Topic bouquins sur Led Zeppelin

ok sa sers a rien d'avoir une version collector pleine d'erreurs

"Collector" : c'est une façon de parler . En effet, comment pouvions - nous penser que l'ouvrage était truffé d'erreurs avant même de le lire ?

c'est vrai......!

Vous allez dire que je pinaille . En effet , page 182,François Bon évoque un concert à Denver en mars 73 alors qu' à ce moment-là , le groupe assurait les dates allemandes . Denver est répertorié le 25 mai .

c'était les bernard tapie des concerts.....

Toujours dans le livre de François Bon , en parlant des concerts du groupe page 217 :"Cole les a tous entendus du premier au dernier (Knebworth)"

il va falloir attendre la reedition pour celui la......

Le groupe de John McLaughin s'appelait le "Mahashnu Orchestra" à la page 269 .

Sans doute suis-je intolérant . Mais là , cela commence à s'accumuler . D'ailleurs , la version corrigée tarde à venir .

Quand tu auras la date , communique- la !!! stp

Une autre : le concert de St Louis sur la tournée Physical Graffiti n'a pas eu lieu ..........................alors que le boot existe puisqu'il est daté du 16 février 1975 .

A ce moment - là , Plant était malade . Peut-être le concert a t-il été reporté mais annulé , certainement pas .

Autre perle : en 1984 , Page a formé un groupe The Firm avec comme vocaliste , le chanteur de Yes .

tu vas en trouver beaucoup comme ça ???

Non puisque je viens de le terminer . C'est déjà pas mal , non ?

François Bon donne une conférence le mois prochain à Strasbourg plus précisément dans la Librairie Kléber.

Tu pourras lui faire part de mon mécontentement ?

"De la part de Phil du LZF (taxé selon vos dires de "forum-clone" sur l'autre forum) que vous avez honteusement dénigré alors que celui -ci vous proposait de faire de la pub pour votre ouvrage qui , finalement se révèle être un tissu d'erreurs factuelles impardonnables . Comment peut-on attester d'une méconnaissance sur un sujet aussi pointu que Led Zeppelin et écrire un ouvrage qui , de toutes les façons se vendra bien puisqu'il est estampillé "Led Zeppelin" sur la couverture ?"

Nan là , je ricane (enfin pas tant que ça). Oser dire des conneries et se faire du blé ensuite là-dessus me paraît inconcevable . Vous allez penser que j'y reviens régulièrement mais ceci a le don de m'énerver car toutes les 10 pages , je découvrais une erreur de date ou bien encore des membres supposés appartenir à tel groupe (Jon Anderson , chanteur de Yes , a fait partie de The Firm pour ce qui sera la dernière coquille relevée). Voilà tout .

putain jsuis sur que si je lis ce livre je decouvrirais pas une seule erreur..... va falloir se renseigner a fond!!

Moi, j'ai bien aimé ce bouquin. Bon Ok y a des coquilles mais dans mon esprit, ça n'enlève pas grand chose au sens de l'ouvrage. Je sais bien que Phil a quelques griefs à l'encontre du Pyzep et que comme François Bon y a eu des contacts, il y a un ressentiment de sa part vis à vis de tout ça. Je comprends. Y a pas de diable dans l'affaire. Chacun fait son truc à son niveau. Personnellement, je ne suis spécialiste d'aucun groupe en particilier donc je me garderais bien de mettre une énergie disproportionnée dans telle ou telle aventure que ce soit un forum, un bouquin ou même des discutions.

Non , les griefs se sont estompés depuis , cher Fab . Ce qui me gêne , c'est qu'il va se faire du blé en publiant un livre qui contient des erreurs .

Mme Mad Dog a écrit:

François Bon donne une conférence le mois prochain à Strasbourg plus précisément dans la Librairie Kléber.

Tu penses y aller ?

ca y est j'ai commande le regne des seigneurs et par al meme occasion les cavaliers de l'orage !

J'en suis à la moitié du bouquin, alors que j'ai commencé sa lecture depuis un moment.
Je ne sais pourquoi mais je n'accroche pas, pourtant j'avais plutôt bien aimé son bouquin sur DYLAN.
Peut être parce qu'il n'apporte rien de nouveau ou le façon de raconter l'histoire mais il y a un truc !

Qui d'autre l' a lu ou est en train de le lire ?

CHRONIQUE DANS LA PRESSE BELGE

Le Bon temps de "Rock'n roll"

Dominique Simonet

Mis en ligne le 19/09/2008
Led Zeppelin, deux mots qui pèsent lourd dans l'univers du rock, du vrai, celui qui, ah que, il vient du blues. Entre 1968 et 1980, douze ans et dix albums dont les six premiers sont à emporter sur l'île déserte : dans la pierre musicale du XXe siècle, ils ont gravé des sillons profonds, inaltérables.
Quatuor britannique né sur les cendres des Yardbirds, Led Zep a été formé autour du jeune prodige de la guitare Jimmy Page, avec Robert Plant au chant, John Paul Jones à la basse et John "Bonzo" Bonham à la batterie. Tous des as dans leur genre, et pas les derniers à s'abandonner aux excès : coke, whisky et p'tites pépées. Comme, très tôt dans leur carrière, ces Messieurs se refusent à parler aux médias, les rumeurs et légendes vont train d'enfer. Jusqu'à aujourd'hui, puisque le hard rock mâtiné de folk et de musique du monde, marque de fabrique du Zep, fut un immense succès à l'époque et continue à ameuter les foules.
L'écrivain François Bon se souvient être allé, en Opel Kadett, de sa bonne ville d'Angers à Londres, quartier d'Earls Court, où se produisait un Led Zeppelin au sommet de son art. Comme pour ses précédents ouvrages rock, les biographies des Rolling Stones (2002) et de Bob Dylan (2007), l'auteur a voulu écrire le livre qu'il ne trouvait pas dans les rayons des libraires.
Curieux parcours, tout de même, que celui de cet écrivain dont l'un des rêves d'enfance était de voir l'aéroport d'Orly fraîchement construit, et qui y croise Joseph Kessel. Dans sa famille, on reçoit l'avionneur René Couzinet, compagnon d'épopée aéropostale et ami de Jean Mermoz. Ingénieur issu des Arts et Métiers, François Bon se spécialise dans la soudure par faisceau d'électrons, qui l'amène à travailler dans l'industrie aéronautique, notamment chez Tupolev à Moscou.
BAPTÊME DE L'AIR
De là à Led Zeppelin, il n'y a qu'un pas, selon François Bon : "L'histoire des Stones, des Beatles, etc. montre comment les musiciens de l'époque ont appris à voyager. La plupart ne sont jamais sortis de chez eux et prennent l'avion pour la première fois pour partir en tournée. Dans le cas de Led Zeppelin, il y a un fantasme lié à l'avion". À chacune de leurs tournées américaines, les Anglais loueront un Boeing 720B (dérivé du 707) spécialement aménagé avec bar, chambres, salle de bain. Baptisé The Starship, il sera utilisé aussi par les Stones, Bob Dylan avec le Band, Elton John, Deep Purple. "Led Zeppelin y a fait installer un orgue avec une cache double fond pour y planquer l'argent noir de la tournée..."
L'HOMME AUX 1500 GUITARES
Pour réaliser un "portrait" de Led Zeppelin, François Bon s'est heurté, comme tout le monde, au manque de documentation directe : "Eux-mêmes ne veulent pas rouvrir le livre. Plant refuse catégoriquement et parle de Led Zep comme de quelque chose ayant eu lieu il y a trois cents ans". Difficulté contournée, un jour, lorsqu'un journaliste a posé la bonne question : "Le texte le plus autobiographique de Page est celui où on lui fait raconter l'histoire de toutes ses guitares, la première, la deuxième, etc.". Lui qui, en 2005, a déclaré à la BBC qu'il en possédait plus de 1500...
De la collecte d'informations, de témoignages, résulta une forme de vision, "un tableau où tous les éléments coexistent indépendamment du temps, certains étant proches, à l'avant-plan, d'autres dans le lointain". C'est ainsi que se présente le livre, sans le tracé linéaire d'une biographie, mais avec des flashs plus ou moins longs, plus ou moins intenses, pour éclairer ce parcours détonant et sombre.
Au passage, François Bon tord le cou à certains a priori. Pour lui, la période "sex & drugs & rock'n'roll" n'a duré que quelques mois. "Après, ils deviennent des artisans, tout est organisé, on se retrouve pour dix jours, on bosse et chacun retourne chez soi". Ce n'est pas le seul sujet d'étonnement. Par exemple, la plupart des autres grands rockers de l'époque étaient en cheville avec l'art contemporain. Jimmy Page, lui, collectionnait un maniériste du XIXe, Edward Burne-Jones, aujourd'hui très apprécié. Dire que Page aurait pu rester un génial mais simple requin de studio, lui qui fit les guitares pour Michel Polnareff ("La poupée qui fait non"), Françoise Hardy, Eddy Mitchell ! Quant au rythme d'"À tout casser" (notre Johnny international), il est identique à celui du hit zeppelinesque "Whole Lotta Love".
Le livre porte lui-même le nom d'un titre célèbre, "Rock'n roll", qui dans l'album "Led Zeppelin IV" (1971) s'appelle en réalité "Rock and Roll". Mais au diable la graphie, l'important est que cette bio soit bien rock'n'roll...

je viens d'acheter le regne des seigneurs !

Great !!!!!!!