Vos concerts (reviews)

Superbe Philounet belle review !!!  

Hier soir, donc, j'ai assisté pour la première fois à un show donné par un tribute band.
Si, à la base, le concept même de cover band me laisse plutôt indifférent, tout le bien que j'avais lu auparavant de ces gars-là, et les diverses vidéos présentes sur le web m'ont convaincu d'y jeter un coup d'œil. (D'autant plus que je suis un grand fan de Queen, et que la mouture actuelle du vrai "groupe" représente à mes yeux la pire évolution possible pour une formation de cette envergure...)
Arrivé vers 20h sur les lieux, je découvre une salle vraiment remplie.
Les Toulousains de Roze, groupe de hard rock (qui sonne très eighties) assurent une première partie convaincante. C'est un power trio qui envoie de gros riffs, et la salle se prend rapidement au jeu. Le guitariste (qui assure aussi le chant lead) est indéniablement doué, (il y a juste peut être un peu trop d'effets sur sa Telecaster...) et la section rythmique hyper carrée.
Vers 22h20, c'est au tour de CoverQueen.
Après une longue et très belle intro à base d'éclairages bleu sombres, et la voix de Mercury en fond, le groupe déboule sur la version rapide de We Will Rock You.
Ce qui impressionne immédiatement, c'est d'une part, la taille de la batterie (surélevée, comme celle de Taylor lors des shows de Queen), et d'autre le jeu de scène de Fred Caramia (chant lead, piano), complètement imprégné des attitudes et mimiques de Freddie... Et cette voix... La ressemblance des timbres est réellement troublante, et c'est pour moi la grosse claque de la soirée. Ce gars est vraiment doué, et, point positif, il ne joue pas la carte du sosie à outrance.
La performance n'est évidemment pas en reste avec des musiciens extrêmement doués et d'une grande sobriété. (Ce batteur…)
Le show s'enchaîne sur I Want It All, dont je ne suis pas particulièrement fan, mais qui claque vraiment en concert. Fred chauffe la salle entre chaque morceau et l'absence de temps morts sera un des points forts du show.
Et puis, tout simplement, quel bonheur de voir la salle jouer le jeu et se laisser transporter au fil de titres écoutés des centaines de fois... I Want To Break Free est repris en choeur par le Bikini.
La setlist est, sans surprises, nettement orientée "Greatest Hits", mais d'une efficacité remarquable. Under Pressure, titre que j'ai toujours particulièrement apprécié, fait son petit effet en live. C'est également l'occasion pour le claviériste, Raphaël Donadieu de montrer ses capacités vocales: la partie de Bowie est vraiment respectée, et l'on distingue même un arrangement personnel assez séduisant à certains moments. Fred s'installe ensuite au piano et entame, belle surprise, Good Old Fashioned Lover Boy, qui est à son tour magnifiquement reprise. J'aime particulièrement ce morceau, moins connu que le début de la setlist. « Il y a des fans de Queen ici ce soir ? » Le suivant, Save Me m'évoque l'excellent live à Montréal, avec sa montée en puissance.
A Kind Of Magic, (dont la partie de guitare fait sûrement partie de mon panthéon personnel) est transcendée par le groupe. Le guitariste, Adrien Husson, déroule les solos de May à la perfection, et Fred est impressionnant. Les deux se livrent même à un petit gimmick scénique qui rappelle certaines images de May avec Freddie... « Et si on jouait à un jeu ? » lance Fred sur le bord de la scène, avant de se lancer dans la séance inévitable de vocalises. Il est encore une fois impressionnant, et l’atmosphère est très bon enfant. Après quelques fous rires, il se lâche vraiment, et c’est pas Wembley, mais presque…
La ligne de basse d’Another One Bites the Dust, reconnaissable entre mille, met le feu au Bikini, et le groupe montre encore une fois, sur ce titre assez funky, sa grande cohésion. Ils s’autorisent ensuite un petit écart, avec Living on My Own, issu du répertoire solo de Mercury. Si ce titre ne m’a personnellement jamais fait vibrer, il a le mérite de soutenir le rythme, et l’orientation de la setlist, clairement axée sur la période 80’s de Queen.
Arrive alors un autre grand moment de la soirée : Who Wants to Live Forever. Le type même du morceau de Queen que je trouve pas vraiment excellent à l'écoute, et qui, joué par ces pros m’a collé une baffe monumentale. La progression, et l’intensité donnée par la voix de Fred, qui maîtrise le truc de bout en bout, ne peut pas laisser indifférent. Très émouvant. Superbe enchaînement avec Crazy Little Thing Called Love, qui contraste par son côté très rock n roll. Excellent solo de Husson. Le passage a capella est ponctué par une salve de feu d’artifices. Radio Gaga… Bon, honnêtement, celui là, je ne peux pas le supporter, donc même joué par Queen, ça m’aurait laissé de marbre. (quoique...) En plus, les breaks au clavier sont revisités version techno… On oublie.    
Retour au piano de Fred pour Somebody To Love, excellent morceau remarquablement interprété, avec sa construction en plusieurs temps. Arrive LE moment de la soirée : Bohemian Rhapsody… Bien entendu, les premières notes de piano déclenchent une ovation générale. La partie « ballade » est incroyablement touchante, Fred assurant toujours au piano et à la voix. Après un solo de Adrien Husson, quasiment fidèle à la note près à la version immortelle de A Night At The Opera, (un de mes albums cultes) le groupe se lance, en live, la partie « opéra »… Et là, leur talent éclate… L’arrangement est superbe, chaque membre chante une partie de ce kaléidoscope pop et rend véritablement justice au monument que représente la version studio ! (Comme on le sait, Queen ne jouait pas cette partie en concert.) Les voix montent bien sûr moins haut que dans la version originale, mais le rendu est tout de même impressionnant. Lightshow et effets pyrotechniques renforcent son final épique. Epiques et grandiloquents, les trois derniers titres (inévitables) le seront amplement : comme à la fin des concerts eighties de Queen le medley We Will Rock You / We Are The Champions closent le set principal avec en prime,  les premier couplets et refrains de Princes of The Universe (jamais joué en live par Queen) avant Champions.
On aura droit, après une brève sortie de scène à deux titres en rappel : le magique Don’t Stop Me Now, et le symbolique The Show Must Go On. (Concernant ce dernier titre, il me semble d’ailleurs avoir entendu un arrangement assez différent de la version de Queen.)
Il est quasiment minuit lorsque le groupe quitte la scène après avoir longuement salué sur God Save The Queen au terme d'1h40 de concert environ.
J’ai été globalement soufflé par cette performance, extrêmement professionnelle et fidèle en tous points aux concerts de la bande à Freddie. Ce tribute show, qui à aucun moment ne tombe dans l’imitation grotesque ou la facilité est avant tout un superbe hommage à la musique de Queen, et un excellent spectacle. Mon seul regret, si il en est, a été la quasi absence de morceaux de la première période, comme Keep Yourself Alive, ou Seven Seas of Rhye, par exemple. (A vrai dire, les trois premiers albums n’ont absolument pas été représentés, et seul Bohemian Rhapsody était extrait du fantastique A Night At The Opera.)
Mais ces détails-là n’ont qu’une faible importance lorsque l’on voit quel travail formidable Cover Queen a effectué ! (De plus, ils auront réussi hier soir à égayer les visages, ce qui n’était pas gagné, au regard des récents évènements.)

Setlist:
1-We Will Rock You (version rapide)
2-I Want it All
3-I Want to Break Free
4-Under Pressure
5-Good Old Fashioned Lover Boy
6-Save Me
7-A Kind of Magic
8-Another One Bites the Dust
9-Living On My Own (Freddie Mercury)
10-Who Wants to Live Forever
11-Crazy Little Thing Called Love
12-Radio Gaga
13-Somebody To Love
14-Bohemian Rhapsody
15-We Will Rock You
16-Princes Of The Universe/We Are the Champions
encore:
17-Don't Stop Me Now
18-The Show Must Go On

Pour se faire une idée:

Oyez! Oyez!

Non. AC/DC n'est pas mort quoi que puissent en penser certain.
Non. ils étaient bien présents sur la scène du Stade de France ce samedi 23 mai 2015 à 21h00, en chair, en os et en décibels. Bien trop remuants et explosifs pour que ce soit leurs fantômes.

Passés l'intro en images dont ils sont devenus coutumier, une explosion, de la fumée et BABABOUMMMMMMMM "Rock or Bust" est sur les rails et le public saute d'un seul pas en hurlant.

Ca y est. J'y suis. Nous y sommes. On y est. Et que c'est bon...........................
On imagine Iron Man arrivé des les premiers accords de "Shoot to Trill", mais les "super héros" sont bien devant nous.

D'ailleurs, aurions-nous besoin de l'homme de fer avec un tel commando? La rythmique est bien en place au fond de la scéne. Cliff Williams sur la gauche du cogneur chauve, Chris Slade (croyez-moi que je ne voudrais pas être une peau sous les coups de massue de ses baguettes) et à sa droite, un Young comme d'hab. Pas Malcolm, non. Celui-ci étant absent pour raison de santé. Mais Stevie, le neveu des deux frangins.
Lui aussi, il a chopé des gênes à la naissance.
Il est comme un poisson dans l'eau à garder la guitare, rythmique, familiale. Pas question de refiler la place à un autre.

Et vas-y que je te pousse les hits du groupe, les uns aprés les autres. Bon, début de Roland Garros oblige, nos gaillards prennent leurs 30 seconde avant de servir. Mais peut-on leur en vouloir vu l’énergie qu'il mette à nous donner du plaisir.

Quand on a une telle artillerie lourde, on peut se permettre de n'envoyer que ses deux fantassins sur le front. Brian occupe la scène de la voix et de la carrure et le chouchou des fans, Angus, garde la SG à la main.

Ses 63 printemps n'ont aucune prise sur lui. Il remue, bouge, s'accroupit, se met à genoux, imite le cafard essayant de se remettre sur ses pattes, ...... tout cela en égrainant les notes.
Et que dire sur son "solo" d'un quart d'heure sur "Let there Be Rock", permettant aux autres d'aller se commander de quoi se désaltérer ou de vapoter (ben quoi? Peut-être se sont-ils ranger).

La cloche est la, bien sur, fidèle avec Rosie, toujours bien apprêtée pour appâter le hardos en manque d'affection. Puis, bien entendu, les canons (pas de Navarrone, mais tout aussi puissants) pour la fin du set. Et toujours autant de sifflets, de cris, d’émotions dans le public.

Nous en avons pris plein les esgourdes, les pupilles, le cœur, les tripes. La scène s'est éteinte et nous ne bougeons pas. Espérant un ultime retour de nos "potos". Oui, comment appelez autrement ces mecs qui nous ont accompagnés depuis des années dans les bons et les moins bons moments de notre vie.
Quand le Blues se présente dans nos tronches et qu'un "Higway to Hell" ou un Back In Black" le fait partir.

Put..n que c'est bon. Que c'était bon. Et encore plus quand je l'ai partagé avec celle que j'aime qui les voyais pour la première (et dernière?) fois. Nous aurons des choses à raconter à nos petits-enfants en leur faisant écouter AC/DC.

Un petit mot sur Vintage Trouble qui assure la 1ere partie sur la tournée. Ceux(la aussi peuvent devenir des grands s'ils continuent sur cette voie. De trés bons musiciens qui jouent avec la banane un style revisité et plein d'energie.

Et je n'oublierais pas nos petits français de No On Is Innocent qui ont bien ouvert la soirée avec les moyens techniques mis a leurs disposition.

Je n'oublies pas non plus un public au top. Les Olas n’arrêtaient pas pendant l'attente. Les cornes clignotaient par milliers dans la nuit. Les réactions ne se faisaient pas attendre lors des premières notes de chaque titre. Une bien belle soirée que celle de ce 23 mai 2015.

1) Rock or Bust
2) Shoot to Thrill
3) Hell Ain't a Bad Place to Be
4) Back in Black
5) Play Ball
6) Dirty Deeds Done Dirt Cheap
7) Thunderstruck
High Voltage
9) Rock 'n' Roll Train
10) Hells Bells
11) Baptism by Fire
12) You Shook Me All Night Long
13) Sin City
14) Shot Down in Flames
15) Have a Drink on Me
16) T.N.T.
17) Whole Lotta Rosie
18) Let There Be Rock
Rappels :
19) Highway To Hell
20) For Those About to Rock (We Salute You)

Merci pour cette belle reviews , non ACDC n'est pas mort mais pour moi rock or bust en était déjà la preuve

Rock or Bust et Play All prennent toutes leurs mesures sur scène.

Merci les aminches !!!!!!!!!

Jeudi soir, les Blues Power Band fêtaient leur 20 ans au Réservoir à Paris.

Un groupe de Blues qui a 8 albums à son actif et beaucoup de concerts. Je possède l'un de ceux-ci: Dark Room sans avoir pu les voir en live. C'était une double occasion que de découvrir le groupe et la salle.
Celle-ci est très agréable avec sa déco. Un café-concert superbe.

Passons à la soirée qui fut des plus réussie tant par les notes jouées que par les émotions reçues.
Le sextet est arrivé sur scène pour un long moment de plaisir partagé. 4 morceaux pour lancer le concert, avant d'accueillir leurs multiples invités.
Quelle belle surprise que de voir Le Révérend sur scène pour une première aussi, revoir Yann Malek (Cotton Belly's), Red (Shaggy Dogs), Nina Atal, Sylvain Laforge (Handful Of Dust), Olive (Shake Your Hips) et pleins d'autres, tous talentueux.
Un concert de 03h30, ou presque, partagé de leurs compos ou de reprises. Des Blues calmes ou plus toniques permettant d'en prendre plein les cages à miel.

Une superbe soirée vraiment ou les sourires ont été présents sur les visages. Merci Bannish (chant), Regis et Paco (guitares), Nico (Basse), Damien (Claviers), Bathus (Batterie).

Merci RJ pour la review !!!!!!!!

Video de 2009 mais ça donne une petite idée du groupe.

Deux belles soirées vendredi et samedi.

Quelle bonne soirée que celle de vendredi 13 mai et le concert de Nono: "Father and Son" pour annoncer les sorties de son album et de celui de son fils, David "Sparte" Krief. Chacun a apporter sa contribution sur le travail de l'autre.
Premier point positif, je retrouve des connaissances d'un forum défunt que j'avais perdu de vue. C'est toujours un plaisir.

La salle Ravel du conservatoire de Levallois-Perret est compléte pour cette soirée. Des amis du guitariste, un public qui aime son travail même s'il s'est éloigné des riffs de Trust.

Une première partie ouvrira le bal. C'est le groupe parisien Dope Oüt qui nous sert un heavy rock pêchu et sympathique. Six morceaux plus tard, ma femme ira acheter leur album et le fera dédicacé par ces jeunes gens très contents de cette soirée.










Puis après une 15aine de minutes d'entracte pour degager le plateau, nous entendons Nono sur sa guitare mais en le voyant en contre jour et de dos projeté en vidéo. C'est parti pour un concert qui durera plus longtemps que prévu.























Nono était entouré de quelques nouveaux musiciens. Eddy Pero (guitare-claviers), Christian Dupuy (batteur) qui nous a montré que le talent n'attendait pas le nom bre d'année, le toujours présent Leon Combettes (basse) et de quelques invités: le toujours remuant Pat Llaberia (guitare-chant), le compositeur Philippe Paradis (guitare) et la jolie et talentueuse Antonella Mazza (basse).

La direction de la salle mettra un terme aux envolées musicales de ce boeuf. Tous ayant envie de continuer la fête.

Nono est toujours à l'aise avec ses cordes et c'est un plaisir pour moi de le voir et l’écouter. David "Sparte" a un certain talent au chant. Vu les trois titres de son album qui nous a fait découvrir montre qu'il s'est plutôt orienté vers un autre style que le Rock, mais ça groove pas mal. Il était accompagné de Sacha Alakin à la guitare. Celui-la même qui accompagnait et à composé "Un monde à l'envers", dernier enregistrement de Stevie, présente aussi. J'ai pu échanger quelques mots avec eux deux sur cet album.

Nous n'avons pas pu discuter avec Nono et ses musiciens car le metro nous attendait pour rentré dans notre banlieue.

Merci infiniment cher RJ pour cette superbe review !!!!!!

Jeudi 08 février, premier concert 2017 pour ma femme et moi. Nous retournions au Reservoir pour un concert des Blues Power Band. Comme à leur habitude, ce fut un excellent moment avec ces artistes qui ont la banane tout le temps du set.

La soirée a commencé avec Lux, groupe fondé par Sylvain Laforge (Rita Mitsouko- Handful of Dust) et Angela Randall (chanteuse de la scène New-Yorkaise) accompagné de Julien Boisseau (basse- Jesus Volt) et Franck Ballier (batterie).

Une premiere partie parfaite pour nous dégourdir les cages à miel. Sylvain toujours aussi doué avec sa six-cordes et toujours aussi sympathique.

http://lux-theband.com/



Au tour des Beeps de s'accaparer cette scène qu'ils connaissent parfaitement et hop! Nous sommes embarqués dans leur bonne humeur. Il y a du Blues, du Rock n' Roll et du plaisir à partager. Et comme ils ne sont pas égoïste, ils aiment inviter des guest. Nous aurons le plaisir de voir et écouter Sylvain Laforge, puis Olive (Shake Your Hips) avec eux.

1h30 de concert, ça passe trop vite quand c'est bon.  La dernière fois nous avions profité du groupe pendant trois heures et demie, ce ne sera pas la cas ce coup-ci. Pas de rappels car le Reservoir attend sa seconde partie de soirée tout autre avec un public bien plus jeune.

Merci à Bannish (chant), Régis- Papy gratteux (guitare), Paco (Guitare), Nico (basse), Bathus (batterie) et Damien (claviers). Au plaisir de vous revoir encore.  

Merci pour cette excellente review, RJ !!!!!!!!

TRUST - SEPULTURA Fort carré - Antibes Le 1er juillet 2017

On l' attendait depuis un moment cette soirée, et c' est avec joie et impatience que ma chérie, mon pote Barrett et bibi, nous retrouvons au fort carré d' Antibes.
Concert sold out, grosse ambiance, seul un vent horrible qui balaye le front de mer nous emm.... sévère.
Passons sur le concert acoustique du groupe KLONE, qui nous aura servi de fond sonore pensant que nous éclusions quelques mousses.
21h30, TRUST déboule et envoie la sauce, le groupe est en place et les mines sont réjouies, "L' archange" enchainé à une excellente version de "Marche ou crève", le concert est bien lancé, suivent "Fais où on te dit de faire" et "Au nom de la race".
Bonne ambiance alimentée par un Bernie chahuteur, Nono a les doigts en feu et la rythmique est nickel.
Mais au bout de 30 mns, le tempo ralentit, le groupe joue "Le temps efface tout", le public demande des vieilles chansons et TRUST enchaine sur "Démocrassie", boogie au tempo acédécien, assez poussif, voire carrément trop long, et le public râle un peu.
Suivent trois titres également récents et Bernie annonce la fin du show sous les sifflets de la foule.
Les premières notes de "L' élite" résonnent et Nono joue avec la foule, superbe version et solo en or massif, puis les gars quittent la scène.
Le rappel va être énorme, comme cette version titanesque d'"Antisocial", reprise en coeur par tout le monde, un sacré beau bordel pour terminer un très bon concert.
Le groupe a d' ailleurs manifestement apprécié l' ambiance d' Antibes. https://www.facebook.com/TrustOfficiel/


Retour vers le bar et dans le vent, les oreilles satisfaites et le coeur léger, nous ne savions pas alors, ce qui allait nous tomber sur la tronche.
23h15, les brésiliens de SEPULTURA arrivent sous d' énormes acclamations, pour cet unique concert français.
Bon, je n' ai jamais été un grand fan de ce groupe, et la seule fois où je les ai vus_1996 Bordeaux, en guest d' AC/DC_ les pauvres avaient été massacrés (volontairement?) par un ingénieur son complètement à la rue.
D' emblée, tout le monde comprend que les mecs ne sont pas là pour plaisanter, le son est d' une puissance inouïe et nous sommes littéralement cloués sur place, le titre c'est "I" m your enemy" et put... quelle entrée en matière!!
Ça m' a rappelé les grandes années de MOTÖRHEAD, voire de PANTERA.
C' était tellement (sur)puissant qu' il a fallu 4 titres avant que le public ne commence à bouger.
L' imposant chanteur Derrick Green (qui ferait passer un pilier all black pour une majorette ) a alors pris les choses en main et l' ambiance est devenue euh...dingue   !
Le guitariste virtuose Andreas Kisser s' éclate autant en rythmique que dans des solos dévastateurs, Paulo Jr, le bassiste vétéran soutient la charpente de façon brillante (quel son, mais quel son!!! ) et le batteur Eloy Casagrande est un véritable psychopathe du fût et de la caisse claire.
Je n' avais encore jamais vu un phénomène pareil, et pourtant j' en ai vu des cadors.
Techniquement c 'est époustouflant, en plus le mec trouve le temps de faire les percus, comment fait-il pour jouer avec une telle intensité????
Les titres sont passionnants, entre trash métal/Indus et musiques tribales brésiliennes, l' intensité est de plus en plus impressionnante, et à partir du classique "Inner self"le public devient dingue, les gobelets de bière volent et tout le monde bouge dans tous les sens!
Le light show est aussi puissant et rapide que le son, mon pote Barrett est sidéré et il en a les jambes qui flageolent!  
Jamais SEPULTURA ne va lever le pied, jusqu' au final apocalyptique, constitué de la triplette "Arise" "Matahatta" "Roots bloody roots", le groupe quitte la scène, nous laissant hébétés et à moitié sourds, quelle baffe mes aïeux!!!  
J' attends déjà la prochaine tournée française, merci Messieurs pour ce (très) grand moment!!