Led Zeppelin avait intitulé Nine Lives (« neuf vies ») le coffret couvrant l'intégralité de son oeuvre en solo jusque-là. Neuf, on ne sait pas, mais deux assurément — ce qui est déjà beaucoup — à l'écoute de cet enthousiasmant nouvel album qui affranchit définitivement Robert Plant de l'ombre du groupe légendaire qui l'a rendu célèbre. Tandis que Jimmy Page, faute de mieux, semble condamné à célébrer sa glorieuse oeuvre passée — indépassable pour lui ? —, son chanteur idéal avance toujours, traçant son chemin musical propre, aussi curieux et ouvert qu'au premier jour. Pourquoi s'évertuerait-il à hurler d'une voix qu'il n'a plus, alors qu'il n'a ­pas fini d'explorer les infimes nuances de celle, si douce, qui est sienne ­aujourd'hui, à 66 ans ? Les différentes contrées musicales visitées par Plant au cours des ans (rockabilly, blues, rock psychédélique, country, bluegrass et, bien sûr, rythmes et textures d'Afrique du Nord) convergent pour se rencontrer enfin, en toute cohérence, sur Lullaby and... the Ceaseless Roar. Le chanteur, mêlant la pureté de la voix rock originelle (Elvis) à cette sensuelle animalité qui n'appartient qu'à lui, a trouvé son propre langage folk, unique, ancestral mais aussi actuel et universel. Rien d'artificiel là-dedans. Les musiciens de son groupe, The Sensational Space Shifters, réunis autour du fidèle Justin Adams (qui passe de la guitare électrique au bendir sans sourciller) et son complice Juldeh Camara, Gambien virtuose du ritti (violon à une corde), oeuvrent tous à l'harmonie de cette musique au confluent de traditions diverses, si loin si proches. Où l'oriental et le celte se confondent, où les eaux du Nil se mêlent à celle du Mississippi au fin fond d'un jardin anglais. Robert Plant, aux racines profondément britanniques mais né d'une mère au sang gitan, ignore les frontières. — Hugo Cassavetti

http://www.telerama.fr/musiques/lullaby-and-the-ceaseless-roar,116506.php

Salut!

Je tenais à ajouter mon avis sur Ceaseless Roar:

C'est pour moi un véritable coup de coeur, peut être celui de l'année.

Les titres marchent vraiment de mieux en mieux au fil des écoutes, certains (comme Poor Howard ou Up On The Hollow Hill) dégagent d'ailleurs une sacrée atmosphère de joie et de "vertige", comparable à ce que l'on ressent quand on fait un long voyage. La voix de Plant, lumineuse, sublime de maturité, vient se poser sur l'ensemble pour créer un itinéraire sonique qui nous amène vers une destination inconnue mais lointaine, très lointaine... J'ai trouvé vraiment intéressant qu' Arbaden, le morceau final, reprenne les paroles de Little Maggie, l'album accomplit ainsi une sorte de boucle, qui donne envie de s'y replonger immédiatement... (C'est l'effet que ça m'a fait en tous cas )

Little Maggie et Rainbow sont parfaits pour l'introduction, tous deux (surtout Rainbow, en fait), ont quelque chose d'apaisant et de très chaleureux dans leur rythme et sonorités.

Impossible de dire quels titres sont mes favoris, mais une chose est sûre, le climax de l'album est pour moi atteint sur Embrace Another Fall, A Stolen Kiss et Poor Howard. Ces trois là dégagent vraiment quelque chose de puissant, d'unique; tout à fait comme dans Up On The Hollow Hill, le morceau auquel j'ai mis le plus de temps à accrocher, et qui est pourtant également un de mes favoris...

Si la musique s'en éloigne quelque peu, l'impression de majesté, de grandeur, qui se dégage de ces morceaux précis m'a vraiment évoqué Led Zeppelin, par moments.

Je ne connais par ailleurs pas très bien la production de Plant en solo, mais Ceaseless Roar ne peut que donner envie d'approfondir!

Grand album, vraiment.

Enfin de l'enthousiasme! Ça fait plaisir à voir.  

Bah il est loin d'être mauvais dans l'absolu cet album, ce qui est déjà très positif c'est qu'il soit revenu vivre là où sont ses VRAIES racines, et surtout qu'il compose de nouveau de la musique originale. Il confie d'ailleurs que cette perspective de retourner en studio pour accoucher d'un vrai album l'angoissait beaucoup comme s'il avait craint que sa muse l'ait déserté. Et puis des impros à brûle pourpoint comme ça sur Duke Of Earl c'est complètement craquant ...Très bonne proposition de l'animateur américain.



Ca doit valoir le détour ces funny shops in Amsterdam quand même .... "Don't hold it like that, don't hold it like that"
Robert qui recommence à considérer son micro sous sa fonction sex-toy, c 'est bon signe

Stévaine a écrit:

Magnifique Ceaseless Roar. Une ode à la liberté artistique et à la création. Je me demandais s'il ressemblerait beaucoup à Mighty ReArranger. La réponse est non. Robert a réussi à renouveler son son. Le rock n'est plus le socle de sa musique mais une partie. L'album sonne plus world music que jamais.

Sa manière de chanter à changer aussi il ne pousse plus sa voix. Il nuance beaucoup.

Tout à fait.

Excellent, ce duo!

Turn It Up, live, danc la même émission:

http://www.nbc.com/the-tonight-show/segments/12576

Brooklyn, hier soir (show complet):

http://www.npr.org/event/music/351494090/robert-plant-and-the-sensational-space-shifters-live-in-concert

Merci Ruby....

Superbe concert merci

Robert Plant et les Sensational Space Shifters donneront le 9 octobre un show en club, au Brooklyn Bowl. Ce sera l'étape finale d'une mini-tournée US ayant débuté le 25 septembre à Port Chester. Cette semaine, Robert Plant passera par Denver et Los Angeles.

Robert Plant and the Sensational Space Shifters will perform an ultra-rare club show at the Brooklyn Bowl on Thursday, October 9 beginning at midnight. Tickets to the show will go on sale October 7 at 3 PM via the Brooklyn Bowl website. The legendary Led Zeppelin frontman is currently wrapping up a brief U.S. run which began at the Capitol Theatre in Port Chester, NY on September 25 and includes stops this week in Denver and Los Angeles. The Brooklyn Bowl show will serve as the final stop on the tour before Plant breaks to ready for his U.K. tour beginning November 9 in Newport.

Plant's latest solo effort, lullaby and...The Ceaseless Roar, marked his tenth solo album and first with the Sensational Space Shifters. The album was released on September 8. In a statement to the New York Times, Plant said that he added the show because he "can't get enough" of performing. "Any place, anywhere, anytime," he said.

On the show, Brooklyn Bowl and Capitol Theatre owner Peter Shapiro said, "We've had such a great year, opening up in Las Vegas and London, but this will be the holy grail." The Roots' Questlove will also perform his normal Thursday night Bowl Train DJ set before Plant and his band hit the stage.

Merci mon tout petit je l'aime mon Robert

robert fait la promo de son album  

Merci!

Super la photo !

Géniale!

Ce matin, Robert Plant était l'invité de l'émission Sunday Brunch. Celui a raconté entre autres une anecdote selon laquelle Bonzo aurait bouché les toilettes du Starship avec son chapeau. Vachely intéressant....

Phil a écrit:

Ce matin, Robert Plant était l'invité de l'émission Sunday Brunch. Celui a raconté entre autres une anecdote selon laquelle Bonzo aurait bouché les toilettes du Starship avec son chapeau. Vachely intéressant....

Une info inédite et capitale

Phil a écrit:

IL fait plaisir à voir le Robert. En bonne forme, épanoui et toujours avec cet air malicieux.

Robert ne fait plus dans l'info capitale depuis longtemps...